vendredi 30 juillet 2010

exercice d'alerte GAZ

Information de INEOS
exercice d'alerte GAZ
nous vous informons qu'un exercice d'Alerte Gaz interne au site de Lavéra aura lieu le
Mercredi 04 août 2010 Les sirènes de la plate-forme seront activées
à 10h45 pour lancer l'alert
à 11h00 pour la fin d'alerte
Gérard GUEDRA INEOS Fire Brigade Department Manager

vendredi 9 juillet 2010

Le Plan de prévention des risques de Total aura du retard

Le Plan de prévention des risques de Total aura du retard
Publié le vendredi 09 juillet 2010 à 14H15


Les études demandées par les riverains seront menées, a-t-on appris hier

Hier, des riverains ont manifesté devant la Pagode où devait se réunir le Clic.

  • Ces derniers mois, les riverains de La Mède, du Val des Pins et de Lavéra ont multiplié les actions pour dénoncer le Plan de prévention des risques (PPRT) présenté par l'industriel Total.
  • Hier matin encore, ils ont voulu maintenir la pression. Et c'est avec des pancartes et une pétition qu'ils ont accueilli les participants au Clic (comité local d'information et de concertation) réuni à Martigues pour évoquer l'état d'avancée du fameux PPRT. "Nous exigeons des études complémentaires sur la réduction des risques à la source", a martelé Guy Dubois, l'un des manifestants, avant le début de la réunion présidée par Vincent Burroni, maire de Châteauneuf, en présence, notamment, du sous-préfet Roger Reuter, du maire de Martigues Gaby Charroux, de représentants de la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, ex-Drire) et de Total.
  • A l'issue du Clic, les visages étaient détendus. "Nous avons été écoutés. Les études complémentaires que nous souhaitions seront menées", commente Sylvestre Puech, du collectif PPRT 13. "C'est une réelle avancée,mais nous resterons malgré tout extrêment vigilants", nuance-t-il.
  • Une avancée, c'est également le sentiment de Roger Reuter, le sous-préfet de l'arrondissement d'Istres. "On a répondu favorablement aux demandes du collectif, explique-t-il. Des études à la fois techniques mais aussi opérationnelles et économiques, seront donc menées par l'industriel sous le regard de la Dreal (ex-Drire) qui est, rappelons-le, un service de l'État compétent et impartial."
  • "Les études menées par Total il y a quelques années seront réactualisées", ajoute le sous-préfet qui ne cache pas que le calendrier du PPRT-qui devait être élaboré en 18 mois, et devait être adopté à la fin de l'année 2010, va être bouleversé. "On peut prévoir un retard de quelques mois", indique Roger Reuter sans plus de précision. "En tout cas, on espère obtenir les premiers résultats des études à l'automne".
  • Du côté de Total, on se réjouit de la réaction des riverains. Même si, selon l'industriel, il n'y a "rien de nouveau depuis le mois d'avril. Les études avaient déjà été annoncées à ce moment-là. Certaines ont même déjà commencé. C'est juste une confirmation de ce qui avait déjà été dit précédemment."
    Il n'empêche que pour le collectif PPRT 13, c'est une première bataille qui a été gagnée.
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  • "On ne veut pas débourser un euro"
    Le PPRT présenté par Total établit une cartographie des zones impactées. Pour certaines, des travaux de renforcement devront être effectués dans les maisons, à la charge des propriétaires (en contrepartie d’une réduction d’impôt). Dans d’autres, les habitations devront être délaissées et rachetées par l’État au prix fixé par les Domaines.
  • Les riverains de l’usine refusent de débourser un seul euro de leur poche. C’est, selon eux, à Total de payer. Certains habitants ont déjà reçu un courrier leur annonçant une visite prochaine de leur maison "dans le but d’estimer les frais qu’auront les propriétaires" pour les éventuels travaux de protection à effectuer, indique Sylvestre Puech. "Nombreux sont ceux qui n’ouvriront pas leur porte, assure-t-il. C’est mettre la charrue avant les bœufs que d’organiser ces visites. Il faut d’abord faire les études de dangers nécessaires. Ensuite, on verra."
  • Stéphanie VIAL

jeudi 8 juillet 2010

Naphtachimie va faire de gros efforts en terme de sécurité

Naphtachimie va faire de gros efforts en terme de sécurité
Publié le jeudi 08 juillet 2010 à 14H08
  • Pour le nouveau directeur, sécuriser, c'est rendre un site plus productif
  • Et si Naptachimie renouait avec l'image qui a longtemps été la sienne? Celle d'une industrie sûre et pérenne? Ce pari, c'est le défi que va tenter de relever Didier Chapon, le nouveau directeur de Naphtachimie. A 40 ans, après avoir, durant huit ans, exercé des fonctions de directeur d'usine au sein de Total au Qatar, cet ingénieur formé aux Arts et Métiers d'Aix-en-Provence, succède à Marc Bayard.
  • Son credo, c'est la sécurité. Et pour la plateforme pétrochimique tant décriée ces derniers mois, ça tombe plutôt bien. D'autant que Naphtachimie, imbriquée au coeur du labyrinthe industriel de Lavéra, reste un outil stratégique et performant. "Il s'agit d'une très belle plateforme et le fait d'être intégré à la raffinerie Ineos nous rend structurellement compétitifs par rapport aux autres sites français et européens," explique le directeur.
  • Le revers de la médaille, c'est que la pétrochimie est toujours frappée par la crise et qu'il est toujours aussi difficile de prédire l'avenir de la filière. Pour autant, Didier Chapon se veut très rassurant. "D'autres sites risquent de souffrir plus que le nôtre, prédit-il. Cette année, en raison des problèmes de fiabilité qu'a rencontrés la plateforme, nous n'atteindront pas les objectifs de 700 000 tonnes d'éthylène que nous nous étions fixé. Il faut donc fiabiliser le site pour le rendre pérenne." Et pour fiabiliser, Didier Chapon va s'appuyer sur une série d'audits de sécurité qui ont été réalisés notamment à la demande de l'inspection des installations classées qui s'était inquiété de la succession des incidents sur le site.
  • "Auparavant, Naphtachimie avait traversé trois à quatre très bonnes années. Tout le monde s'était habitué à des bons résultats et puis l'usine s'est rappelée à notre bon souvenir. Les audits ont démontré que nous avions d'excellentes procédures. Encore faut-il les appliquer! Il y a eu un relâchement ces derniers temps mais je reste persuadé que nous ne sommes pas loin de notre objectif de sécurité optimale. La Dréal (ex-Drire) s'est déplacée, est venue constater que les procédures dites critiques, à savoir celles destinées à empêcher les incidents, sont respectées. En revanche, ce sont celles dites d'interface avec les autres installations, que nous avons besoin de consolider. L'arrachement de la canalisation le 5 septembre dernier, en est l'illustration". "Ces procédures doivent être connues de tous et appliquées" martèle le nouveau patron de Naphtachimie pour qui 2010 sera, clairement, "l'année de la sécurité".
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  • Vannes Chinoises
    Plusieurs centaines de vannes Rigaud dites "vannes chinoises" qui avaient défrayé la chronique l’année dernière, ont été remplacées sur le site. En mars, l’industriel avait établi la carte détaillée des milliers de vannes de l’usine. Le 22 juin dernier, lors d’un arrêt technique, Didier Chapon a pris la décision de changer 13 vannes situées sur des sites critiques. "Nous profitons pour faire vérifier toutes les autres vannes afin de savoir si elle ne présentent pas, elles aussi, des défauts".
  • Stéphane ROSSI

Plages des Laurons