vendredi 30 avril 2021

1er MAI

 

MANIFESTATION DU 1er MAI

 

La tradition du

Défilé maintenue

Le traditionnel défilé du 1emai aura lieu ce samedi à Martigues.

Malgré le contexte de crise sanitaire, les organisations syndicales CGT13,

FSU13, Solidaires 13, UNL 13 et FSE 13 appellent les travailleurs à manifester pour :

 "s’engager avec détermination pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde".

Elles dénoncent de

"trop nombreux plans sociaux, des restructurations injustifiées",

        Mais aussi un  

         "chômage de masse et une précarité grandissante".

Les organisations demandent

aussi en urgence "un plan de soutien en direction de la jeunesse".

Autant de revendications qui seront au premier plan de la journée de mobilisation du 1er Mai.

 

À Martigues, le rassemblement est prévu

à 10h, au départ de la place Jean-Jaurès.

 

 

Cette année, le défilé sera masqué. Rendez-vous demain

à 10h, Place Jean-Jaurès.



 


Déconfinement Les quatre étapes Du plan Macron

 

Déconfinement

Les quatre étapes

Du plan Macron





Comment le pass sanitaire fonctionnera-t-il ?

N’y a-t-il pas de risque d’une société sanitaire à deux vitesses 

avec les vaccinés et les autres ?

Je tiens beaucoup à l’unité de la Nation. Sur le plan sanitaire, chaque innovation a été accessible à tous.

Les tests sont gratuits en France. Très peu de pays sont dans ce cas. Nous n’avons laissé personne au bord de la route. La République et l’État Providence ont été au rendez-vous. Le "quoiqu’il en coûte", c’est aussi ça.

Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis.

Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l’utiliser.

Comme il en va de nos libertés publiques, le Parlement se saisira de la question. Le débat doit être ouvert. Ce pass, qui sera papier ou numérique, via l’application TousantiCovid, permettra de montrer qu’on est vacciné ou testé négatif dans les deux jours qui précèdent. C’est juste et ça ne fracturera pas le pays. Ce sera un outil supplémentaire pour assurer la protection des Français.


collecte des déchets

·        VIE DES COMMUNES

·        30/04/2021 À 08H10

collecte dechets.png 

Martigues :

Fonctionnement de la collecte des déchets pendant les jours fériés de mai

Le service de la Collecte des déchets à Martigues adapte son fonctionnement aux jours fériés du mois de mai 

Samedi 1er mai : Pas de collecte

Samedi 8 mai : Collecte normale

Jeudi 13 mai : Pas de collecte

Lundi 24 mai : Collecte normale


jeudi 29 avril 2021

Ô ma belle au revoir

Les masques sanitaires

 

Les masques sanitaire se jettent en poubelle marron dans le Pays de Martigues

·        CORONAVIRUS

·        29/04/2021 À 16H29



Les masques sanitaires

Se jettent en poubelle marron

Dans le Pays de Martigues

 

Le service de la Collecte du Pays de Martigues informe les habitants de Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre les Remparts, que le masque sanitaire se jette dans la poubelle des ordures ménagères.

Le service de la Collecte indique que les masques sanitaires sont souvent jetés en poubelle jaune par erreur.

Comme pour toutes les erreurs de tri, cela engendre de fortes perturbations dans la collecte puisqu’un bac avec des matières non recyclables n’est pas collecté


Plan de déconfinement, stratégie de vaccination, Plan de relance, pass sanitaire... Emmanuel Macron dévoile les mesure

      Déconfinement :

      "Nous ouvrirons en quatre étapes",

Retrouvez en intégralité l'interview d'Emmanuel Macron       

Dans une interview à La Provence, le président de la République détaille le déconfinement en France et revient sur la vaccination ainsi que sur le plan de relance

Par François Tonneau, envoyé spécial à Paris

"J’ai bon espoir que la France entière pourra passer à l’étape du 19 mai. Les mesures seront nationales, mais nous pourrons actionner des "freins d’urgence" sanitaires dans les territoires où le virus circulerait trop", précise Emmanuel Macron. "J’ai bon espoir que la France entière pourra passer à l’étape du 19 mai. 
Les mesures seront nationales, mais nous pourrons actionner des "freins d’urgence" sanitaires 
dans les territoires où le virus circulerait trop", précise Emmanuel Macron. 
 Plan de déconfinement, stratégie de vaccination, Plan de relance, pass sanitaire... 
 Emmanuel Macron dévoile les mesures. 

Le 31 mars, vous avez annoncé un retour progressif à la normale à partir de mi-mai. Quel est votre calendrier ?
Emmanuel Macron :

L’étape zéro, c’était la réouverture des écoles le 26 avril. Nous avons assumé cette priorité éducative et cette stratégie de vivre avec le virus, y compris face à haut niveau d’incidence, supérieur à celui de nos voisins. Nous ouvrirons ensuite en quatre étapes. Le 3 mai, fin des attestations et des restrictions de déplacement. Le 19 mai, couvre-feu repoussé à 21h et réouverture des commerces, des terrasses et des musées, salles de cinémas et théâtres avec des jauges limitées. Dès le 19 mai, il nous faut retrouver notre art de vivre à la française, en restant prudents et responsables : notre convivialité, notre culture, le sport… Le 9 juin, couvre-feu à 23h et ouverture des cafés, restaurants et salles de sport. Enfin le 30 juin, fin du couvre-feu (voir infographie en fin de papier).


L’idée de déconfiner par territoire est donc abandonnée ?

J’ai bon espoir que la France entière pourra passer à l’étape du 19 mai. Les mesures seront nationales, mais nous pourrons actionner des "freins d’urgence" sanitaires dans les territoires où le virus circulerait trop. À l’heure actuelle, il y a dix départements dans lesquels l’incidence dépasse 400 cas pour 100 000 habitants.

Selon quels critères ces freins seront-ils déclenchés ?

Ils s’appliqueront dans une métropole ou un département en fonction de trois critères : le taux d’incidence qui dépasserait à nouveau 400 infections pour 100 000 habitants, une augmentation très brutale de ce taux et une menace de saturation des services de réanimation. Si cela se produit, le gouvernement, en concertation avec les préfets et les collectivités locales, bloquera les réouvertures.

En octobre, vous aviez fixé le seuil de déconfinement à 5 000 cas par jour, il est aujourd’hui à plus de 30 000. Les conditions sont-elles vraiment réunies pour gagner ce nouveau pari ?

Je n'ai jamais fait de pari sur la santé et la sécurité de nos concitoyens. J'assume d'avoir fait des choix, mais ce ne sont pas des paris. Cela sous-entendrait que ce serait aventureux. Non. Nous avons été éclairés par la science et nous avons fait le choix de mettre l'humain avant tout. Dans l'humain, il n'y a pas que la gestion sanitaire mais aussi tout ce qui fait la vie des femmes et des hommes. La vie de la Nation ne se réduit pas à l'évolution des courbes. Je suis obligé de regarder la conséquence de la fermeture d'une école, quand un enfant n'aura pas un repas par jour ; ou encore la conséquence quand on demande à un commerce de fermer plusieurs semaines. Je sais leur détresse aujourd'hui. Nous devons prendre tout cela en compte.

Qu’est-ce qui a changé ?

La grande différence avec le mois d'octobre, c'est qu'aujourd'hui, nous avons un vaccin qui donne une perspective de sortie durable de la crise. Nous avons vu l'efficacité du couvre-feu -, croisée avec l'arrivée du vaccin en janvier. C'est un vrai changement dans la gestion de l'épidémie.

Assouplirez-vous le télétravail ?     

Le télétravail sera assoupli à partir du 9 juin, en lien avec les partenaires sociaux au niveau des entreprises. De manière plus large, ce que je vous ai présenté aujourd'hui est un projet qui fera l’objet, à partir de lundi, d’une grande phase de concertation à trois niveaux : avec les parlementaires, avec l’ensemble des partenaires sociaux et des professionnels et avec les élus des territoires. A l'issue, le plan sera présenté en détail par le Premier ministre au cours de la semaine du 10 mai.

Comment le pass sanitaire fonctionner a-t-il ? N’y a-t-il pas de risque d’une société sanitaire à deux vitesses avec les vaccinés et les autres ?

Je tiens beaucoup à l’unité de la Nation. Sur le plan sanitaire, chaque innovation a été accessible à tous. Les tests sont gratuits en France. Très peu de pays sont dans ce cas. Nous n’avons laissé personne au bord de la route. La République et l’Etat Providence ont été au rendez-vous. Le "quoiqu’il en coûte", c’est aussi ça. Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l’utiliser. Comme il en va de nos libertés publiques, le Parlement se saisira de la question. Le débat doit être ouvert. Ce pass, qui sera papier ou numérique, via l’application TousantiCovid, permettra de montrer qu’on est vacciné ou testé négatif dans les deux jours qui précèdent. C’est juste et ça ne fracturera pas le pays. Ce sera un outil supplémentaire pour assurer la protection des Français.

Est-ce que la formule que vous nous présentez permettra de ne plus avoir recours à des confinements ?

C’est mon souhait le plus fort, et cela ne date pas d’aujourd’hui. Mais est-ce que je peux vous dire, les yeux dans les yeux, qu’on ne sera plus jamais débordé par ce virus ? C'est impossible. Il semble que les vaccins dont nous disposons sont efficaces face aux variants, mais vous voyez bien que nous en découvrons de nouvelles formes chaque semaine. Il faut donc rester vigilant. Maintenant, notre combat, c'est de vacciner le plus vite possible pour augmenter notre immunité collective. Il faut le faire évidemment en Europe, mais également en aidant l'Afrique et les pays les plus pauvres. Ce n'est pas simplement de la solidarité, c'est aussi de l'efficacité.

C’est-à-dire ?

Le seul moyen d'éviter que de nouveaux variants émergent, c'est de permettre à tous les pays du monde d'aller vers une stratégie d'éradication du virus. C'est pour cela que nous sommes en train de devenir, nous, Européens, le continent leader de la production de vaccins. On est parti moins vite que nos amis américains, mais nous sommes en train de rattraper ce retard à marche forcée. Nous allons produire 250 millions de doses sur notre sol cette année. Nous, Européens, nous en avons d'ores et déjà commandé 2,5 milliards pour cette année. Nous en produirons plus de 2 milliards sur 2022-2023 pour faire les éventuels rappels de vaccination dont on aura peut-être besoin, mais aussi aider tous nos partenaires à vacciner leurs populations et écraser le virus dans leur pays.

Voyez-vous la fin de la crise sanitaire en 2021 ?

Je ne sais pas. S’il n’y a pas de nouveaux variants non maîtrisés, oui. Là où je suis plus optimiste, c’est que nos meilleurs scientifiques et industriels disent que nous serions en capacité, en 80 à 100 jours, de fournir un vaccin permettant d’y répondre. Mais peut-être aurons-nous à vivre avec le virus pendant des années et à nous refaire vacciner chaque année.

Envisagez-vous dès maintenant d'ouvrir la vaccination à tous ?

Pas tout de suite. On peut optimiser le fonctionnement de nos 1700 centres de vaccination. On va continuer à prioriser par âge parce que c’est le plus efficace. La vaccination des plus vulnérables fait baisser la pression sur les services hospitaliers. Mais nous avons des doses en stock. Nous allons donc ouvrir à compter du 1er mai la vaccination à tous les plus de 18 ans qui ont une surcharge pondérale sérieuse (indice de masse corporelle supérieur à 30). J'invite les 2,3 millions de Français concernés à se rendre dans les centres de vaccination dès ce week-end.

Y aura-t-il un bac normal cette année ?

En aucun cas, nous n’aurons des examens et des diplômes au rabais. Qu'il s'agisse du baccalauréat, des bac pro, des BTS ou des examens dans nos universités. Mais nous devons nous adapter. Pour le baccalauréat, certaines épreuves qui devaient se tenir en mars sont passées en contrôle continu du fait de l'épidémie. En revanche, les deux épreuves qui ont des examens terminaux, la philosophie et le grand oral, seront maintenues.

Et les autres examens ?

Pour le bac pro, les épreuves terminales prévues pour juin seront maintenues. Idem pour les BTS, en juin, avec la part de stage et de contrôle continu prévue, mais nous mettrons en place une session exceptionnelle de rattrapage en juillet. Pour tout le reste du supérieur, les examens prévus se tiendront mais à chaque fois qu'il y aura des élèves malades, nous leur permettrons d'avoir des sessions de rattrapage.

Comment sortir des aides et du "quoiqu’il en coûte", sans faire trop de dégâts sur des secteurs très fragilisés ?

J’assume totalement le "quoi qu’il en coûte". Nous avons eu raison de le faire. Durant la crise 2008-2010, la France a eu une récession deux fois moins forte qu’en Allemagne, mais a détruit 7 fois plus d’emplois. Là nous n’en détruisons pas plus, car on a protégé les emplois existants. Le chômage n’a pas explosé, ni les faillites. Les semaines à venir, il faut être très vigilant pour accompagner le redémarrage sans créer de fragilités économiques. Le dispositif d’activité partielle sera maintenu à l’identique en mai et en juin. En mai, pour ceux qui commencent à rouvrir, il y aura les mêmes aides économiques qu’en avril. A partir du 1er juin, l’accompagnement se fera au prorata de la reprise d’activité. On aura une réponse adaptée par secteur. Ce sera du cousu main. Là encore, nous le ferons dans un cadre concerté avec les partenaires sociaux.

Les 750 milliards d’euros promis par l’Europe n’arriveront pas avant septembre. La France va exercer la présidence de la Commission européenne l’an prochain. Allez-vous prendre des initiatives pour fluidifier le système de décision européen ?

Nos procédures sont trop lentes et trop bureaucratiques. Il y aura au cœur de la présidence française la volonté de réformer nos institutions pour les rendre plus efficaces et plus rapides. Mon travail dans les prochains mois, c’est aussi de tout faire pour simplifier les procédures en France."

Comment ?

Dès le début du mois de juin grâce au retour à une vie aussi normale que possible, je veux reprendre mon bâton de pèlerin et aller dans les territoires pour prendre le pouls du pays.

Vous allez refaire un grand débat national ?

Je veux, en lien avec les maires et forces vives de la Nation, inventer un deuxième temps de la relance. Il devra passer par une simplification drastique et une accélération des investissements.

La crise sanitaire a révélé un certain déclassement industriel…

Nous avons tenu pendant des décennies un discours patriotique, sans les moyens. S’il n’y a pas de recherche, s’il n’y a pas d’investissement pour créer des usines, il n’y a plus d’industrie. Depuis quatre ans, nous avons baissé le coût du capital et la fiscalité sur l’investissement productif. Heureusement que nous avons réduit les impôts, y compris en supprimant la part anti-production de l’ISF! Notre pays dissuadait l’investissement. Il dissuadait aussi le travail et c’est pour cela que j’ai baissé l’impôt sur le revenu, augmenté la prime d’activité. Ah, j’en ai entendu sur ces sujets de la part des patriotes aux petits pieds ! Ceux qui vous disent : ’il faut faire des usines en France’, mais vous expliquent que les gens qui réussissent doivent être taxés, alors que la France est déjà l’un des pays d’Europe où la fiscalité est la plus élevée. On a eu raison de stopper cette aberration qui conduisait nos entrepreneurs à s’installer à l’étranger ; on aurait dû faire 10 ou 15 ans plus tôt. Nous avons malheureusement vécu à plein l’absurdité d’un modèle économique qui n’existait plus. On va mettre une décennie pour rebâtir le tissu industriel.

Les Etats-Unis préparent un plan à 1000 milliards de dollars. Ils injectent plus d’argent que nous ?

Il faut aussi, quand on se compare avec le plan Biden, prendre en compte tout notre modèle social, à commencer par les minimas sociaux et l’activité partielle. Quand on y ajoute le plan de relance, la France consacre 20% du PIB à la crise. Les mêmes proportions qu’aux Etats-Unis, qui n’ont pas notre système de solidarité.

Joe Biden va taxer l’argent qui dort chez les plus riches. C’est une solution ?

Cette dette Covid, il faudra la rembourser et nous devrons aussi assumer des investissements d’avenir et équilibrer le fonctionnement courant du pays. Mais tant je serai là, il n’y aura pas de hausses d’impôts en sortie de crise. Nous sommes déjà l’un des pays les plus taxés au monde. Il ne peut y avoir de souveraineté industrielle sans une baisse des impôts de production. Depuis quatre ans, nous avons baissé la contribution des classes populaires et moyennes (100€ de gain de pouvoir d’achat pour un salarié au Smic). La Nation doit reprendre le cours des réformes de modernisation. Ce processus ne peut pas s’arrêter.

Vous allez donc réformer jusqu’au bout ?

Jusqu’au dernier quart d’heure. Ces vingt dernières années, nous avons pris trop de retard. Réformer, transformer, investir, ce sont les conditions pour défendre notre modèle social, ce que nous sommes nous, Français.

En décembre, vous avez laissé planer le doute sur votre candidature à un second mandat. Cette crise a-t-elle conforté ce doute ou l’a-t-elle fait reculer ?

Je me couche avec mes doutes et je me réveille avec des convictions reforgées. Je serai bien intempestif à vous parler de mes ambitions personnelles. Dans la gestion d’un pays, il ne faut pas commettre de faute de temps. Nous avons une nouvelle décennie française à bâtir, qui sera la décennie de notre jeunesse. Si j'ai une ambition, c'est ça. C'est qu'on puisse ensemble, par cette grande concertation que je veux faire à l'été, tourner la page de ce moment de la vie de la Nation. Mon destin individuel n’existe pas si nous n’y arrivons pas, aucun destin individuel ne vaut en dehors d’un projet collectif


Le virus continue à circuler de façon Extrêmement active

La légère décroissance évoquée par le gouvernement n'est pas encore visible à l'hôpital de Martigues où Loïc Mondoloni rappelle l'urgence à respecter les gestes barrières, même en étant vacciné.


Loïc Mondoloni

Directeur général de l'hôpital de Martigues :

"Le virus continue à circuler de façon

Extrêmement active"

Avec 61 patients hospitalisés pour Covid et un certain besoin d'oxygène, rien n'est encore gagné... Le directeur général de l'hôpital Loïc Mondoloni fait le point sur la situation sanitaire.

Quelle est la situation sur le front du Covid ? Est-ce que ce troisième confinement fait vraiment baisser l'épidémie ?      

Si, à l'échelle de la région Sud, on commence à avoir les premiers effets avec un taux d'incidence qui s'est stabilisé, voire commence très légèrement à s'infléchir, comme sur la courbe des hospitalisations, il y a des différences importantes selon les départements. Dans les Bouches-du-Rhône, les données continuent à monter. Aujourd'hui, on compte 61 patients hospitalisés pour raison de Covid. Cela reste un plateau haut, parmi les plus hauts même que l'on ait connu depuis les trois vagues. C'est surtout un plateau long dans la durée, avec des évolutions dans la prise en charge entre l'hospitalisation dite traditionnelle et les secteurs de réanimation où on est parfois à 10-11 patients et jusqu'à 20 personnes qui relèvent de soins critiques. Cela signifie que le virus continue à circuler de façon extrêmement active et qu'il ne faut pas baisser la garde en termes de respect des gestes barrières.

Quel est le portrait-robot des patients admis à l'hôpital ces dernières semaines ?

On est sur une moyenne d'âge de 65 ans sur le début de l'année au niveau des hospitalisations avec 55 % d'hommes et même 65 % en réanimation. La moitié des patients a moins de 65 ans.Le rajeunissement se confirme. On a toujours autant de décès et devons faire face à des cas avec des troubles en termes de détresse respiratoire et de nécessité d'oxygénation de patients.

Est-ce qu'en termes d'organisation, les lignes ont bougé, notamment sur les capacités en réanimation ?

Nous avons 12 lits de réanimation au total. On est passé de 6 lits dédiés à des cas Covid à 11 aujourd'hui. Nous avons créé des lits dédiés à des patients en détresse respiratoire, une dizaine hébergée dans d'autres secteurs d'hospitalisation.

Quel est l'impact sur l'activité non Covid, poursuivez-vous les déprogrammations ?

Il y a malgré tout un maintien de l'activité chirurgicale pour tout ce qui ne peut pas être déprogrammé ou reprogrammé. La consigne de déprogrammation a été fixée par l'Agence régionale de santé, on ajuste de façon hebdomadaire, cela représente un taux de déprogrammation de 40 %, sous réserve de prendre en charge les urgences, les cancers et les patients qui pourraient pâtir de perte de chances.

On a une mobilisation et une coordination entre les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés, qui est à souligner. On s'est rapproché des cliniques de Martigues et Marignane en particulier. Lorsque l'on arrive à un certain seuil de saturation, on procède à un transfert de patients. C'est un volume de 3 à 5 patients chaque semaine et une coopération avec le privé dont on peut se réjouir.

Est-ce que vous avez une cartographie des cas et plus de recul sur la question des variants ?

On reste essentiellement, voire quasi exclusivement sur des cas de variant anglais.

Alors qu'une mutation fait des ravages en Inde, doit-on s'inquiéter de ce nouveau variant ? En tout cas, n'est-ce pas le rappel que cette épidémie reste difficile à cerner et imprévisible ?

Il faut rester vigilant à l'évolution de l'épidémie, mais encore une fois, on reste sur le variant anglais aujourd'hui. L'incertitude relative à l'impact de la transmission des variants impose de ne pas relâcher les efforts. Même si on est vacciné et même si demain, l'État décide un assouplissement avec des réouvertures, il faut maintenir une véritable vigilance et continuer respecter les gestes barrières.

On reste dans les Bouches-du-Rhône sur une marée haute, mais le gouvernement parle de rouvrir les vannes de manière progressive. Est-ce tenable selon vous ?

Pour notre département, cela reste tendu. Je ne cache pas que ce serait une inquiétude. Aujourd'hui, la réouverture sur notre territoire ne me paraît pas adaptée vu notre situation.

Quel est l'état des troupes, on imagine que les besoins en remplacement ou en renfort sont un autre enjeu après une lutte depuis plus d'un an ?

Le sentiment général est la fatigue car l'attente est longue avant de voir la courbe fléchir et les résultats concrets des mesures de freinage. La pression physique et psychologique est importante, et il faut saluer une fois encore tout l'investissement de la communauté médicale pour garder le cap dans cette période inédite.

La seule solution de s'en sortir, c'est de monter en puissance sur la vaccination ?

C'est une lumière. On vit une situation paradoxale. Il y a d'un côté un volume important de patients qui restent à prendre en charge avec des conditions techniques et logistiques drastiques pour gérer les deux flux Covid et non-Covid. De l'autre, nous avons notre Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Vallon, où nous réfléchissons sur le monde d'après et les protocoles pour envisager la réouverture progressive de la structure avec un retour à la vie collective pour les résidents qui, pour la plupart, ont été vaccinés avec les personnels soignants. On oscille entre une situation critique en "médecine, chirurgie, obstétrique" (MCO) et l'Ehpad qui a passé le cap de la vaccination et pour lequel on tend vers un retour presque normal de ce que l'on connaissait avant. On a la preuve que la vaccination permet de retrouver la vie. Même si, encore une fois, le temps des gestes barrières n'est pas terminé !


 

·        INDUSTRIE

·        29/04/2021 À 09H35

Le PPRT de Total La Mède

 Prorogé jusqu'au 21 octobre

 

Suite au changement d'activité de la raffinerie Total la Mède, qui ne raffine plus de pétrole brut, mais produit des biocarburants, le préfet a prescrit la révision du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de la société Total Raffinage France le 21 octobre 2019.

La procédure est toujours en cours. Par conséquent, par arrêté préfectoral n°2018-235-PPRT/2 du 16 avril 2021, le délai d'élaboration du PPRT est prorogé jusqu'au 21 octobre 2022. 


lundi 26 avril 2021

 

ÉCONOMIE

LUNDI 26/04/2021 à 16H32 

·         

Retour quasi à la normale

Pour la vente du muguet

Du 1er-Mai

Par La Provence (avec AFP)

 

Fleuristes, jardineries, associations et particuliers pourront cette année vendre le traditionnel brin de muguet du 1er-Mai dans des conditions quasiment habituelles.

Fleuristes, jardineries, associations et particuliers pourront cette année vendre le traditionnel brin de muguet du 1er-Mai dans des conditions quasiment habituelles, un an après le confinement strict qui avait laissé un goût amer aux professionnels, annonce ce lundi le gouvernement.

"Dans le contexte sanitaire actuel, un dispositif particulier est prévu pour permettre à la fois la célébration de cette tradition populaire et le respect du protocole sanitaire en vigueur", indiquent dans un communiqué le ministère de l'Agriculture et celui délégué aux PME.

L'an dernier, cette période avait désolé les fleuristes, contraints de fermer en raison de la crise sanitaire due au Covid-19. Ils avaient seulement été autorisés à vendre du muguet en livraison ou en retrait de commande sur leur pas de porte.

Cette fois-ci, ils sont restés ouverts à l'inverse d'autres commerces et ils pourront donc vendre les clochettes blanches, symboles de porte-bonheur, tout comme les jardineries et supermarchés.

La vente à la sauvette par des associations ou des particuliers est également autorisée "dans le respect de la limite des rassemblements à six personnes".

Le gouvernement rappelle également que "les mesures de restriction des déplacements demeurent au 1er-Mai. Ainsi, la collecte de muguet par les particuliers devra se faire entre 06h et 19h et dans la limite d'un périmètre de dix kilomètres autour de leur lieu d'habitation".

Cette journée constitue la quatrième de l'année en termes de ventes pour les fleuristes, derrière la fête des mères, Noël et la Saint-Valentin, selon la Fédération des artisans fleuristes.

En temps normal, durant le week-end du 1er-Mai, 31% des brins de muguet vendus en France sont achetés chez un fleuriste, 25% en grande distribution, 11% sur un marché, 9% en jardinerie, 4% sur l'exploitation et 20% dans d'autres lieux, notamment dans la rue, selon le panéliste Kantar. 



Fleuristes, jardineries, associations et particuliers pourront cette année vendre le traditionnel brin de muguet du 1er-Mai dans des conditions quasiment habituelles.

Jardin partagé

Une matinée constructive et magnifique 

 dans notre paradis!!


projet pilote de 3 éoliennes flottantes "Provence Grand Large"

 

·        INDUSTRIE

·        26/04/2021 À 16H32

Port-Saint-Louis-du-Rhône :

Explications sur la plateforme

Au large de la plage Napoléon

 

C'est dans le cadre du projet pilote de 3 éoliennes flottantes "Provence Grand Large" qu'une campagne de mesures géophysiques et géotechniques sur et au large de la plage Napoléon est menée actuellement et jusqu'au 7 mai par EDF et GEOTEC/HDI

Cette campagne a pour but d'étudier les fonds marins afin de déterminer la profondeur à laquelle seront enfouis le futur câble électrique reliant le réseau à terre aux éoliennes flottantes à 17 kilomètres au large. En fonction des aléas de la météo la plateforme devrait être retirée le 7 mai.

Une délégation d'EDF Énergies renouvelables sera présente pour parler du projet avec le public le 8 mai sur le marché de Fos, les 12 et 14 mai à Port-Saint-Louis pour le festival de la Camargue et le 19 mai à la Prudhommie de pêche de Martigues.

En vidéo : l'interview téléphonique de Philippe Veyan, d'EDF Énergies renouvelables.

(Crédits photos : DR / EDFRenouvelables – ProvenceGrandLarge) 

 

 

 

 



Plages des Laurons