samedi 24 avril 2010

Fos : alerte au nuage toxique au dessus d'ArcelorMittal

  • Fos : alerte au nuage toxique au dessus d'ArcelorMittal

Publié le samedi 24 avril 2010 à 11H48
Un important panache de fumée jaune a été visible
une grande partie de la matinée sur le site du sidérurgiste.
  • Un incident a conduit l'industriel à dégager du gaz soufré, hier matin
  • Scène surréaliste, hier matin, à Fos-sur-Mer.
  • Alors que résonnent des sirènes et que sont diffusés des messages d'alerte au gaz, quelques pêcheurs continuent tranquillement leurs activités, sans se soucier de l'imposant nuage jaune qui, depuis 9 heures, baigne le site industriel d'ArcelorMittal à quelques dizaines de mètres d'eux.
  • Ce nuage, c'est pourtant du dioxyde de soufre (SO2), un composé très irritant voire mortel lorsqu'il est inhalé à très forte dose. Habituellement, ce gaz, issu du processus de transformation du charbon en coke pour la fabrication de l'acier, est refroidi. Mais hier matin, un incident technique -"un bouchon qui s'est formé dans une conduite" selon l'industriel-a empêché la marche normale de l'installation.
  • Conséquence : le gaz a été dégagé dans l'atmosphère afin de sécuriser l'atelier incriminé. L'industriel a déclenché son plan de secours interne (POI) et un périmètre de sécurité a été mis en place et l'accès à l'usine a été interdit pendant plus de deux heures.
  • Les secours internes ont procédé aux relevés de toxicité sur le site, tout comme, l'ont fait, à l'extérieur, les pompiers spécialisés dans les risques chimiques du centre de secours de Martigues.
  • Vers 11h, tout risque était écarté.
  • L'industriel, qui a rapidement joué la carte de la transparence sur cet incident, a décidé d'organiser, la semaine prochaine, une réunion extraordinaire afin d'apporter des précisions aux riverains du site.
  • Une sage précaution d'autant que cet incident survient alors qu'est lancée, cette semaine, le plan quinquennal obligatoire de communication… sur les risques industries dans la région de Martigues et du Golfe de Fos.

  • Stéphane ROSSI

vendredi 23 avril 2010

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Publié le vendredi 23 avril 2010 à 14H22

  • POI, PPI, premier mercredi du mois...…
  • les sirènes sont si nombreuses qu'on en perd son latin
    Peu de monde mais beaucoup de questions hier lors de la première réunion publique.
  • Martigues compte plus de 45000 habitants. Mais une soixantaine seulement se sont déplacés dans la salle des conférences de l'hôtel de ville pour assister à la première réunion publique d'information sur les risques majeurs.
  • Est-ce à dire que les Martégaux sont incollables sur les conduites à tenir face à un accident industriel? On en doute. D'autant qu'hier soir, de nombreuses questions ont montré qu'en matière de communication sur ce sujet, la bataille est loin d'être gagnée. La soirée d'hier aura toutefois eu le mérite d'apporter quelques éléments de réponse.
  • Les sirènes
  • Un habitant l'a souligné: elles sont nombreuses. Trop même. Car entre les sirènes signalant les incidents mineurs, celles signalant des dangers plus importants (PPI et POI), les confusions liées à des sifflements stridents lorsque ce n'est pas carrément celles que l'on n'entend pas, on y perd son latin et on ne sait plus quelles vertus leur attribuer. Celles dites RNA (pour réseau national d'alerte) qui résonnent le premier mercredi du mois à midi font pourtant référence.
  • En cas d'incident majeur, elles émettront, à trois reprises, un son montant et descendant (vous pouvez d'ailleurs la découvrir en téléphonant au 0800427366) de 1 minute et 41 secondes, séparées par un court silence. La fin de l'alerte sera matérialisée, sur les mêmes sirènes, par un son continu de 30 secondes.

  • Quels moyens d'alerte?
  • Pour schématiser, tous les moyens sont bons pour nous alerter. Outre la sirène RNA, les industriels sont liés par une convention. En cas d'incident, chacun peut déclencher l'alerte grâce à ses sirènes. Les secours peuvent également passer près des habitations avec un véhicule équipé de haut-parleurs. La ville de Martigues vient également d'investir dans un système d'alerte téléphonique, comme Fos l'a fait il y a cinq ans. L'alerte se fait aussi par l'intermédiaire de la radio locale (ici Radio Maritima).
  • Que faire?
  • La première des urgences, c'est de se mettre à l'abri dans un bâtiment en dur. Il faut fermer portes et fenêtres, couper les ventilations, et écouter la radio. Il faut éviter de téléphoner pour ne pas bloquer les réseaux, éviter de faire des étincelles et, surtout, ne pas aller chercher ses enfants à l'école.
  • Plus d'informations dans l'édition d'aujourd'hui.


    Stéphane ROSSI

jeudi 22 avril 2010

La campagne sur les risques industriels fait peau neuve

La campagne sur les risques industriels fait peau neuve

Publié le mercredi 21 avril 2010 à 14H23
La nouvelle campagne sur les risques a été lancée hier, dans les locaux du Cyprès.

  • Et si demain, tous les riverains des sites industriels savaient comment faire pour se protéger en cas d'accident majeur? Loin d'être une gageure, cette hypothèse est celle retenue par les services de l'Etat et le Centre d'information pour la prévention des risques industriels (Cypres) pour le lancement de la nouvelle campagne réglementaire d'information sur les risques.
  • Au rythme d'une (grosse) piqûre de rappel tous les cinq ans, le but d'une telle campagne est de faire prendre conscience à chacun des habitants des zones concernées, qu'ils habitent à côté d'usines à risques, certes, mais que parfois, quelques gestes simples suffisent pour éviter un drame. "Souvent, les victimes sont les personnes qui se sont exposées au risque parce qu'elles ne savaient pas se protéger, relève Michel Sacher, le directeur du Cypres. L'essentiel du message à faire passer, ce serait Ne soyez pas des victimes par méconnaissance". Pour cela, il suffirait donc de jeter un oeil sur l'une des 70000 plaquettes rouge vif (une couleur choisie afin de marquer les esprits) qui sont actuellement distribuées sur les bassins de Fos, Martigues et Berre. Qu'y apprend-on? "Les six gestes essentiels qu'il faut connaître pour se prémunir, ajoute Roger Reuter, le sous-préfet de l'arrondissement. Se mettre à l'abri, écouter la radio locale, fermer ses portes et fenêtres, ne pas fumer ni faire d'étincelle, ne pas téléphoner et ne pas aller chercher ses enfants à l'école puisqu'ils y seront en sécurité".
    Ces consignes doivent, logiquement, faire suite au retentissement de la sirène d'alerte, un son montant et descendant de trois fois 1 minute et 41 secondes, séparées par un court silence. Priorité absolueOutre la conduite à tenir en cas d'accident, la plaquette, qui se veut très pédagogique, développe de façon concise, la spécificité des établissements Seveso (à risques donc), les efforts de l'Etat et des industriels pour "prévenir et réduire les risques à la source", puis, la planification des secours et, enfin, l'obligation d'information des populations qui pèse sur l'ensemble des acteurs concernés. On s'en doute, dans tous les domaines, chacun fait montre de bonne volonté. Ainsi, pour les industriels, Marc Bayard, directeur de Naphtachimie rappelle que "notre priorité absolue, c'est la sécurité de nos salariés et de ceux qui nous entourent". Pour cela, "le contrôle du risque à la source, la maintenance des sites, la surveillance permanente et l'intervention au plus près de l'incident", s'ils se produit, font partie des missions dédiées à chaque salarié des sites industriels. L'Etat, de son côté, par le biais de la Dréal (ex-Drire) "fait en sorte que l'incident n'arrive jamais", selon Gilbert Sandon.
    Les interconnexions entre l'Etat, les industriels et les autres services associés (secours) sont régulières puisque des exercices sont fréquemment organisés dans et autour (plus rarement) des sites industriels Seveso. Malheureusement, comme ce fut le cas à La Mède en 1992 et Toulouse en 2001 alors que les campagnes d'information existaient déjà (la première remonte à 1989 à Martigues), ce n'est pas toujours suffisant. D'où l'intérêt de ressasser, sans cesse, les mêmes consignes.
    ----------------------
    Les réunions PubliquesDans le cadre de cette campagne, plusieurs réunions publiques sont programmées.
  • - Le 22 avril à 18h, en salle des conférences de Martigues
  • - Le 26 avril à 18h, en salle des fêtes de La Mède
  • - Le 27 avril à 18h, en salle du conseil municipal de Fos
  • - Le 28 avril à 18h, en mairie de Berre
  • - Le 29 avril à 18h, à la salle Marcel Pagnol de Port-St-Louis
  • - Le 30 avril à 18h, en mairie de Rognac.
    Pour les ERPLes ERP, Etablissements recevant du public (mairies, centres commerciaux…) auront aussi leurs sessions d’information:
  • - Le 19 mai à 14h en mairie de Rognac
  • - Le 20 mai à 14h, en mairie de Martigues
  • - Le 28_mai à 14h, en mairie de Berre
    Pour les écoles
  • Un exercice est prévu le 30 avril à 11h dans les établissements de Fos et Port-St-Louis, en présence des parents.
    -----------------------
    Quels risques ?
  • La plaquette d’information recense l’ensemble des risques extrêmes et mortels auxquels sont soumis les riverains des sites industriels. Parmi ceux-ci, notons la libération de chlore, l’explosion de réservoirs (blève) de produits chimiques, l’incendie ou des boules de feu (boil over) sur des hydrocarbures liquides, les fuites toxiques ou de gaz…Les plaquettes d’informations sont téléchargeables sur le site du Cypres:www.cypres.org
  • Stéphane ROSSI

samedi 17 avril 2010

Compte rendu de la réunion du Clic du 9 avril 2010

Compte rendu de la réunion du Clic du 9 avril 2010

  • Un constat la représentativité des riverains est trop faible dans le Clic.
  • Les riverains rappellent que l’ordre du jour n’a pas été effectué par les membres du Bureau du CLIC et que c’est dommageable car certaines questions sont majeures dans cette concertation.
  • Le Président Mr Buroni précise que ces rencontres doivent être constructives pour l’élaboration du PPRT et sont la continuité de celle du POA.
  • « LE POA étant l’instance essentielle du PPRT
    C’est là que seront prises les décisions»

  • Mr SANDON précise que la concertation prévaudra comme il en est dans les réunions publiques ; et qu’il n’est pas pressé pour finaliser ce PRRT.
  • Il lui est demandé l’utilité de ces réunions publiques de concertation qui en fait n’en sont pas au ressenti du public, l’Etat ne prenant pas en compte les questions, les suggestions des habitants.
  • Mr SANDON développe sa présentation basée sur la réunion du POA du 3 mars pour arriver rapidement sur les effets d’aléas hors du site et comment les riverains doivent s’en protéger.
  • Q des riverains : Il lui a été fait remarquer qu’une étape a été oubliée « la réduction du risque à la source « point important prévu pourtant à l’ordre du jour. Il lui est alors demandé où en est l’étude de la mise sous talus des sphères ?
    R de Mr. SANDON : On attend après Total.
    R de Mr Aussenac, Directeur de la raffinerie de la Mède : c’est en cours.
    Intervention du S/Préfet : je n’ai pas demandé de délai pour obtenir cette étude…
  • Serait ce l’Arlésienne de ce PPRT ?
  • Il faudra le soutien et l’insistance de Mr Buroni pour que Mr Sandon accepte de prendre en compte cette étude et promette de la présenter en affirmant qu’elle influencera très peu le tracé sur les cartes d’aléas.
  • Q des riverains : Toujours sur la réduction du risque à la source pourquoi : dans l’unité d’alkylation n’utilise t on pas l’acide sulfurique plutôt que l’acide fluorhydrique beaucoup moins toxique ?
    R de Mr Aussenac : c’est impensable vu le coût pour adapter cette solution.
  • Q des riverains : pourquoi Total ne revoit pas ses process dans le but de réduire les risques à la source ?
    L’industriel ne remet pas en cause ses process pour la protection des riverains pour raison économique : le mot est lâché.
  • Q des riverains : Pourquoi Total ne réduit pas ses de stockage de GPL,
  • en envoyant ceux-ci vers Géo stock les liaisons pipeline permettent cet échange possible ?
    en éloignant les bacs dangereux des habitations par des permutations de produits ? R : Total s’oppose
  • Quand à l’aléa, Pour La Dréal c’est clair, sa position au niveau du site de Total est figée,
    L’industriel n’émettra bien sûr aucune objection.
  • L’impression que les dés sont jetés est forte
  • La réunion se poursuit sur la vulnérabilité des habitationspar rapport au risque encouru.
  • Des cartes des phénomènes d’agression sont projetées, ces cartes sont plus étudiées que celles aperçues en réunion publique de 9 septembre 2009.Les zones d’expropriations et de délaissement restent identiques.
  • Suivant l’agression et l’intensité du risque les propriétaires des habitations auront l’obligation de faire des travaux pour s’en préserver, le montant de ces travaux dépasseront certainement les 10% de la valeur de la maison.
  • Les riverains font savoir qu’ils ne paieront pas 1 € pour ces travaux.
  • Q : si le montant des travaux nécessaires à la protection dépassent les 10%. ?
  • R : Mr SANDON non contredit par le S/Préfet : faudra faire un choix dans le renforcement.
  • Q des riverains : n’y a t il pas une anomalie dans cette réponse quand on sait que la priorité des PPRT est la protection totale des habitants, en fait faudra miser sur un risque ou deux sur trois.
  • R : pas de réponse ni de réaction dans l’assemblée !
  • La loi et décrets sur les PPRT ont oublié le 6° aléa qui est celui du bon choix de la protection par le propriétaire.

    (1*) Toute autre mesure pour réduire les risques à la source qui ne serait pas technico/économiquement acceptable, ne serait pas prise en compte par la Dréal ?
    (2*) Dans certaines zones il sera technico/économiquement impossible de faire les travaux de protection thermique et de suppression en restant sous les 10% de la valeur de sa maison, une obligation qui ne perturbe pas l’Etat.
    Si on compare (1*) et (2*)

  • « C’est une inégalité parfaite entre l’industriel et les riverains ».
  • Pour eux c’est clair L’aléa EST CONNU, les mesures sont techniquement et économiquement finis, la DREAL ne veut pas aller plus loin (paroles exprimées dans la discussion on ne va pas refaire le travail effectué), l’industriel ne remet pas en cause ses process pour la protection des riverains ; même pour l’alkylation qui reviendrai trop cher le mot est encore lâché.
  • Mr Sotggia (association des locataires de Lavéra) s’inquiète de la non réactivité de L’Opac qui semble ignorer totalement la future mise en place du PPRT de Lavéra et de ses conséquences.
  • R du S/Préfet : C’est à l’Opac de vous répondre.
  • Mais aujourd’hui il n’y a pas de PPRT à Lavéra n’y ailleurs tant qu’il n’y a pas d’approbation du commissaire d’où la continuité dans la délivrance de permis de construire sans tenir compte des situations futures

  • Concernant le PPRT de la Plate-forme de LAVERA, son élaboration débutera en 2011 !
  • La dernière carte du PPI (plan de prévention industriel) nous est présentée, les périmètres de danger sont impressionnants, peut de réaction .


  • La pensée du jour :
    « Selon que vous soyez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Redémarrage de l'unité Butadiène

  • Nous vous informons des opérations de redémarrage de l'unité Butadiène de NAPHTACHIMIE, qui commenceront ce matin pour se terminer pendant le week-end, après un arrêt d'une semaine pour travaux de maintenance d'une partie de l'installation.

  • Les manoeuvres de remise en service nécessitent des mises à la torche, ce qui entraîne la présence d'une flamme visible, avec occasionnellement l'émission de fumées.

  • Ces émissions ne présentent aucun danger.

  • Nos équipes s'emploient au redémarrage dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.

Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante.

La Direction NAPHTACHIMIE

mardi 13 avril 2010

Réunion publique du 7/4/2010 à Martigues

Réunion publique du 7/4/2010 à Martigues




  • Cette réunion est provoquée par la Mairie avec la DREAL suite à la demande auprès du s/Préfet des riverains des Quartiers Est de Martigues et des membres riverains du CLIC.


  • Sont également présents à la tribune le Maire de Martigues, les élues Mme Degioanni (élue CR) & Mme Pernin (conseillère municipale)


  • Des représentants du Clic (Comité local d’Information et de Concertation), différentes associations comme le comité de quartier de la Mède sont présents dans la salle pour soutenir les riverains venus nombreux.


  • La DREAL présente rapidement les différents risques impactant les quartiers de Martigues, la projection de la carte (la seule) d’aléas tous effets confondus clôturera la présentation de la DREAL.


  • Mr SANDON précise qu’il n’est pas pressé et qu’il prendra le temps pour mettre en place ce PPRT jugé difficile.

    Les questions phares


  • Q : Où en est l’étude de la mise sous talus des sphères par Total demandée par le s/Préfet ?(les riverains espérait la voir ce soir).

    R : Toujours pas faite par Total, de toute façon même si cette solution coûteuse (plusieurs centaines de millions) est faite vous seriez impactés par autre chose).Vous êtes omnibulés par ces sphères


  • Remarques : Mr SANDON annonce des chiffres sans communes mesures avec la réalité
    Mr SANDON montre le peu de volonté à présenter cette étude.
    Mr SANDON soutient Total en affirmant qu’il a fait ce qu’il fallait pour réduire le risque et qu’il ne faut pas lui en demander plus alors qu’il affirmait « nous aurions pu aller plus loin dans la réduction du risque dans la presse du 30 janvier 2010.


    Q : Sur le bâti si les travaux nécessaires dépassent les 10% obligatoire ?


  • R : Faudra faire un choix, mettre des priorités comme dans la vie.

    Remarques : les chiffres des travaux au m² de renforcement n’ont pas été dits, cela aurait fait réagir la salle devant le montant dépassant allègrement les 10% de la valeur de la maison parfois seulement pour ce protéger d’un seul effet (espérons miser sur le bon effet sinon...)
    Alors que l’objectif premier du PPRT est d’assurer la protection totale des personnes, on oblige les riverains à se protéger (pas totalement vu le coût) en puisant dans leurs économies ou en faisant des crédits alors que l’industriel responsable du risque est aujourd’hui oublié.

    Q Pourquoi ne pas avoir demandé à Total des mesures complémentaires avant que celles-ci ne deviennent des mesures supplémentaires


  • R : Pas de réponse
    Remarques : L’Etat privilégie l’argent d’un groupe privé largement bénéficiaires au détriment de l’argent public ( du contribuable ).Mr Charroux intervient soutenant entièrement les riverains précisant qu’il est hors de question s’il y a des mesures à prendre pour réduire le risque qu’il serait indécent de parler de raison économique pour ne pas les faire.


  • Mr SANDON semble hermétique aux questions et remarques qui fusent de la salle,et devient parfois provocateur par son vocabulaire, ce que Mme Degioanni ne manque pas de le lui faire remarquer ajoutant qu’il est temps aujourd’hui de faire un travail concret de proximité avec les habitants.


  • En conclusion de l’avis général cette réunion publique n’a rien apporté de bien nouveau (alors que…voir CR du Clic), les riverains sortent déçus de ne pas être pris en compte, de ne pas être entendus bien au contraire, le sentiment d’impuissance face à une administration qui reste maître dans SA façon d’arriver à tout prix à son objectif est frustrant, décourageant ou révoltant, il n’y a aucune concertation du public,


  • Cette réunion sera malgré tout comptabilisée comme réunion publique de concertation comme l’impose la mise en place d’un PPRT….

    Le PPRT c’est comme le désert…il avance.

vendredi 9 avril 2010

Cinq questions pour mieux comprendre l'impact des PPRT

Cinq questions pour mieux comprendre l'impact des PPRT
Publié le vendredi 09 avril 2010 à 14H26

  • Après une nouvelle réunion de concertation, mercredi soir, organisée à la demande des habitants du Val des Pins (Lire La Provence d'hier), la complexité de l'élaboration des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) est devenue une évidence. Retour en quelques points clés sur les éléments essentiels de ces dispositifs en cours d'élaboration.
    Quel est l'objectif de ces PPRT?
  • Conçus après la catastrophe d'AZF, à Toulouse, les plans de prévention des risques technologues vont s'appliquer peu à peu à toutes les zones riveraines des sites industriels. Objectif: protéger les populations.
  • Chargée par l'Etat de les mettre en oeuvre, la direction régionale de l'environnement et de l'aménagement du logement (Dreal, ex Drire) a volontairement commencé, dans le département, par les plus compliqués. Celui d'Arkema à Saint-Menet, à Marseille, et celui de la raffinerie Total, à cheval sur Martigues et Châteauneuf-les-Martigues. Une dizaine d'autres sont en cours. Celui du site de Lavéra ne commencera "pas avant 2011", indique Gilbert Sandon, le directeur de la Dreal.
  • Qui est concerné?
  • Tous les riverains, que ce soit des particuliers ou des sociétés, voire même des écoles comme c'est le cas à La Mède. A partir d'études de dangers, la Dreal établit une carte où chaque zone habitée est répertoriée suivant sept zones de couleur différentes.
    Quelles sont les conséquences?
  • Elles varient d'une zone à l'autre. Les habitants dont les constructions sont soumises aux dangers les plus forts pourraient être expropriés, d'autres pourraient avoir des travaux à entreprendre.
    Qui doit payer?
  • C'est le problème central. la Loi prévoit que le financement sera réglé par la signature d'une convention entre l'Etat, les industriels et les collectivités locales. Ces dernières seraient, à Martigues, la Ville et la communauté d'agglomération. Ce qui ne satisfait pas Gaby Charroux, qui relève que "Martigues serait ainsi pénalisée deux fois, alors que la communauté d'agglomération sera, au niveau national, la première victime de la suppression de la taxe professionnelle." Pour l'heure, la Loi prévoit aussi que les propriétaires pourraient être amenés à prendre en charge leurs travaux, à condition que ceux-ci ne dépassent pas 10% de la valeur de leur bien. "Et s'ils les dépassent?", a questionné une habitante du Val des Pins mercredi soir. La question n'a pas trouvé de réponse satisfaisante.
    Quel calendrier?
  • La loi prévoyait que tous ces PPRT devaient entrer en fonction en 2008… Aucun n'est encore en vigueur. Autant dire que le calendrier n'est pas strict, même si la Dreal essaie d'aller "le plus vite possible, tout en laissant le temps au dialogue et à la concertation".

    LES 3 QUESTIONS à Gilbert Sandon directeur de la Dreal
  • "Il serait bon de trouver un autre mode de financement"
  • Le financement des travaux par les particuliers reste le problème majeur des PPRT...
    …Je l'ai bien compris. Et c'est une préoccupation que nous avons fait remonter. Pour l'instant, nous nous référons à la Loi votée en 2003, qui prévoit une participation des habitants. Peut-on faire évoluer la Loi? Nous le saurons dans quelques mois. Mais tout le monde est conscient que nous avons intérêt à trouver une autre solution.
    Quels travaux pourraient être imposés aux habitants?
  • Avant de le savoir, il va falloir que nous nous rendions chez eux. Un appel d'offres a été lancé pour désigner un bureau d'études. Il nous faudra ensuite trouver des volontaires qui nous laisseront entrer chez eux, pour que nous déterminions les travaux à envisager. Ils seront différents d'une maison à l'autre, en fonction des dangers présents. Cela pourra concerner un renforcement de l'isolation, un renforcement de la construction. C'est à voir…
    Quand?
  • On essaie de se caler sur les 18 mois prévus pour élaborer chaque PPRT… J'espère que nous pourrons aller visiter les maisons des habitants concernés d'ici l'automne prochain.
  • Éric GOUBERT

jeudi 8 avril 2010

Au Val des Pins, "le risque industriel ne se négocie pas"

Au Val des Pins, "le risque industriel ne se négocie pas"
Publié dans la Provence le jeudi 08 avril 2010 à 11H01
  • L'argent est toujours au cœur des discussions entre l'État et les riverains de la raffinerie Total
  • Les habitants du Val des Pins, rejoints par leurs voisins de La Roche Percée ou du collectif de la Mède, ont redit hier soir le fond de leur pensée sur l'élaboration du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la raffinerie Total. Critiques et documentés envers les méthodes et les calculs employés par la Direction régionale de l'environnement et de l'aménagement du logement (Dreal, ex-Drire), ils ont pu exprimer leurs sentiments sur ce plan qui pourrait leur imposer, d'ici quelques mois, de payer des travaux sur leurs maisons, qui jouxtent la raffinerie Total.
  • Dans une salle des conférences bien remplie, ils ont écouté avec attention les explications du directeur de la Dreal, Gilbert Sandon, et de l'inspectrice qui gère cette installation. Mais, définitivement, c'est bien l'argent qui est au cœur de leurs préoccupations. "On veut rien payer", avait déjà soufflé une voix alors que le directeur de la Dreal reprenait l'historique des réunions passées, et évoquait une "convention tripartite" qui fixerait les contributions de l'État, de l'industriel et des collectivités locales. Même le maire, Gaby Charroux, est intervenu sur ce point, soulignant la collusion entre la suppression de la taxe professionnelle, qui allait affecter les ressources de la ville de Martigues, qui devrait "en plus payer, alors qu'un industriel réalisant d'énormes bénéfices serait désormais exempté de cet impôt". Une intervention très applaudie, tout comme celle de Sophie Degioanni, adjointe à l'environnement, qui avait demandé que soit maintenant entamé "un travail concret, de proximité avec les habitants".
  • Car c'est bien l'autre problème qui émerge à la suite de ces réunions : le calendrier. Fluctuant, puisque tous les PPRT auraient dû être élaborés en 2008, et que la durée de 18 mois fixée à l'origine sera visiblement dépassée. "On prendra le temps de discuter", a souvent précisé Gilbert Sandon hier soir. Ce dernier a aussi répété que le PPRT, à l'heure actuelle, "n'existait pas", et que la concertation se basait pour l'heure sur la carte des dangers, dite des aléas.
  • Ce qui a du mal à satisfaire les habitants, eux qui voudraient bien arriver rapidement à la question du financement, voire, pour les plus exposés d'entre eux, aux conditions de l'expropriation. "Le risque ne se négocie pas", a ainsi lancé une habitante, une formule qui a fait mouche, alors que Gilbert Sandon venait d'indiquer que le coût des diverses solutions serait comparé avant de choisir entre un investissement imposé à l'industriel pour réduire les risques à la source, et des travaux imposés aux habitants pour équiper leurs maisons face à un danger potentiel. "Le PPRT devait protéger les habitants, réagissait encore un Martégal. Au final, on a l'impression que c'est aux personnes de se protéger." En payant ? Telle est la question.
  • egoubert

COMMUNIQUÉ des Industriels

  • Fumées aux torches

  • Suite à un incident technique sur l'unité Butadiène, l'installation a dû être arretée cette nuit.
  • Les opérations de redémarrage sont en cours, et peuvent provoquer des épisodes de fumées à la torche jusqu’à ce soir.
  • Nos équipes s'emploient à son redémarrage dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante si, malgré toutes les précautions prises, quelques nuisances éphémères ou quelques épisodes de fumées aux torches venaient ponctuer ce redémarrage.
  • La Direction NAPHTACHIMIE

Plages des Laurons