mardi 22 décembre 2009

Incidents de Lavéra: la lettre de Chantal Jouanno

Incidents de Lavéra: la lettre de Chantal Jouanno


Publiépar la provence le lundi 21 décembre 2009 à 17H39

  • Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie vient d'adresser un courrier à Eric-Diard, le député-maire de Sausset-les-Pins au sujet de l'audit de sécurité diligenté sur le site de Naphtachimie. Le député, qui s'était ému de la succession des incidents sur l'une des plus grandes plateformes pétrochimiques d'Europe, avait demandé une intervention de l'Etat pour tenter de régler le problème.
  • "Une enquête administrative a été menée par mes services d'inspection à la suite de l'accident du 12 août dernier sur le site de Lavéra, réplique la secrétaire d'Etat. Elle a montré des carences dans le suivi des interventions des entreprises extérieures et dans les conditions de remise en service des installations par l'exploitant du site. les conclusions de l'enquête ont conduit mes services à proposer au préfet des Bouches-du-Rhône, un projet d'arrêté imposant un audit portant sur les procédures d'application du système de gestion de la sécurité du site", comme le révélait La Provence.
  • Mais, poursuit Chantal Jouanno, "une première analyse des événements survenus sur la plateforme de Lavéra a mis en exergue des dysfonctionnements liés à l'organisation, l'exploitation et la gestion des opérations de maintenance mises en place par les exploitants. En conséquence, plusieurs audits équivalents à celui imposé à Naphtachimie seront prochainement réalisés par un organisme tiers expert." Enfin, la secrétaire d'Etat explique à Eric Diard que Christophe de Margerie, directeur général de Total l'a informée de sa décision "de faire réaliser un audit d'une douzaine de ses sites français dont ses six raffineries et certains de ses sites chimiques. A ma demande, cette campagne d'audits a été étendue, d'un commun accord entre les deux actionnaires de Naphtachimie (Ineos et Total), au site de Naphtachimie à Lavéra".
  • Et de conclure: "une mission composée de 5 experts s'est déroulée sur 3 jours à la fin du mois d'octobre 2009 avec pour objectif, de réaliser une revue de sécurité globale du site. Les conclusions ne sont pas connues à ce jour."
    Stéphane ROSSI

vendredi 11 décembre 2009

Incident ce matin - NAPHTACHIMIE

Incident ce matin - NAPHTACHIMIE
  • Vers 10h50 ce matin, un incident s'est produit au niveau du Cracking, entraînant l'appel des pompiers et le déclenchement de l'alerte locale interne à l'unité.
  • Lors des manoeuvres d'arrêt d'un four, des hydrocarbures se sont échappés à l'atmosphère par un évent situé en point haut, entraînant des détonations audibles à proximité.
  • La cause immédiate identifiée est la mauvaise étanchéité d'une vanne d'isolement.
  • L'étanchéité a pu être rétablie rapidement, et l'alerte interne a été levée à 11h45.
  • Il n'y a pas de blessés, ni d'impact sur l'environnement.
  • La Direction NAPHTACHIMIE

ADSL suite




Les élus de la communauté d'agglomération

débattent ce soir sur les orientations budgétaires




  • Le 10 décembre lors du conseil communautaire de la Communauté d'agglomération du pays de Martigues (Capm). Les élus des trois villes (Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre) débattront des orientations budgétaires pour 2010. "Le budget sera ensuite probablement voté en février", avance Gaby Charroux, le président de la Capm. 90000€ seront investis


  • dans le haut débit aux Laurons.

exercice incendie chez EDF

exercice incendie pour

les agent EDF

  • Je vous informe que nous allons réaliser un exercice incendie ce matin avec intervention des pompiers.
  • La sirène à son continu sera déclenchée. Le scénario retenu est un départ de feu au poste hydrogène.

Bien cordialement

Anne-Laure PIGAGLIO
Chargée de Mission Qualité et Communication
EDF - DPI/DPIT/UPTI
CPT Martigues

mercredi 9 décembre 2009

Compte rendu du conseil de quartier des Laurons

Compte rendu du conseil de quartier des Laurons
du 18 novembre 2009.

  • Ce conseil de quartier fera l’objet d’un compte rendu de la part de la mairie. Nous pourrions tout à fait attendre la parution de « Traits d’union », mais nous avons décidé (le CIQ) de le faire avant et de le diffuser.
  • C’est un exercice difficile, c’est pour cela que nous nous y sommes appliqués à plusieurs.
    La présentation :
  • La mairie n’est pas avare de représentants, monsieur le maire, son 1er adjoint (président désigné du conseil de quartier) madame l’adjoint de LAVERA (c’est vrai que notre adresse postale est LAVERA, on l’oublie facilement) des techniciens de différents domaines tous des employés de la mairie.
  • Une grande table, le public devant, du matériel de projection et un peu de sono. La salle est bien pleine, on attend un peu le directeur de la centrale, qui ne viendra finalement pas, et la séance commence.
  • Monsieur le maire, très à l’aise et pédagogue nous présente le projet gouvernemental visant les collectivités au travers des modifications envisagées autour du conseil général et régional.
  • La présentation sur la disparition de la taxe professionnelle est assez alarmiste, mais reflète tout à fait les interrogations que nous pouvons avoir sur sa compensation.
    Ces sujets sont très importants, mais les personnes présentes approuvent mais sont venus à cette mini réunion pour parler du quartier, de leurs souhaits, de leurs problèmes.
  • La parole est enfin donnée aux riverains. On voit rapidement à travers les premières interventions que les sujets abordés concernent le plus souvent la collectivité.

    Les principales questions :
  • Beaucoup de questions concernent la sécurité et la santé.
    Ainsi, sont abordés pour la énième fois :
  • La plage au fond du port qui sera un jour touchée par une collision entre des baigneurs et des bateaux.
  • Le stationnement anarchique qui provoquera un accident.
  • La mise en place d’un stop au croisement du chemin de Cavallas avec la rue des Laurons
  • Le non respect de la vitesse, des stops, la surcharge de la voie depuis l’ouverture du chantier de la centrale et du vallon du fou.
  • Le PPRT, enfin sa future élaboration qui préoccupe tout le monde.
  • Dans le domaine de la qualité de la vie et des services que l’on attend de sa commune sont bien sur évoqués
    L’ADSL, la TNT, le nettoiement des collines, la voirie.
  • L’aménagement de la pinède, l’aménagement de la descente pédestre à la plage de la Galère, un peu de plantation sur la plage au fond du port, du sable ou du gravier rond sur la plage.

    Les réponses :
  • Nous avons bien du mal à entendre quelque chose de concret.
  • Même les questions les plus simples semblent soulever d’infinies complications, par exemple éviter que les ballons de l’aire de jeux n’arrivent dans la propriété voisine.
  • Pour l’ADSL il y a un accord de financement, c’est bien, mais quand ?
  • Pour les autres sujets, pas de promesse, pas de mise en étude, on ne sait même pas si une prise en compte sera faite.
  • Nous le lirons bientôt dans « Traits d’Union » comme nous le disions.
  • Notre Président ne semblait pas à l’aise, c’est pourtant lui qui doit être porteur de nos demandes et qui doit fournir les réponses adaptées.
  • Il ne faut pas que ces conseils de quartier soient exclusivement une vitrine de l’activité de la mairie.
  • Demain peut être ces conseils serviront aux communes pour exercer une vraie démocratie participative.
  • Si ce n’est pas le cas, il faudra inventer autre chose.

Assemblée Générale du Comité d’Intérêts de Quartier des Laurons

Assemblée Générale du Comité d’Intérêts de Quartier des Laurons

Dimanche 15 novembre 2009

  • Le président est excusé, l’AG était prévue la semaine suivante, mais le conseil de quartier, convoqué par la mairie, est prévu le 18/11. Le bureau a pensé qu’il était préférable de se réunir avant, afin de faire le point ensemble sur les questions à poser à nos élus.
  • Après le bilan (activités et financier) les remerciements aux sponsors, l’ordre du jour est proposé :
    1 Activités prévues pour le quartier.
    2 Point sur l’ADSL.
    3 Ce qu’on sait du PPRT.
    4 Questions diverses.

    1 Les Laurons :

    1.1 On reprend la liste des questions posées par écrit à M. Cambessedes :
    1.1.1 - Stationnement autour de la plage et du port.
    1.1.2 - Accès à la plage de la Galère.
    1.1.3 - Voirie : aménagement de la RD9 ?
    1.1.4 - Déchetterie, eaux usées.
    1.1.5 - A ajouter : dégâts dans la pinède, suite à la neige, lignes électriques et téléphone (EDF et F Télécom).
    1.2 Projets d’animations, lotos, fêtes, appel au public pour de nouvelles formes d’animation, appel aux bonnes volontés.

    2 L’ADSL :
    S. Puech fait le bilan des différents courriers, actions et rencontres avec les élus, les techniciens.Dernière rencontre en date : le 10/10, avec MM. Cambessedes et Combaré. Les choses se précisent. Les subventions (Etat, Région, Ville) sont demandées. Reste le débloquement des fonds.On n’ espère guère améliorer le délai probable de 18 mois (appel d’offres pour les travaux, appel aux différents fournisseurs d’accès). On remarque que le devis de FT est passé de 400 000€ à 250 000€ (!).Débat : l’assemblée est décidée à demander un échéancier précis, les gens sont las d’attendre, on remarque aussi qu’il faudra sûrement aménager les lignes (fils vieux, installations vieilles également).
    3 PPRT
    Présentation par S. PUECH et JL PIRAS.
    - Le CLIC et les PPRT : rappel de notions développées dans les gazettes précédentes et sur le blog.- Ce qui s’est passé à La Mède (les zones : rouge, jaune, bleue et verte).- Ce qui est en cours pour LAVERA.- Rencontre avec le CHSCT de Naphtachimie.L’assemblée écoute avec beaucoup d’attention et prend conscience de ce qui nous attend : Expropriations ? Lieux de vie supprimés ? Aménagements des habitations (murs ou vitres blindées pour se protéger des risques d’explosions, pièce isolée pour se calfeutrer en cas d’émanation massive de gaz toxiques…) ? Qui va payer ? etc…Débat : - Il faut contacter les associations de La Mède.- Saisir les élus (questions posées au Conseil de Quartier), le Député.- Ecrire au sous-préfet pur exprimer nos inquiétudes, et montrer qu’on est mobilisés.
    - Désaccord manifesté sur le fait que les industriels, pollueurs et éventuels responsables des catastrophes, sont épargnés de tout frais dans les zones vertes et bleues et n’ont qu’une participation d’1/3 dans les zones rouges et jaunes. Le poids risque d’être lourd sur les épaules (et le portefeuille) des riverains.- Plus largement : demander une étude sur les risques sanitaires.

    4 Questions diverses
    4.1 Pollution :
    Les odeurs, toujours là. Rappel de l’importance des appels au 0800 17 56 17 . Si nous n’appelons pas, certains feignent de penser qu’on n’est pas dérangés !
    4.2 La nouvelle centrale :
    Échange d’informations. Question : que vont devenir les citernes ?
    4.3 La TNT.
    En 2012, on ne pourra plus obtenir la télé par râteau VHF. Il faudra payer un nouveau décodeur (à évoquer en conseil de quartier).
    4.4 L’avenir des « Pieds dans l’eau » :
    Que va devenir le quartier s’il disparaît ? On prévoit une lettre au préfet, avec copie au maire, et même une pétition.
    4.5 Rappel du conflit des postiers.
    Les facteurs remercient ceux qui les ont soutenus et présentent leurs excuses à tous pour les désagréments. On rappelle qu’ils se battaient pour le service public. Qui souhaiterait que dès l’an prochain le courrier ne soit distribué qu’un jour sur deux ? Que le facteur ne puisse prendre le temps de porter sa lettre ou son colis à une personne handicapée ? Que ce soit considéré comme du temps perdu, à bannir absolument ? Rentabilité ne rime pas avec service !
    4.6 Rappel des adresses Internet et Blog du CIQ :
    Blog : http://lequartierdeslarns.Martigues.monsite.com/
    Adresse Internet : http://leblogdesLaurons.blogspot.com/

    4.7 Bureau

    Le bureau est reconduit pour 2009. C’est à l’AG de 2010 qu’il sera renouvelé et son actuel président remplacé.

    La réunion se termine par le Pot de l’amitié.

    Excellente ambiance. Les participants sont concernés, ils parlent, s’écoutent, sont mobilisés, décidés à porter toutes ces questions au conseil de quartier et à informer leurs voisins et connaissances, à continuer à participer.

jeudi 3 décembre 2009

ANIMATIONS


NOS ANIMATIONS!


Le C.I.Q et la S.N.L organisent conjointement les animations suivantes


13 Décembre 2009 à 16 h loto




17 Janvier 2010 à 16 h loto


organisé


par le C.I.Q & la S.N.L des LAURONS





31 Janvier 2010 à 12 h Fête du Coquillage

organisé par le C.I.Q & la S.N.L des LAURONS

samedi 28 novembre 2009

Le préfet demande un audit de sécurité

Naphtachimie : le préfet demande un audit de sécurité

Publié le vendredi 27 novembre 2009 à 12H29


  • Deux blessés au mois d'août chez Naphtachimie, une canalisation qui explose en septembre, des incidents chez Arkema, chez Oxochimie, sur le site de stockage de Total… et tout ça, en moins de trois mois, sur la plateforme pétrochimique de Lavéra. Rarement autant d'incidents-plus ou moins graves-auront été enregistrés sur un seul complexe en si peu de temps. Et au-delà des enquêtes internes et administratives ouvertes à chaque épisode, c'est aujourd'hui le préfet de Région qui demande des comptes aux industriels.
  • Premier visé, Naphtachimie qui devra, dans les prochains mois, réaliser un audit de ses procédures écrites de sécurité. Car si les installations techniques ne sont pas en cause, c'est, à chaque fois, l'erreur humaine qui a été mise en évidence par les services de l'Etat pour expliquer les incidents. Et, fait étonnant, ce n'est pas le manque d'expérience du personnel qui en est à l'origine. "A chaque fois, le personnel présent, co-traitant ou interne à l'usine, était qualifié", souligne Patrick Hannote, inspecteur des installations classées à la Dreale (ex-Drire).
  • Peut-on alors parler de mauvaises habitudes ou de laisser-aller ? La Dreale ne le confirme pas mais "nous avons donc demandé à l'industriel de réaliser un audit qui permettra de savoir si les procédures qu'il a mises en place sont bien comprises par son personnel," poursuit l'ingénieur. L'arrêté préfectoral qui permettra de "marquer le coup" est, actuellement, en cours de rédaction et l'industriel a d'ores et déjà lancé les appels d'offres qui permettront de choisir le candidat idoine (même si c'est la Dreale qui validera ce choix) pour tirer le bilan de ses procédures de sécurité. Naphachimie aura ensuite six mois pour le faire réaliser.
  • Mais ce n'est pas tout. Selon nos informations, un deuxième arrêté préfectoral serait à l'étude. Et cette fois-ci, il concernerait la transmission de ces procédures de sécurité à l'ensemble des acteurs du site pétrochimique. Car là encore, il n'est pas sûr que d'une entreprise à l'autre, dans un site aussi complexe que celui de Lavéra, les consignes sont suffisamment transmises ou comprises pour être totalement efficaces. "Dans ces dossiers, certains faits sont effectivement troublants", relève d'ailleurs une source administrative. Le préfet devrait ainsi commanditer un second audit qui sera chargé de le déterminer dans la foulée du précédent. L'erreur humaine est, par ailleurs, une fois encore, avancée pour expliquer la succession des incidents survenus à Lavéra.
  • Rappelons que ces derniers faits avaient ému les syndicats mais aussi les services du procureur de la République d'Aix-en-Provence.
    Stéphane ROSSI

jeudi 26 novembre 2009

Info de la part de Michel LOPEZ

Info de la part de Michel LOPEZ ,
  • Hier soir (24 nov 2009)vers 18 heures je me trouvais dans mon jardin lorsque j'ai entendu la sirène à modulation (signe de danger) en provenance du site de Lavéra.
  • Je me précipite vers mon téléphone pour avoir des informations sur cette alerte à des heures peu habituelles et compose le N°04 42 35 38 38 (n° à appeler en cas de doute sur les sirènes ).
  • J'ai un message enregistré du service incendie de Lavéra qui signale "qu'actuellement" il n'y a pas d'incident et que tout fonctionne normalement.
  • J'appelle alors le poste de garde des usines de Lavéra, une opératrice m'informe qu'effectivement il y a bien une alerte gaz : MAIS pas grave puisqu'elle est de niveau 2!!! mais que je dois rester confiné dans mon logement! de plus me dit-elle le vent est favorable pour le disperser!!!L'opératrice prend mes coordonnées et me promet de me rappeler à la fin de l'alerte mais que de toutes façons les pompiers vont être informés et téléphoneront à tous les habitants environnants!!!!!!
  • J'appelle Radio Maritima pour savoir s'ils ont des infos sur cet événement, la personne au téléphone me dit qu'elle s'informe immédiatement, note mes coordonnées.
  • J'appelle les pompiers (18), l'Etat major n'a pas plus d'info et prend mes coordonnées en me promettant toujours de me rappeler!!!
  • 45 mn après c'es Radio Maritima qui me rappelle pour me signaler que l'alerte niveau 2 est levée qu'il y a bien eu fuite de chlore SANS GRAVITE pour les personnes!!!!
  • J'en déduis :
  • 1° : que peu de gens ont dû entendre le signal, il fallait être à l'extérieur, ma femme à l'intérieur n'a pas entendu.
  • 2° : le N° conseillé en cas de doute est nul.
  • 3° : pas plus la promesse du poste de garde que des pompiers de rappeler n'a été tenue
  • 4° : on nous prend pour des c.... quant aux niveaux de danger!!!
  • Pour information

mercredi 25 novembre 2009

Incident locale Arkema Lavéra unité CVM

  • Incident locale Arkema Lavéra unité CVM
  • Ce mardi 24 novembre 2009 à 17h40 au cours du démarrage d'un réacteur sur unité CVM un disque de rupture de protection en pression s'est ouvert avec émission sonore perceptible en limite de site.
  • Les opérateurs ont procédé immédiatement à la mise en sécurité de l'installation et ont activé l'alerte locale.
  • Des controles d'atmosphére réalisés par les pompiers du site autour de l'unité se sont révélés négatifs et ont permis de lever rapidement l'alerte locale.
  • Il n'y a eu aucun bléssé.
  • Cet incident a fait lieux d'une déclaration immédiate aux autorités compétentes.

Jean-Christophe CROUZETChef de service HSEIQ

mardi 17 novembre 2009

L'investissement géant d'Ineos a agité le conseil municipal

L'investissement géant d'Ineos a agité le conseil municipal
Publié par La Provence le lundi 16 novembre 2009 à 10H24

POLÉMIQUE



  • Retiré lors de l'avant-dernière séance du conseil municipal, l'investissement massif d'Ineos (250 millions d'euros) est repassé devant les élus vendredi soir (Lire La Provence du 8 novembre). Même s'ils ont voté à la majorité un "avis favorable sous réserve de la réalisation, par l'Etat, de l'étude de risque sanitaire à l'échelle de l'ensemble des sites industriels de la commune", les débats ont été plutôt animés.
  • Si Mathias Petricoul (UMP) s'est dit "satisfait par ce changement d'attitude", Sandrine Figuié, écologiste membre de la majorité municipale, a voté "contre", notamment en raison de "l'absence d'un bilan épidémiologique sur la comune." "Même si tous les Martégaux sont attachés à la pétrochimie, le temps de l'émancipation est venu, a-t-elle poursuivi. Il est désormais nécessaire de diversifier nos composantes énergétiques, en utilisant des ressources naturelles, comme le vent ou le soleil, très présentes sur notre territoire". Autre intervention remarquée, celle de Sophie Degioani (PS), présidente de la commission environnement qui avait conclu il y a un mois à cet "avis défavorable" finalement déjugé. "Nous voterons favorablement, uniquement en raison de la crise sociale, a-t-elle indiqué. Pour le reste, l'étude sanaitaire sera terminée fin mars 2010. Je compte sur monsieur le maire pour que les résultats en soient diffusés le plus rapidement possible".
  • Gaby Charroux, tout en indiquant, au sujet du vote "contre" du conseil municipal de Port-de-Bouc, que chacun était maître de ses décisions, a terminé en rappelant que cet investissement pérenniserait le site de Lavéra. "Et le chantier devrait employer près de 4000 personnes, ce qui est bon pour l'économie locale", a-t-il conclu.
    Eric Gouber

dimanche 15 novembre 2009

Les élus ont examiné hier les orientations budgétaires de la ville pour 2010

Petricoul: "Pourquoi continuer sur le même train de vie?"

Publié dans la Provence le samedi 14 novembre 2009 à 17H00

  • Au conseil municipal, ce n'est plus le premier adjoint qui présente les orientations budgétaires, comme au temps du tandem Lombard-Frisicano, mais le maire en personne. Gaby Charroux s'est donc chargé de cet exercice hier soir, rappelant la bonne santé de la ville, et sa volonté d'investir environ 25millions d'euros l'an prochain, malgré les divers scénarios envisagés après la suppression de la taxe professionnelle (Lire La Provence d'hier). Sans surprise, Sophie Degioanni pour le parti socialiste, Toni Brest pour le parti communiste l'ont assuré de leur entier soutien. Jean Patti absent, Gaby Granier pour son groupe a estimé que la "gestion de la ville était entre de bonnes mains", alors que Mouloud Ben Ayad (gauche citoyenne) a assuré la majorité municipale de son appui pour se battre contre les réformes gouvernementales.
  • Sans y faire directement allusion, Mathias Petricoul (UMP) a fait une comparaison avec quelques villes de même importance: "Martigues dispose de 152millions d'euros, là où Vincennes n'en a que 100millions, Châteauroux 86, et Chalon en Champagne 66,5. Heureusement qu'avec une telle richesse, les finances se portent bien!"Il a aussi osé une question qui a retenu l'attention du public: "comme pour un ménage, si vos revenus diminuent, pourquoi continuer sur le même train de vie?" Une remarque qui a attiré une réponse du maire: "Je suis persuadé que pour 2010, il faut maintenir ces investissements. D'autant qu'ils contribuent à développer l'emploi. Ces dernières années, nous estimons avoir contribué à l'existence de 800 à 1000 d'entre eux. Au fil des années, nous pourrons les réajuster en fonction de nos moyens. Mais en attendant, en 2010, nous commencerons à réaliser le pôle judiciaire, la passerelle piétonne entre l'Ile et la mairie, le dojo, l'école de musique, des logements. Tant qu'on peut le faire, on continuera, et nous sommes fiers de la gestion que proposons depuis des années à la population."
    Par Éric Goubert

jeudi 12 novembre 2009

Le prix de l'eau va augmenter et le bus restera payant

Le prix de l'eau va augmenter et le bus restera payant
Publié par La Provence le jeudi 12 novembre 2009 à 11H34

  • Même si le prix de l'eau reste à Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre l'un des moins chers de la région, il va de nouveau augmenter cette année. "Entre 2 et 4% au grand maximum", indique Gaby Charroux, président de la communauté d'agglomération du pays de Martigues. Ce qui représentera, pour un appartement en HLM, une hausse de 5 à 6€ par an. Pas la mer à boire, donc, même si les élus auraient aimé s'en passer. "Le souci, c'est que la régie des eaux et assainissement a enregistré une baisse de la vente d'eau, pour environ un million de mètres cubes. La consommation des ménages est restée stable, mais celle des entreprises a fortement baissé.
  • "Souci d'économie par temps de crise? C'est possible. Mais aucune certitude n'a été dégagée. "Et comme nous voulons offrir la même qualité de service à la population, nous n'avons pas le choix. Cette hausse, modérée, pourrait d'ailleurs se reproduire durant les années à venir dans le même ordre de grandeur. Mais nous ne prévoyons pas de hausse massive: la situation financière de la régie ne l'exige pas.
  • ""D'autres solutions"
  • Autre augmentation, ou plutôt absence de baisse envisagée, les bus du soleil. Si "La vénitienne", le minibus du centre-ville, est devenue gratuite depuis plusieurs mois, la gratuité de l'ensemble du réseau a du plomb dans l'aile. "J'avais demandé une étude pour en chiffrer le coût, je n'ai jamais dit que c'était acquis", poursuit Gaby Charroux. Et l'étude est révélatrice: la gratuité, c'est 570000€ en moins dans les caisses de la régie des transports urbains. Difficile de s'en priver, d'autant que la situation financière de la régie n'est pas toute rose. "C'est un peu comme pour l'eau: en voulant améliorer le service, nous avons grignoté les réserves que nous avions constituées. La différence, c'est que pour cette régie, nous avons la possibilité de voter une subvention d'équilibre.
  • " Autre solution, l'augmentation du "versement transport", acquitté par les entreprises. "À l'heure de la suppression de la taxe professionnelle, elles pourraient peut-être payer un peu plus… Mais nous ne pouvons l'augmenter, tant que nous resterons en dessous de la barre des cent mille habitants." Dans ce domaine, "d'autres solutions", que Gaby Charroux ne veut pas dévoiler pour l'instant, pourraient être trouvées pour augmenter cette recette.
  • ---------------------------------
  • Les tarifsSelon les chiffres communiqués par Gaby Charroux, le prix de l’eau proposé par la régie des eaux est le moins élevé du coin. Avec 1,77 € le mètre cube, il est loin devant la communauté du pays d’Aix (2,12€), Fos-sur-Mer (2,51€), Marignane (2,83€), Istres (2,92€), Aubagne (3,09€), Châteauneuf-les-Martigues (3,11€), Marseille (3,16€), Carry-le-Rouet (3,21€), Sausset-les-Pins (3,33€) et Arles (3,68€).
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  • Conseil Communautaire ce soirDouze questions sont à l’ordre du jour du conseil communautaire de ce soir, à 17h30. Après les débats d’orientation budgétaire des régies de l’eau et des transports, les élus examineront l’installation de panneaux solaires sur les toits des hangars de Croix-Sainte, ou sur un nouveau dépôt de bus.
    Par Éric Goubert

lundi 9 novembre 2009

Supprimer la TP nous contraindra à augmenter les impôts locaux

Publié, par La Provence, le lundi 9 novembre 2009 à 11H38
L'ENTRETIEN DU LUNDI
"Supprimer la TP nous contraindra à augmenter les impôts locaux"
  • Martigues tire sa richesse de la taxe professionnelle acquittée par les entreprises. Alors que cet impôt sera supprimé le 1er janvier par le gouvernement, c'est toute une économie qui pourrait être remise en cause. Gaby Charroux, maire et président de la communauté d'agglomération, fait le point sur ce dossier et sur la réforme des collectivités territoriales.
  • Des projets sont-ils déjà mis en attente en fonction de ces réformes?
    J'ai demandé aux services de travailler sur trois projections possibles, qui tiennent compte de ce que nous savons des projets gouvernementaux. Dans ce domaine, nous sommes dans le flou artistique… et c'est injurieux pour les artistes. On sait que la taxe professionnelle serait remplacée par deux contributions. Celles-ci représenteraient, dans le meilleur des cas, 25 à 30% de ce que nous percevons actuellement, soit 20 à 25 M€. Le reste, 80 M€, serait compensé par l'Etat. Trois scénarios sont possibles. L'un prolongerait la situation actuelle, le deuxième intègre une baisse de 5% par an de cette compensation, ce qui serait une catastrophe, l'autre n'en tiendrait pas compte, ce qui serait difficile. Face à cela, notre capacité d'investissement serait diminuée. De combien? Nous ne le savons pas encore.
  • Comment faire pour trouver de nouvelles recettes?
    Il n'y a pas 36 solutions. Nous n'avons que deux possibilités: augmenter les impôts acquittés par les ménages, ou/et augmenter le prix des services. En matière de taxe d'habitation, l'augmenter d'un point rapporterait 500000€. Pas grand-chose… Pour les prix pratiqués ici, nous ne pourrions pas continuer à proposer la cantine à 1,83€, ou à ne pas faire payer l'enlèvement des ordures ménagères. On pourrait aussi réaliser des économies… ce que nous faisons déjà. Mais rogner sur les services municipaux, c'est abaisser l'offre de services publics rendue à la population. Supprimer la taxe professionnelle, c'est donc surtout une catastrophe pour la population.
  • Et pour les entreprises?
    Mais jamais une entreprise de Lavéra n'est venue me voir pour me dire que cet impôt l'empêchait d'investir! Cet argument, comme d'autres, est malhonnête. On connaît la tactique: on affirme les choses, sans discernement, et tout le monde embraye. La suppression de la taxe professionnelle va de pair avec la réforme des collectivités territoriales. Qu'en pensez-vous? J'entends souvent parler du "mille-feuille administratif"… Mais la structure en commune, département, région, communauté d'agglomération, c'est l'architecture de notre République. La remettre en question, c'est aussi mettre en cause la démocratie locale, pour éloigner les citoyens des centres de décision.
  • Y a-t-il trop d'élus?
    C'est un argument qui revient souvent actuellement… Non, il n'y a pas trop d'élus. Dans les petites communes, ils font gagner de l'argent à l'Etat, en se dépensant presque bénévolement pour faire avancer les choses. J'entends aussi la thèse selon laquelle les élus locaux sont trop dépensiers. Mais quand, avec la communauté d'agglomération, nous investissons 35 millions d'euros par an, ce n'est pas pour nous faire plaisir, mais bien pour répondre à des besoins de la population.
  • Que comptez-vous faire pour faire entendre votre point de vue?
    Nous avons des propositions à formuler. Celles-ci seront reprises dans une lettre que nous allons adresser à la population, à partir 12novembre. Le 20 novembre aura lieu une séance exceptionnelle du conseil municipal, qui sera consacrée exclusivement à ces questions. Enfin, fin janvier, nous organiserons une consultation.
  • Sous quelle forme?
    Nous y travaillons, comme au libellé de la question. Un référendum d'initiative locale ne paraît pas envisageable, puisque celui-ci doit recevoir l'accord du Préfet. Je doute que nous l'obtenions. Mais il y a d'autres moyens, comme l'a prouvé la récente "votation" sur La Poste.
  • D'autres communes sont-elles prêtes à suivre Martigues?
    Des discussions sont en cours. Pourquoi pas? On pourrait même organiser la consultation de la population au même moment. En attendant, partout où j'irais, dans les conseils de quartier comme aux réceptions, je vais m'attacher à convaincre sans cesse la population des dangers qui pèsent sur elle, et sur la mobilisation qui doit maintenant franchir un nouveau cap.
    Par Éric Goubert
LETTRE REMISE A M CAMBESEDES A L'ISSUE DE LA REUNION
du 21 octobre 2009
Martigues le 20/09/2009


A l’attention de Mr Henri Cambessedes Président du conseil de quartier des Laurons.

Objet :
Réunion du 21, préparation du conseil de quartier du 18 novembre.


PLAGES, PORT,
Esplanade/plage coté port.
Le danger de la présence de baigneurs au milieu de bateaux n'est toujours pas pris en considération malgré les interventions répétées de la Société Nautique des Laurons.
Cette plage est toujours marquée "Baignade interdite".
Cette plage, qui n'est pas reconnue comme telle pourrait recevoir quelques plantations, ce souhait a été émis de nombreuses fois.
Plage de la galère : Cette petite plage, en bordure du GR 51 pourrait recevoir un petit aménagement pour sécuriser son accès (quelques escaliers, façon sentier de grande randonnée).
C'est la plage favorite des habitants du quartier.
Plage des Laurons : C'est autour de cette plage que se concentrent les problèmes liés au stationnement. La police passe souvent mais s'arrête peu, il est courant de constater des stationnements illicites dés le matin alors que le parking est totalement libre.
L’aire de jeu en été devient une zone quasiment privée ainsi que la zone ombragée !... (remarques de personnes fréquentant le site)
Port : La disparition des bateaux dès le 1er novembre rend infiniment triste le paysage. Nombreux riverains verraient d’un bon œil la présence hivernale des embarcations, cela donne un peu d’âme et de gaieté au quartier. (Cette demande ne vient pas essentiellement des possesseurs de bateaux)

Voirie - colline:
Le nettoyage n'a pas été très satisfaisant, sans doute le nombre d'incivilités et de plus en plus grand, la police passe assez souvent et pourrait intervenir pour rappeler à l'ordre ceux qui déposent n'importe quoi n'importe ou. A Martigues et surtout dans ce quartier les déchetteries ne sont pas loin. On ne devrait plus trouver d'encombrants et de végétaux (sauf ceux signalés pendant la période de collecte).
Il serait bon de faire un rappel de la règle en matière d’enlèvement de déchets verts.

Plusieurs fois cette année des trous restent longtemps sur la chaussée et c'est d'autant plus énervant lorsqu'ils restent à la suite de travaux neufs de chaussées.
Il faudrait qu'une personne de la mairie affectée au quartier fasse les retours nécessaires aux services concernés pour les anomalies en général. Le N° vert ne semble pas toujours prendre en compte.


Feux de forêt :
Heureusement, pas de feux cet été grâce à la vigilance des pompiers et des comités feux, mais des barbecues ont encore été observés .La police et les pompiers hésitent encore à intervenir, surtout si le feu est loin du massif forestier. Un feu mal éteint sur la plage peut dans la nuit allumer un brasier. Les feux même sur la plage sont interdits.
La signalétique concernant l’interdiction de faire du feu et des barbecues doit être renforcée.

RD9:
Nous souhaiterions avoir un plan simplifié qui nous explique comment on ira à Martigues ou à Saint Pierre et comment on viendra aux Laurons lorsque l’on sera sur la RD9



Déchetterie :
Les camions, (les gros véhicules) qui sortent de la déchetterie ne marquent pas souvent le stop pour se lancer dans la montée. Que peut on faire ? Quel sera le raccordement avec la RD9 ?
*Même chose pour les véhicules légers qui sortent du chemin de la Plaine ST Martin…

L’augmentation de la population du quartier et le chantier EDF entraînent beaucoup de circulation. La vitesse est toujours un problème. Mais certaines zones sont très dangereuses pour les piétons. (Passages étroits route de Ponteau et corniche des Laurons)

Le parking de la Centrale a été transformé en terrain de camping camion cet été. Les conditions de travail des chauffeurs ne semblent pas respectées (hygiène, repos) et de plus c’est en contradiction avec l’interdiction de stationner pour les campings cars.

Eaux usées : Depuis la modification (retour des eaux usées vers Martigues) les odeurs sont fortes et fréquentes, 3 zones régulièrement affectées.
La station de relevage derrière la plage, celle avant de reprendre vers Bonnieu et enfin dans le virage avant l’entrée de la centrale en allant vers Martigues.
La CAPM intervient très fréquemment, y compris sur Bonnieu. Quel est le problème ?

ADSL: Pourquoi avoir attendu si longtemps pour faire une demande de subvention?
Pourquoi c'est la CAPM qui fait cette demande ?
Qui sont les autres partenaires?
La fibre optique, jusqu’où? Comment serons nous raccordé ?
Quel délai ?

PPRT : Le PPRT concernant la zone de LAVERA va être étudié.
Cela suscite quelques questions.
- De quelle manière la population sera-t-elle associée à son élaboration.
- Quelles peuvent être les conséquences sur les riverains.

En espérant que ces remarques faciliteront la préparation des réponses à une partie des questions que pourraient poser les habitants du quartier adhérents ou non au CIQ.

Bien sur la question concernant le restaurant « Les Pieds dans l’Eau » sera posée puisqu’il s’agit du siège de l’association.

ASSEMBLEE GENERALE
Du C.I.Q
Le Dimanche 15 Novembre 2009
A 16 heures
Au Pieds dans l’eau











dimanche 8 novembre 2009

ASSEMBLEE GENERALE DU C.I.Q

Vous qui aimez votre quartier
plus que tout
  • Au point de forcer la vitesse tous les soirs en rentrant du boulot sur la Petite route des Laurons dans l’excitation du retour.
  • Vous qui détestez qu’on le pollue en crachant sur lui des fumées grasses.
  • Vous que pas même les odeurs les plus répugnantes n’ont jamais fait Envisager de le quitter.
  • Vous qui désirez l’améliorer, mais sans rien changer, pour qu’il garde Son charme, qu’il reste comme lorsque vous vous êtes installés.
  • Bref, vous qui entendez le bruit des vagues et qui voyez bouger les mats des bateaux, qui profitez du vent et des tempêtes plus que tous les autres Martégaux, qui êtes à deux pas de toutes espèces de salades sauvages, et savez les apprécier.
PRENEZ SOIN des LAURONS
Occupez-vous de ce quartier,
venez le protéger, le défendre, discuter de
Son devenir avec le
Comité d’Intérêt de Quartier !
  • Vous aurez la primeur des dernières péripéties de la laborieuse Installation de l’ADSL.
  • Vous apprendrez peut-être à quelle sauce vous risquez d’être mangés, Avec le PPRT, qui se trame en coulisse.
  • Vous serez informés aussi sur les bilans financier et moral de l’association.
  • Vous serez informés des futures Animations.
  • Vous aurez aussi la possibilité de vous inscrire au bureau.
ASSEMBLEE GENERALE
Dimanche 15/11/09 à 16h00 au
Restaurant « Les Pieds dans l’Eau »

mercredi 4 novembre 2009

Incident mineur sur le site de Lavéra !

Incident mineur sur le site de Lavéra !
  • Usine ARKEMA Lavéra
  • Mercredi 3 novembre à 22h00, une légère fuite s'est déclarée sur une bride d'un réacteur produisant du chlorure de méthyle.
  • Cet incident a aussitôt été détecté par les opérateurs de l'unité qui ont procédé à la mise en sécurité du réacteur. La décompression du réacteur s'est accompagnée d'un phénomène sonore sous forme d'un sifflement perceptible à l'extérieur du site.
  • Cet incident n'a eu aucune conséquence notable sur l'environnement.
  • Des investigations sont en cours pour déterminer la cause de cet incident.
  • Les autorités administratives compétentes ont été informées de cet incident.
  • Contact presse : JC Crouzet - Responsable HSEIQ

jeudi 22 octobre 2009

Fuites d'éffluents d'hyrocarbure en mer

Communication de la plate-forme de Lavéra


Suite aux fortes pluies de mercredi après-midi, des entraînements d'hydrocarbure ont eu lieu à la sortie des effluents de la plate-forme de Lavera, provoquant des irisations en mer.
Des barrages flottants ont immédiatement été mis en place pour limiter l'impact et les autorités ont été informées.
La situation est maîtrisée, les arrivées d'hydrocarbure ayant été de courte durée.
Des analyses sont en cours pour rechercher l'origine de cette pollution.


La direction

mercredi 21 octobre 2009

Ineos: un investissement de 250 M€ remis en cause?

Ineos: un investissement de 250 M€ remis en cause?


Publiépar La Provence le mardi 20 octobre 2009 à 14H22

Port-de-Bouc vote contre, Martigues se donne un délai

Ineos avait annoncé cet investissement l'an dernier, et est "surpris" de la réaction des municipalités.

Photo S.D.

  • Avis défavorable du conseil municipal de Port-de-Bouc, décision reportée par les élus de Martigues… Ineos ne s'attendait pas à ce que l'un de ses investissements majeur fasse autant polémique. Il y a un an environ, la direction du groupe l'avait annoncé avec satisfaction: 250 millions d'euros devaient être injectés à Martigues (sans création d'emplois directs), dans l'augmentation de production des unités d'oxyde d'éthylène et d'amines. elles fabriquent des matières premières qui entrent dans la composition de nombreux produits destinés au Bâtiment et à l'automobile: antigel, solvant, encre,etc.
  • Un marché qui se porte bien, et pour lequel Ineos a trois sites de production en Europe. Et c'est justement sur le site de Lavera qu'Ineos avait décidé de miser. Alors que l'enquête publique se termine aujourd'hui, la direction locale a donc été surprise par l'attitude des deux municipalités. Et si elle n'a pas réagi face au vote de Port-de-Bouc, dont elle aurait simplement ignoré la date du conseil municipal, elle a demandé un rendez-vous en urgence à la municipalité de Martigues.
  • Alors que sa commission "environnement" avait rendu un avis défavorable, le maire Gaby Charroux a préféré attendre un complément d'information avant que la Ville ne rende son verdict définitif. Un rendez-vous serait prévu dans la semaine. "Ces deux unités existent depuis toujours à Lavéra, explique la direction d'Ineos. Les produits fabriqués sont connus. Nous avons été surpris par les réactions des deux municipalités". Même si leurs avis, qui seront inclus dans l'enquête publique, ne sont que consultatifs, la direction de l'entreprise n'aurait aucun intérêt à ce que Martigues suive l'avis exprimé en fin de semaine à Port-de-Bouc. Un revirement est-il envisageable? Pour Port-de-Bouc, il est sans doute trop tard. Pour Martigues, la réponse est attendue dans les prochains jours.

    ---------------------------------

    "C'est vital"

  • Pour la direction locale d'Ineos, qui se souvient avoir lutté au sein de son propre groupe pour imposer cet investissement à Lavéra plutôt qu'ailleurs, cet investissement est d'une importance capitale. "C'est tout simplement vital. Si cet investissement était remis en cause, c'est l'ensemble du site de Lavéra qui en souffrirait", affirme-t-elle.
    Par Éric Goubert

Azur chimie ferme

Azur chimie ferme, 100 salariés en colère

Publié le mercredi 21 octobre 2009 à 07H09

  • ICIG, la holding qui détient la société Azur chimie (ex Atofina, puis Albemarle) a annoncé officielement aux 100 salariés du site de Port-de-Bouc la fermeture pour le 31 décembre.
  • Après un premier conflit en juillet dernier, les salariés sont remontés contre leur direction, et ont décidé de retenir sur place , le représentant de l'actionnaire venu leur annoncer la nouvelle.
  • Il s'apprêtait à passer hier soir une deuxième nuit dans un bureau.
    La Provence

Message modifié le 04 decembre 2010 suite à une plainte!

Essai des sirène "Alerte gaz" du mercredi 21 octobre 2009

Essai des sirène "Alerte gaz" du mercredi 21 octobre 2009
  • Suite a un problème technique rencontré lors du dernier exercice d'alerte gaz,
    (les sirènes sur la raffinerie n'ont pas correctement fonctionné)

    Nous allons effectuer des essais de déclenchement des sirènes ALERTE GAZ

    Le Mercredi 21 octobre 2009 entre 12h00 et 12h15


    merci de votre attention



    Frédérick AMIET
    Service intervention Plateforme de Lavera

mardi 13 octobre 2009

Mauvaise passe pour Naphta



Mauvaise passe pour Naphta




Publié le mardi 13 octobre 2009 à 09H46
Le site a rencontré hier un nouveau problème technique entraînant d'abondantes fumées

  • Dès 6h30, d'épaisses fumées noires étaient visibles à plusieurs kilomètres à la ronde. Elles sont liées à une coupure d'électricité.
    Photo C.N.



  • Hier matin, de nombreux riverains du pourtour de l'étang de Berre ont cru à un incendie. Il faut dire que les épaisses fumées noires qui s'élevaient depuis 6h30 du site industriel de Lavéra étaient réellement impressionnantes. Elles étaient, d'ailleurs, visibles depuis Marseille. Si le site pétrochimique a bien connu un nouvel incident, ce n'était pas un incendie. "Il s'agit d'un problème purement technique, nous indiquait hier Marc Bayard, le directeur du site. Une des deux alimentations électriques de 63000 volts a, pour une raison qui était toujours indéterminée hier, été interrompue, entraînant la coupure de l'alimentation de deux des quatre chaudières du site."



  • Les importantes fumées à la torche sont liées d'une part, au dégazage des installations, et d'autre part, à cette situation exceptionnelle de manque de vapeur qui n'a pas permis d'éviter ces fumées noires. Afin de mettre en place la meilleure organisation de coordination et d'intervention possible, l'industriel a d'ailleurs déclenché son Plan d'organisation interne (POI). L'incident a été maîtrisé dans l'après-midi et le site a pu reprendre une activité quasi-normale en soirée.



  • L'enquête menée en interne permettra de déterminer si cet incident est en lien avec l'explosion de tuyauteries du 5 septembre dernier. "Dans ces cas-là, il n'est pas rare d'enchaîner des incidents techniques car les installations ont souffert", prévient Marc Bayard.



  • Un employé du site, qui se trouvait dans les étages supérieurs de l'installation a été légèrement incommodé par les fumées. Il a subi des examens complémentaires à l'hôpital mais son état de santé n'inspirerait pas d'inquiétude.



  • D'un point de vue environnemental, l'incident ne sera pas neutre. Car même si les fumées dégagées sont, selon la direction du site, "non toxiques", elles sont équivalentes à plusieurs milliers de poêles à mazout fonctionnant, en même temps, au-dessus de nos têtes.



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  • Et les vannes ?



  • Les révélations de La Provence sur des vannes défectueuses fabriquées en Chine pour le compte d’un grossiste régional ont fait leur chemin.




  • Actuellement, tous les sites industriels procèdent à un inventaire complet sur leurs installations.



  • Chez Naphtachimie, l’inventaire devrait être achevé à la fin du mois. Ce type de vannes est présent à environ un millier d’exemplaires mais toutes ne sont posées sur des circuits critiques. Pour procéder à leur remplacement, il faudra vraisemblablement compter entre 4 et 6 mois.
    Par Stéphane Rossi

lundi 12 octobre 2009

Torche à Naphtachimie




Suite à un défaut électrique sur une ligne haute tension,

une partie des installations du site a subi

une coupure de courant ce matin, à 6h30.



  • La Centrale Sud de Naphtachimie a été fortement perturbée avec l'arrêt de deux des quatre chaudières en service, entraînant un délestage vapeur avec des réductions d'allures, voire des arrêts des autres installations du site.

  • Un opérateur a été légèrement intoxiqué par des émanations de fumée au moment de l'incident, alors qu'il se trouvait dans les étages supérieurs de l'installation.

  • Le Plan d'Opération Interne a été déclenché pour gérer la situation.

  • Les importantes fumées à la torche sont liées d'une part, au dégazage des installations, et d'autre part, à cette situation exceptionnelle de manque de vapeur général qui n'a pas permis d'éviter les fumées noires.

  • La remise en service de l'alimentation électrique et des chaudières est en cours et devrait permettre le retour à une situation normale dans la journée.

  • Nos équipes s'emploient à terminer la manoeuvre dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.

  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès de la population avoisinante pour les épisodes de fumées de torche occasionnés.



    La Direction Naphtachimie

mardi 6 octobre 2009

Etablissement de Lavéra

Lavéra, le 6 octobre 2009

Incident sur le site Arkema de Lavéra
  • Ce mardi 6 octobre à 15h45, une fuite s’est produite au niveau d’un joint de brides sur une tuyauterie de chlore. Rapidement localisée par les détecteurs de chlore présents dans l’installation, cette fuite a été aussitôt interrompue par l’action des opérateurs.
  • Par mesure de précaution, le personnel du site a été confiné.
  • Cet incident n’a pas eu d’impact sur l’environnement.
  • L’indice "matières dangereuses relâchées" de cet incident, selon la définition du Ministère de l'Écologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, est évalué au niveau 1 sur une échelle qui en comporte 6.
  • Les autorités administratives compétentes ont été informées de cet incident.


    Le site Arkema de Lavéra, spécialisé dans la chlorochimie, fabrique du chlore, de la soude, du chlorure de vinyle, des chlorométhanes et du chlorure ferrique, des produits qui trouvent de multiples applications dans de nombreux secteurs notamment l’industrie pharmaceutique, le traitement de l’eau, le bâtiment et l’automobile.

    Ce communiqué de presse s’inscrit dans le cadre du programme Terrains d’entente® développé par Arkema en cohérence avec la démarche de communication à chaud initiée par l’Union des Industries Chimiques et le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer. Cette démarche vise à informer le plus rapidement possible la société civile lors de la survenue d’un incident, même mineur, sur un site industriel
    .
  • Contacts presse : Nathalie Feissel 04 42 42 74 58 – Jean-Christophe Crouzet 04 42 42 74 48

lundi 28 septembre 2009

Eric Diard: "Je suis inquiet pour la sécurité des sites industriels"


Publié le lundi 28 septembre 2009 à 11H16

L'ENTRETIEN DU LUNDI / Le député-maire est très impliqué dans les actions environnementales

Le député a écrit à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, pour lui faire part de ses inquiétudes sur la sécurité du site de Lavéra.


Eric Diard est de tous les combats. Député, maire de Sausset, rapporteur de la commission bruit à l'Assemblée… Le politique qu'il est mouille la chemise et va davantage investir le terrain, histoire d'expliquer, au nom de l'UMP, la décision gouvernementale de créer une taxe carbone. La semaine dernière, il a écrit à Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie pour lui faire part de ses inquiétudes sur la sécurité industrielle du site de Lavéra.

La Provence: Pourquoi avoir saisi la ministre?
Eric Diard: Parce que la situation est devenue très préoccupante. Avant, on avait un vilain petit canard qui s'appelait Total sur la zone. Aujourd'hui, malheureusement, les faits se sont déplacés sur le site de Lavéra. Ces dernières semaines, les incidents plus ou moins graves s'y sont succédé. Il me semble que la sécurité sur ce site, un des plus grands d'Europe, n'est plus correctement assurée.

Vous réclamez un audit. Est-ce indispensable?
E.D.: Ce site, à l'heure actuelle, ne remplit plus toutes les conditions de sécurité pour les gens qui y travaillent et pour ceux qui habitent aux alentours. Les syndicats, les employés et les élus sont inquiets et c'est légitime.

Selon vous, quelles sont les causes de ces incidents?
E.D.: Il y a quelques mois, Ineos a expliqué avoir des problèmes de trésorerie et a demandé au ministre de l'Environnement, qu'elle l'autorise à différer certains investissements destinés à réduire de 50% les émissions de dioxyde de soufre et 40% celles des oxydes d'azote. Ils n'ont pas eu cette autorisation. Les syndicats déplorent le manque de personnel sur ces sites, le manque d'entretien aussi. Il ne faudrait pas que les économies de bouts de chandelles aient des conséquences sur les populations et l'environnement.

Concernant les Plans de prévention des risques technologiques (PPRT), les riverains des usines à risques déplorent le fait de devoir payer pour protéger leurs maisons. Qu'en pensez-vous?
E.D.: Pour l'instant, rien n'est figé. Le rôle d'un parlementaire c'est, justement, de faire remonter les problèmes afin d'y remédier. Mais dans ce dossier, chacun doit prendre ses responsabilités car tout le monde en a une: l'Etat, les communes et les industriels. Peut-être que l'Etat aurait dû être plus exigeant, peut-être que telle ou telle municipalité aurait dû prévoir que telle ou telle maison était peut-être trop près d'un site à risque. Ce n'est pas une critique, on ne peut pas réécrire l'histoire. Mais on ne peut pas toujours se défausser sur l'Etat. Il faudra donc que l'on trouve des solutions équitables.

Vous pensez notamment à un effort financier des industriels et, plus particulièrement, de Total à La Mède?
E.D.: Total est une entreprise privée qui fait beaucoup de bénéfices. C'est elle qui les encaisse et pas l'Etat. Dès lors, je considérerais normal que Total participe davantage à ce plan d'aide aux riverains. On ne peut pas toujours se retourner vers l'Etat.

Et la taxe carbone?
E.D.: C'est devenu une nécessité pour sauver notre planète. Peut-être a-t-elle été mal comprise car sa création a peut-être été mal expliquée. Mais nous allons nous rendre sur le terrain pour l'expliquer à nos concitoyens. Et vous verrez, personne ne sera lésé.
Par Stéphane Rossi
Mobilisés pour l'avenir de la Poste


Publié le lundi 28 septembre 2009 à 11H11

La votation citoyenne contre la privatisation de la Poste démarre aujourd'hui jusqu'au 3 octobre
Une urne sera installée à l'hôtel de ville, mais aussi dans les mairies annexes. Des "caravanes itinérantes" circuleront aussi pour faire voter les citoyens.


Le gouvernement veut changer le statut de la Poste pour la privatiser, êtes-vous d'accord avec ce projet?" C'est l'intitulé du bulletin de vote que l'on pourra trouver à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 3octobre, à l'hôtel de ville, dans les mairies annexes ainsi que dans plusieurs lieux publics de Martigues.

Cette "votation citoyenne" a été lancée à travers la France par le comité national contre la privatisation de la Poste. Une démarche particulièrement suivie à Martigues. La municipalité (PC) apportera toute la semaine son aide logistique et matérielle et son soutien politique. "Des urnes seront installées à l'hôtel de ville, mais aussi dans les mairies annexes de Lavéra, La Couronne, Croix-Sainte. Des élus seront par ailleurs mobilisés pour inciter les usagers à voter", indique Henri Cambessedes, premier adjoint et président du collectif de défense des services publics, pour qui cette votation "n'est pas l'affaire des postiers, mais celle de tous." "Il sera également possible de voter dans de nombreux commerces, équipés pour cela, il y aura même, ponctuellement, des bureaux itinérants afin d'élargir l'amplitude horaire du vote, pour que tout le monde puisse avoir l'occasion de se prononcer", ajoute Mireille Bouchelloug, postière, déléguée CGT qui insiste: "Nous ne sommes pas dans des revendications salariales mais dans la défense de ce service public."

Les élus, donc, mais aussi les syndicats, les retraités CGT qui interviendront dans les foyers et bien sûr les postiers qui se rendront sur le site pétrochimique de Lavéra: tous seront mobilisés dans les quatre coins de la ville. Au niveau national, le dépouillement se déroulera le samedi 3 octobre. "Tous les bulletins doivent être ramenés avant 15h à l'hôtel de ville de Marseille", indique encore Mireille Bouchelloug. Après cette heure butoir, les résultats tomberont. "Cette votation citoyenne ne peut pas être un échec, ni à Martigues, étant donné la mobilisation qui existe, ni sur le plan national, quand on pense aux conséquences que cela pourrait avoir, insiste Henri Cambessedes. Les usagers n'ont rien à gagner avec ce projet de privatisation de La Poste, les salariés, eux, ont tout à perdre."

A Fos aussi

La municipalité de Fos soutient également ce mouvement de protestation contre la privatisation. Pour René Raimondi, le maire de Fos-sur-Mer et conseiller général, "ce projet de transformer la Poste, service public postal en société anonyme est encore une manière pour l'État d'envisager à terme la privatisation définitive d'un service public."
Il y a quelques mois déjà, le maire s'insurgeait contre la fermeture partielle du bureau de Poste du centre-ville. Aujourd'hui, il invite donc ses administrés à voter.

En amont de la consultation nationale du 3 octobre, les Fosséens pourront du 28 septembre au 3 octobre participer à la votation citoyenne en se rendant sur les lieux de vote suivants: Mercredi 30 septembre de 10h à 12h: Bureau de Poste Fos République – Bureau de Poste Fos Principal – Hôtel de Ville Samedi 3 octobre de 10h à 12h: Bureau de Poste Fos Principal – Hôtel de Ville – Place des producteurs – Intermarché – Centre Commercial des Vallins. Caravane itinérante de 16h15 à 17h: Aujourd'hui: groupe scolaire Hérail, demain: groupe scolaire Gerachios, jeudi 1er octobre: groupe scolaire du Mazet et vendredi 2 octobre: groupe scolaire de la Jonquière .
Par Stéphanie Durand

vendredi 18 septembre 2009

Malveillance ou accident : le pipeline de saumure arraché

Malveillance ou accident : le pipeline de saumure arraché


Publié le vendredi 18 septembre 2009 à 14H10










C'est la partie sous-marine de ce pipeline qui a été détruite entre lundi et mardi.
Photo Serge Guéroult






  • Le chantier de construction du pipeline destiné à rejeter la saumure de l'entreprise manosquine Géostock dans le golfe de Lavéra vient de subir un sérieux coup d'arrêt. En effet, dans la nuit du 14 au 15 septembre, un navire, pas encore identifié, a arraché une grande partie de l'ouvrage sous-marin. Le choc a été si brutal que c'est la structure même de l'édifice qui est menacée.


  • "Le dernier tronçon de 100 mètres est très endommagé, résume Jean-Michel Noë, le président du groupe Géostock. L'estimation des dégâts est difficile à établir pour l'instant car nous n'avons pas pu faire d'inspection précise en raison des conditions météorologiques défavorables. Tout ce que l'on peut dire à ce stade, c'est qu'il a fallu une force considérable pour arracher le tronçon."


  • Pour l'entreprise, l'incident est d'autant plus difficile à comprendre que le pipeline est situé dans une zone peu profonde, excluant de fait le passage des pétroliers et autres porte-conteneurs. Les chalutiers n'ont, en outre, pas le droit de tirer leurs filets dans les eaux proches de la côte. "Et de toute façon, le site est balisé et signalé comme étant en travaux. Il ne devrait donc y avoir aucun passage dans cette zone", poursuit Jean-Michel Noë.


  • L'hypothèse d'une malveillance n'est donc pas exclue. L'entreprise chargée du chantier, la Suburbaine, a signalé l'incident à la brigade côtière mixte et fluviale de la gendarmerie qui a ouvert une enquête. "Les gendarmes doivent plonger pour inspecter le site et on verra, à compter de cet instant ce que l'on peut faire", poursuit Jean-Michel Noë. Une plainte devrait également être déposée par l'entreprise d'ici peu. Toujours est-il que les travaux de réparation s'annoncent difficiles et vraisemblablement coûteux. "On ne sait pas si l'on pourra réparer sous l'eau ou s'il faudra tirer les 500 mètres de pipeline qui ont déjà été installés sous l'eau", conclut le président de l'entreprise. Le chantier lui, prendra vraisemblablement plusieurs semaines de retard.


  • S.R.

jeudi 17 septembre 2009

Torche Naphtachimie ce matin

Torche Naphtachimie ce matin
  • Lors des opérations de démarrage en cours du vapocraqueur, un compresseur de gaz de l'unité a calé, provoquant d'importantes fumées à la torche.
  • Nos équipes s'emploient à redémarrer ce compresseur dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour les épisodes de fumées de torche occasionnés.

La Direction Naphtachimie

Encore un accident sur le site pétrochimique

Publié le mercredi 16 septembre 2009 à 12H14
  • Cette nuit, au cours d’une opération de remplissage des cuves de pétrole du site pétrochimique de Martigues, une importante quantité d’hydrocarbure s’est retrouvée au sol. Les opérations de pompage sont en cours.
  • Ce sont les pompiers internes de l’usine qui se chargent actuellement des opérations. C’est le 5e incident enregistré depuis le mois d’août sur cette plate-forme, le 3e en 10 jours.
    La Provence

mercredi 16 septembre 2009

Naphta redémarre mais
l'accident fait encore du bruit



Publié le mercredi 16 septembre 2009 à 09H42




La CGT va déposer plainte, les élus grondent






Le site pétrochimique de Naphtachimie redémarre cette semaine.
Pour Arkema, ça attendra encore un peu.
Photo Serge Guéroutl





  • Après l'incident du 5 septembre dernier, l'activité industrielle reprend son cours sur le site pétrochimique de Lavéra. Naphtachimie vient d'indiquer que son vapocraqueur était "en cours de redémarrage". Pour autant, l'affaire de l'incident, ou plutôt la série d'incidents entourant le pôle pétrochimique est loin d'être close et prend désormais une tournure politique.

  • Ainsi, après l'administration des installations classées (la Dréal, ex-Drire) qui a demandé au préfet qu'un audit de sécurité soit diligenté sur le site, Eric Diard, le député-maire (UMP) de Sausset, va interpeller à son tour la ministre de l'écologie (La Provence du 12 septembre). Hier, c'est Gaby Charroux, conseiller général et maire de Martigues, qui s'est ému de la succession des incidents sur le site. "Aujourd'hui, l'audit me semble indispensable. Même si des efforts sérieux ont été entrepris dans les industries, on a eu une succession d'incidents qui interpellent. Même le directeur de la Dréal l'a dit en public, la situation du site le préoccupe". Outre les incidents, c'est la communication des industriels qui est remise en cause.

  • Ainsi, si Naphtachimie a bien informé la mairie (mais c'était un samedi soir), Arkéma ne l'a pas fait. Ou tardivement. "Nous avons proposé la mise en place d'un système d'information quasi-automatique sur les incidents, quels qu'ils soient, ajoute l'élu. Nous aimerions également que la direction du site explique, lors des réunions de quartiers, ce qui s'est passé". Jointe hier, la direction d'Arkema "ne comprend pas l'émoi suscité" par son dernier incident. Selon elle, l'industriel n'a pas à communiquer sur tout. Même si, comme l'indiquent ses communiqués de presse, "il s'inscrit dans le cadre d'un programme de réaction à chaud visant à informer le plus rapidement possible la société civile lors de la survenue d'un incident, même mineur."

  • La montée en épingle de ces incidents est-elle alors, un simple délire de journaliste? Pas vraiment à en juger les réactions des politiques, des riverains qui sont demandeurs d'information et des syndicats qui ont révélé l'affaire. Ainsi, les élus demandent "plus de transparence" pour leurs administrés et la CGT de la plateforme pétrochimique, toujours très prompte à communiquer, a indiqué, hier, qu'elle allait déposer plainte vendredi pour "mise en danger des salariés". "Nous mettons tout en oeuvre pour que la sécurité des hommes, des installations et des populations environnantes devienne une priorité", indique le syndicat. Pour la CGT, "cette sécurité est de plus en plus fragilisée compte tenu des politiques de réduction des coûts exigés par les actionnaires".

  • Une politique dénoncée également par Gaby Charroux pour qui "la réduction des coûts ne doit pas se faire au détriment de la sécurité". Une position réfutée sans cesse par les industriels. Mais face à la multiplication des incidents, personne ne pourra faire l'impasse sur une concertation commune sur les procédures d'alerte. Comme le dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir.------------------------------------------------


  • Les industriels doivent-ils communiquer ?

  • Que gagne réellement un industriel à communiquer? Difficile à quantifier car c'est essentiellement en terme d'image que l'intérêt peut se mesurer. L'Erika, AZF, la crise de la vache folle… sont autant d'exemples de communication de crise ratée. En revanche, certains industriels ont compris la nécessité de communiquer toujours plus. Parmi eux, LyondellBasell, un modèle du genre. Du conflit social au simple incident, la direction de l'entreprise a, toujours, joué la carte de l'ouverture envers la population et les médias.

  • Naphtachimie, dont le directeur Marc Bayard n'hésite jamais à rappeler son interlocuteur, a réalisé des progrès considérables et se veut transparent. Géostock, dont le projet d'enfouissement d'un pipeline au large de Lavéra (photo) a été critiqué par le maire de Fos et conseiller général René Raimondi, nous a immédiatement ouvert ses portes afin de faire connaître son projet. Total La Mède, dont nous avons maintes fois dénoncé le manque de transparence dans ces colonnes, a opéré un revirement de tendance avec le changement d'une partie de ses équipes de direction.

  • Pour d'autres, sans parler d'omerta, la ligne directrice n'est, clairement pas, de prendre la parole et de communiquer à tout bout de champ. Tant pis pour la population, toujours plus sensibilisée aux notions de sécurité et d'environnement et dommage pour l'industriel. En témoigne la levée de bouclier suscitée par les révélations de nos articles autour des ratés de communication de ces derniers jours.
    Par Stéphane Rossi

mardi 15 septembre 2009

"Nous sommes là pour protéger les populations des risques"



L'ENTRETIEN DU LUNDI


Publié le lundi 14 septembre 2009 à 10H30





Gilbert Sandon, directeur de la Dréal, évoque le PPRT de Total La Mède




Pour Gilbert Sandon, le directeur de la Drire (Dreal) en Paca,
Les PPRT ont pour objectif de protéger les populations.
Photo S.R.





  • Depuis la transcription en 1987, de la directive Seveso en droit français, la cohabitation industriels-riverains n'avait jamais connu de profond bouleversement. Mais l'accident d'AZF, à Toulouse, a, fort heureusement, remis en cause l'immobilisme qui a semblé bercer les politiques. Cette prise de conscience se traduit, notamment, par l'élaboration de nouveaux plans de préventions des risques technologiques (PPRT. Les conséquences ne sont pas anodines.


  • La Provence: Ces plans de prévention, n'arrivent-ils pas trop tard?
    Gilbert Sandon: Il n'est jamais trop tard. C'est vrai que l'accident d'AZF en 2001, a réveillé les consciences. Jusqu'alors, nos politiques n'avaient pas osé aller plus loin. Le traumatisme de Toulouse a engendré une véritable prise de conscience. Ces PPRT en sont une des conséquences.
    Parmi les mesures préconisées, il a été évoqué des expropriations dans les zones à risque. Plus de 80 propriétés sont concernées sur Martigues et La Mède...


  • G.S.: Effectivement. Ces habitations sont situées dans des périmètres où les effets d'une explosion, d'un incendie ou d'un dégagement toxique seraient mortels. La majorité de ces maisons, situées dans le nouveau plan, étaient déjà mal placées avec le zonage Seveso (zone Z1. On ne peut pas laisser perdurer une telle situation. L'objectif c'est d'éviter qu'un drame ne se produise. Ces plans sont faits pour protéger avant tout, les populations.
    Pourtant, on a longtemps autorisé ces gens-là à vivre dans les zones à risques. G.S: Oui. Mais le message qu'il faut faire passer, c'est que ces gens ont vécu dangereusement. On ne peut plus laisser la situation en l'état.
    La Mède est-elle un cas à part?


  • G.S.: Pour nous, il s'agit d'un cas très compliqué. Un peu moins que Saint-Menet à Marseille, où l'urbanisation autour du site est plus importante, mais tout aussi délicat. C'est pour cela qu'il s'agit d'un des premiers PPRT à être mis en oeuvre. Il est évident que si c'était à refaire, le site de Total ne serait pas implanté là. Mais on ne peut pas refaire l'histoire.
    Quelles autres mesures seront préconisées?


  • G.S.: Il est, pour l'instant, prématuré de tout évoquer car c'est la concertation, actuellement en cours, qui permettra de les définir. On peut imaginer de conforter les habitations situées dans des zones moins risquées. Il peut s'agir de moyens simples, comme renforcer l'isolation pour se protéger des effets thermiques, les doubles vitrages, la pose de films sur les vitrages pour éviter les bris de verre en cas d'explosion, la création d'une pièce de confinement en cas de dégagement toxique…
    Mais qui paiera?


  • G.S.: Le législateur a prévu que, dans les cas d'expropriation, les propriétaires soient indemnisés à la valeur du marché pour que personne ne soit lésé. Pour les mesures de renforcement, il est, pour l'instant, prévu un crédit d'impôt à hauteur de 15% mais rien n'est figé et des discussions sont encore en cours à ce sujet. Là encore, la concertation permettra d'apporter des solutions satisfaisantes. Il faut que la population nous fasse remonter, par l'intermédiaire de leurs élus, leur opinion. Si l'on a des idées, une fois encore, la rencontre avec les élus, les associations, les riverains… nous permet d'avoir des idées que nous n'aurions peut-être pas eues. La Dréal est une force de proposition, certes, mais nous sommes aussi là pour écouter et faire évoluer ces dispositifs.
    Quel est l'échéancier prévu?


  • G.S.: Nous travaillons sur ce PPRT depuis 5 ans. Mardi (demain), nous présenterons le PPRT à La Mède (18h15) et débattrons avec les riverains. Puis, après la concertation, plusieurs mois seront nécessaires avant sa validation d'ici fin 2011.


  • A la MèdeUne réunion de concertation sur ce sujet est organisée demain soir, à partir de 18 heures, à la salle des fêtes de La Mède. Le dossier sur les PPRT et les cartes des risques et habitations concernées sont consultables sur le site Internet suivant: www.pprt-paca.fr (dans l'onglet "les PPRT", sélectionnez Total La Mède.

    Par Stéphane Rossi

Communiqué de Presse NAPHTA CHIMIE Lavéra,

Communiqué de Presse NAPHTA CHIMIE Lavéra,
le 14 septembre 2009
Objet :
Redémarrage des unités suite à l’accident sur réseau vapeur du 5
septembre 2009

  • Suite à l’accident survenu sur le réseau vapeur Naphta chimie le 5 septembre dernier, nous redémarrons le vapocraqueur cette semaine.
  • Nos équipes s'efforcent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage, et surtout d'en limiter la durée. Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès de la population avoisinante si, malgré toutes les précautions prises, des nuisances éphémères pouvaient venir ponctuer ces opérations de redémarrage.
  • A cette occasion, par souci de transparence de l’information vis à vis de la population, nous revenons sur les circonstances de cet accident, pour permettre de mieux en comprendre la nature.

    Historique :
  • Le samedi 5 septembre 2009, à 15h09, une tuyauterie de vapeur moyenne pression (25 bars), à l’entrée d’un atelier du site, s’est brutalement rompue et s’est retournée sur elle-même.
  • Plusieurs tuyauteries voisines ont été endommagées, en particulier une tuyauterie d’éthylène, ce qui a déclenché une légère fuite.
  • Il n’y a pas eu de victime. L’intervention efficace des équipes du site a permis de rapidement contrôler la Situation, et d’éviter un sur-accident.
  • L’ensemble des tuyauteries et de leurs supports affectés par l’accident a été inspecté et réparé, afin de permettre le redémarrage des installations à partir de cette semaine

    Origine :
  • La raison de la rupture de la tuyauterie vapeur 25 bars est un « coup de bélier » (contact entre l’eau et la vapeur entraînant une brusque et forte montée en pression), survenu lors des opérations de mise en service effectuées par les équipes d’exploitation de l’atelier concerné.
  • Il est apparu au cours de l’enquête interne que la tuyauterie de vapeur en amont des vannes d’isolement à l’entrée de l’atelier contenait de l’eau au moment où la vapeur a été mise en circulation. Ceci constituerait la principale cause technique de la rupture. Les circonstances exactes doivent encore être confirmées par les expertises et diverses enquêtes en cours.
  • Nous tirons d’ores et déjà un enseignement de cet accident, avec des mesures immédiates qui ont été mises en place pour le redémarrage.
  • La sécurité du personnel du site et des populations avoisinantes reste notre objectif prioritaire.
    La Direction Naphta chimie

dimanche 13 septembre 2009

La polémique enfle sur la transparence des industriels

Publié le samedi 12 septembre 2009 à 13H39

La justice s'est auto-saisie, le député Diard interpelle le ministre

Trois accidents depuis cet été: la situation devient préoccupante sur le complexe pétrochimique.
Photo Patrick Nosetto

  • On appelle cela la transparence. En cas d'accident grave, les industriels ont une obligation d'informer les populations. Pour cela, ils s'appuient sur des "relais" que sont les mairies et les médias. Lorsque l'incident est moins "grave", deux solutions s'offrent à eux: faire le moins de bruit possible ou aller plus loin dans la transparence en informant leurs voisins par les mêmes relais que lors de l'accident majeur.
  • Ce cas, c'est, en théorie, celui d'Arkéma, entreprise engagée dans le programme "Terrains d'entente", sous la houlette du ministère de l'Environnement. En théorie, car la presse n'a été informée de l'incident que par le syndicat CGT et les services judiciaires n'ont appris l'information qu'à la lecture de La Provence.
  • Ce fut aussi le cas avec l'incident survenu à Naphta chimie le week-end dernier.
  • "Ce problème d'information est un problème ancien que nous avons souvent relevé, s'irrite Ludovic Pilling, vice-procureur de la République en charge des dossiers d'environnement au parquet d'Aix. Les industriels ne voient pas toujours le problème pénal et n'informent pas toujours les services de police. C'est regrettable, surtout lorsqu'il y a des blessés comme à Lavéra et que l'incident peut être qualifié en accident du travail." Pour autant, le procureur ne croit pas en une réelle volonté de "cacher" les informations. "C'est plutôt une absence de réflexe", conclut le magistrat. Soit. Mais cette lacune est plutôt mal vécue par les services de police. "Si l'on veut noircir le tableau, dans le cas d'un accident du travail, entre les faits et le moment où l'on nous prévient, il peut se passer de nombreuses heures." Soit, selon un policier, "le temps de pouvoir cacher des choses", ce qui n'est pas forcément le cas des incidents précités.
  • Pour la Dréal (ex-Drire), chargée d'enquêter et de rendre des comptes au préfet, "rien n'oblige l'industriel à communiquer tout le temps et auprès de tout le monde en l'absence d'incident grave", relativise Gilbert Sandon, son directeur. "Mais c'est un conseil que nous leur donnons, au titre des bonnes relations qu'ils peuvent entretenir avec les communes ou les médias, témoigne un inspecteur des installations classées. Sauf qu'ils ne le font pas souvent!
  • Une enquête ouverte

  • Ainsi, contrairement à LyondellBasell toujours prompt à communiquer, dans le cas d'Arkéma, ce sont les syndicats qui ont appris à la mairie, l'existence de l'accident et ses quatre blessés.
  • Ce manque de transparence, tout comme "la succession des incidents sur le site pétrochimique", a conduit le député (UMP) Eric Diard à interpeller le ministre de l'Environnement. "Je constate que depuis des mois, les accidents se succèdent, explique-t-il. Ils mettent en péril la sécurité de ceux qui travaillent sur le site et les populations. Je suis inquiet. Peut-être faudrait-il y faire un audit car ce site ne semble plus présenter toutes les garanties de sécurité nécessaires".
  • Selon nos informations, cette demande aurait déjà été déposée par l'inspection des installations classées sur le bureau du préfet. Ce dernier pourrait prendre une décision d'ici la fin du mois. Hier soir, on apprenait que le parquet d'Aix s'était saisi de l'incident. Une enquête en préliminaire pour "accident du travail" a été ouverte.
  • Par Stéphane Rossi

Plages des Laurons