samedi 12 janvier 2019

Le site de La Mède menacé ? ?

Lu dans la Provence du 12/01/2019.

L’exclusion de l’huile de palme de la 

liste des biocarburants 

menace la "viabilité" 

de la bio-raffinerie, 

dénonce le P-D-G de Total


  • Sans huile de palme, Total la Mède pourrait fermer



Une vue de la bio-raffinerie Total de La Mède. / PHOTO N. VALAURI

Sans huile de palme, Total la Mède pourrait fermer


Faudra-t-il tirer un trait sur la Bio-raffinerie Total, à La Mède ?

Dans un entretien donné au Figaro, Patrick Poyanné qui se défend de pratiquer le chantage à l’emploi, n’exclut pas l’hypothèse.

Et n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer la suppression par les députés, contre l’avis du gouvernement, de l’avantage fiscal dont pouvaient bénéficier les biocarburants produits à partir d’huile de palme. Une mesure qui ne figure donc plus dans le projet de budget pour 2019.

Le P-D-G de Total qui voit dans ce qui a été validé en seconde lecture en décembre dernier de quoi "remettre potentiellement en cause la viabilité de l’unité, la rentabilité globale du site et le maintien de ses emplois", enfonce le clou en posant que "ce n’est pas parce que Total est riche, qu’il a vocation à faire tourner des usines à pertes".

Des propos forts qui font donc planer un doute sur le futur de la bio-raffinerie bâtie sur une ancienne raffinerie de brut.
Soit un investissement de 275 millions d’euros. Dimensionnée pour traiter   650 000 tonnes par an, son fonctionnement doit être assuré par la collecte d’huiles usagées, mais aussi et surtout par l’importation d’huile palme "certifiée responsable". 
Une matière première à l’origine d’une déforestation massive condamnée par les défenseurs de l’environnement.
J.-L.C.

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