lundi 30 septembre 2019

ROUEN LUBRIZOL


RISQUE TECHNOLOGIQUE MAJEUR :
Les riverain(e)s subissent.
L’ETAT doit garantir leur sécurité sans complaisance pour l’industriel.




communiqué de presse coordination seveso

C’est un accident technologique majeur qui a touché la ville de ROUEN dans la nuit du 26 septembre suite à plusieurs explosions entraînant un violent incendie au sein de l’usine Lubrizol à ROUEN, site classé Seveso seuil haut. Ce feu a été maîtrise en fin de journée, le jeudi 27 septembre. Il vient rappeler l’accident industriel de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.
Des nuages de fumées noires hautement toxiques étalées sur plusieurs dizaines de kilomètres se sont répandus dans l’atmosphère avant de retomber en suies toxiques sur la ville et les communes environnantes avec comme conséquences une odeur entêtante entraînant parfois des vomissements, des galettes d’hydrocarbures sur la seine, une grande inquiétude des agriculteurs et des risques de pollution des nappes phréatiques.
Le 20 janvier 2013, la même usine Lubrizol avait laissé échapper du mercaptan, produit très malodorant ressenti jusqu’en Angleterre.
Dans la fiche d’information Seveso de l’usine Lubrizol à Rouen, datée du 5 juillet 2017, le principal risque détecté sur le site était l’incendie. « Le risque d’accident pouvant entraîner un incendie sur les installations est relativement faible (fréquence évaluée au maximum à une fois tous les 10.000 ans). » peut-on lire sur le document.
Probabilité n’est pas synonyme d’impossibilité. Une nouvelle fois la preuve en est donnée. La méthode probabiliste de la loi Bachelot ne permet pas de retenir l’accident majorant pour la définition des périmètres de danger.

Cette situation appelle plusieurs remarques des associations composantes de la coordination nationale.

– Une usine à risque installée en plein cœur de ville 
est source de nuisances et de dangers pour la population.

– Un arrêté préfectoral en 2017 de mise en demeure pour « insuffisance du dispositif anti-incendie » avait été pris concernant l’usine Lubrizol, relève le quotidien Paris Normandie. Quels moyens ont été déployés pour assurer la sécurité au sein d’un site dangereux. Quels contrôles ont été opérés pour vérifier l’application des directives préfectorales ?

– Les agents de l’État opérant au sein de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) sont-ils en nombre suffisant pour visiter et contrôler l’ensemble des sites Seveso installés sur le territoire.

– Par ailleurs, il est indispensable de maintenir 
au sein des entreprises le pouvoir des salariés 
au sein des CHSCT 
(comité hygiène et sécurité et conditions de travail)
– Ce nouvel accident atteste de l’inefficacité de la loi Bachelot du 30 juillet 2003, insuffisamment contraignante pour les industriels (C’est l’industriel responsable qui doit réduire les risques à la source) et l’inefficacité des Plans de Prévention des Risques technologiques et leur inadaptation face à un accident technologique majeur de cette ampleur Le PPRT de Lubrizol avait été approuvé en 2014. Nous rappelons que les études de danger pour les PPRT sont réalisées par les industriels, sans réelle possibilité pour les riverains de faire faire des contre-expertises.
Il est indispensable que les riverains soient considérés comme des individus majeurs et responsables, qu’ils aient le droit à une information complète, limpide, notamment sur les causes et conséquences des accidents.
A ce jour, les risques de pollution sont réels et sérieux. Les fumées qui se sont dégagées doivent être finement analysées, les conséquences de l’incendie (bâtiments en feu, toitures) doivent être répertoriées et traitées comme il se doit.
Les riverains ont le droit de savoir.

Pour la Coordination :

Michel LE CLER – Donges. Sylvestre PUECH – Martigues. Denis MOLIN – Toulouse

vendredi 27 septembre 2019

Salon du bien-être, à La Couronne


Martigues: 


demain commence le Salon du bien-être, 
à La Couronne
Vous allez vous sentir zen ce Week end avec ce Salon qui promet de belles découvertes en matière de bien-être. 
Cette cinquième édition est organisée par l'association Mieux être Côte Bleue. Ces deux jours auront lieu, une nouvelle fois, au camping le Marius, à quelques mètres de la plage, dans le cadre idyllique de Sainte-Croix, à La Couronne.
Des rencontres, des animations, des ateliers mais aussi des conférences seront proposés. Vous pourrez tester l'équilibration énergétique ou la réflexologie plantaire, vous essayer au qi qong ou au yoga sur la plage. Différents stands d’information seront présents notamment sur les oligo-éléments ou sur la spiruline, ou encore la fabrication sur mesure de bijoux en pierre (lithothérapie). Au total, une vingtaine d’intervenants participeront à ce Salon du bien-être où les plaisirs de la chair ne seront pas absents avec des dîners « locavore » (repas constitués de produits locaux) le tout accompagné de spectacles ! Une tombola au profit de l'association Rêves sera proposée.
A noter que l'écrivain Claude Darras sera au Salon du Bien-Être
Écrivain et journaliste, il est l’invité les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2019 de l’association Mieux Être Côte bleue. Il y dédicacera ses ouvrages consacrés à la l’écologie, à l’étymologie et aux arts dont deux ouvrages parus cette année : « La forêt de Boscodon » (Naturalia Publications), deuxième volume d’une collection sur les forêts remarquables, le premier étant « La forêt sacrée de la Sainte-Baume », et « Louis Toncini, le maître de Rive-Neuve », monographie d’artiste publiée par l’éditeur parisien Hervé Chopin.
5e édition « Le Bien-Être dans tous ses états », Camping Marius, 7, route de la Saulce, Plage de Sainte-Croix, la Couronne, à Martigues, samedi 28 et dimanche 29 septembre, de 10 heures à 18 heures.
Infos et réservations sur la page Facebook Mieux être Côte bleue association
Tél. : 06 13 57 77 97

Claude Darras au Salon du Bien-Être à Carro ce week-end


MARTIGUES

Claude Darras au Salon du Bien-Être à Carro ce week-end

Claude Darras, écrivain et journaliste, est l’invité les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2019 de l’association Mieux Être Côte bleue qui organise ces jours-là la 5e édition de l’événement « Le Bien-Être dans tous ses états ».
Il dédicacera ses ouvrages consacrés à la l’écologie, à l’étymologie et aux arts dont deux ouvrages parus cette année : « La forêt de Boscodon » (Naturalia Publications), deuxième volume d’une collection sur les forêts remarquables, le premier étant « La forêt sacrée de la Sainte-Baume », et « Louis Toncini, le maître de Rive-Neuve », monographie d’artiste publiée par l’éditeur parisien Hervé Chopin.
5e édition « Le Bien-Être dans tous ses états », Camping Marius, 7, route de la Saulce, Plage de Sainte-Croix, la Couronne, à Martigues, samedi 28 et dimanche 29 septembre, de 10 heures à 18 heures.
Balades en forêt de Boscodon et de Morgon

La forêt sacrée de la Sainte-Baume




jeudi 26 septembre 2019

Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen


L'incendie s'est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). (RADIOFRANCE / FRANCE BLEU NORMANDIE)



Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen : la préfecture demande d'éviter le secteur, les établissements scolaires fermés dans la métropole
La population a été confinée dans un périmètre de 500 mètres autour de l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), un site classé Seveso. 
Un important incendie s'est déclaré, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 septembre, à l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), un site classé Seveso qui fabrique des additifs pour lubrifiants, rapporte France Bleu Normandie. La direction du site et les pompiers assurent qu'il n'y a pas de victimes.
La préfecture annonce la fermeture des établissements scolaires dans la métropole de Rouen, à Rouen et dans les communes au nord de la ville. Il n'y a "pas de toxicité aiguë sur les principales molécules" dans la fumée qui se dégage, selon les premières analyses, déclare le préfet de la Seine-Maritime, qui appelle "par mesure de précaution" les Rouennais à "limiter leurs déplacements au strict nécessaire".
Une cellule de crise a été mise en place et la direction a activé le plan d'opération interne. La préfecture a décidé "par souci de précaution un confinement de la population dans un périmètre de 500 mètres autour de l'entreprise".




Réveillés par des bruits d'explosions

L'incendie s'est déclaré à 2h48, jeudi matin. L'usine Lubrizol est située sur la rive droite, à Rouen, non loin du centre-ville. Le panache de fumée est visible à plusieurs kilomètres à la ronde, tandis que des flammes impressionnantes sont visibles sur place. Certains habitants ont été réveillés par les bruits d'explosions.
A 6h, jeudi matin, l'incendie était toujours en cours, et des explosions - entendues par les riverains et à plusieurs centaines de mètres à la ronde - continuent de se produire.
"Le feu a pris dans un stockage de produits conditionnés type additifs pour lubrifiants", explique la direction du site, jointe par France Bleu Normandie. Le plan d'opération interne a été enclenché et la préfecture est informée de la situation. Le site est classé Seveso, c'est-à-dire qu'il est placé sous surveillance en raison des matières premières qu'il utilise.


communiqué site de Lavéra



nous vous informons qu'un exercice
d'Alerte Gaz interne au site de Lavéra aura lieu

le mercredi 02 octobre 2019

Les sirènes de la plate-forme seront activées à 11 h 15 pour lancer l'alerte
et à 11h30 pour la fin d'alerte
Téléphone d'Information des Populations : 04 42 35 38 38

NAPHTA



NAPHTA

Un important torchage

Cela a été visible une bonne partie de la journée hier, peu après 10 h avec un long torchage sur le site de Lavéra. Un incident technique chez Naphta chimie confirmé par la direction s’efforçant de minimiser les conséquences de cet aléa.

"On a eu un arrêt intempestif d’un compresseur de notre unité vapocraqueur, entraînant la combustion de gaz et nécessitant de rédiger une partie de la production, ce qui a conduit à un torchage maîtrisé avec une flamme propre sans fumées noires ". Une équipe de maintenance a permis un retour à la normale en milieu d’après-midi. 

mercredi 25 septembre 2019

PÊCHE DANS LE CANAL


PÊCHE DANS LE CANAL
Clap de fin ?
Même si la procédure de concertation se poursuit, l’interdiction
De pêcher dans le canal Galliffet est en vue.

Pêche de loisir, la fin d’une époque ?
Si officiellement, on parle d’une nouvelle réglementation pour "courant octobre", sur le canal Galliffet, on tremble

vendredi 20 septembre 2019

GREVE


Grève : 

les perturbations attendues dans les écoles 
mardi prochain à Martigues

En raison de la grève du MARDI 24 SEPTEMBRE 2019, vous trouverez ci-dessus les activités annulées par établissement scolaire.

jeudi 19 septembre 2019

Pollution de l’air: citoyens,mesurez!


"Tara" remonte la Piste des plastiques



Loin de toutes les polémiques qui agitent régulièrement le dossier de l’étang de Berre, des scientifiques ont échangé hier en toute tranquillité sur le pont de "Tara".
Le directeur et les chargés de mission du Gipreb, les chercheurs de l’institut écocitoyen de Fos ont pu découvrir la campagne actuelle du voilier, parti à la traque des microplastiques, avec les explications de Valérie Barbe, l’une des scientifiques du bord, dépendant du CEA/Génoscope.
Si l’escale ne faisait pas partie de la mission proprement dite, qui se consacre aux dix plus grands fleuves européens (lire par ailleurs), elle a permis aux scientifiques d’embarquer ensemble à bord de semi-rigides pour participer au même type d’expériences. Son but ? Comme dans les fleuves, traquer les microplastiques, ces "billes" qui ne font parfois que quelques microns et envahissent les océans à longueur d’année, en des quantités phénoménales.
Si leur présence a été mise en évidence, notamment dans le Rhône, avant et après Arles, restait à savoir si elle était effective dans l’étang de Berre. Aucune étude n’ayant été menée sur le sujet, les résultats d’hier étaient attendus avec curiosité par les chercheurs locaux. Pour les mesurer, les scientifiques des "Tara" ont une méthode précise, éprouvée dans la Tamise, la Seine, le Rhône, le Tibre…
"Nous faisons des "traits de filet", explique Valérie Barbe. Pendant une demi-heure, à un point donné, nous effectuons un prélèvement, à l’aide de filets aux mailles très fines, de 25 à 300 microns (soit 0,3 mm)." De retour à bord, l’échantillon est observé, conditionné, puis envoyé aux quinze laboratoires qui travaillent avec la fondation Tara.
Mais dès hier en début d’après-midi, les premières observations confirmaient la présence de plastiques. Le contraire aurait été étonnant…
"J’ai vu ce que nous appelons des "larmes de sirène", commentait Valérie Barbe. Un joli nom pour quelque chose qui n’est pas terrible…
C’est une très petite bille de plastique, de quelques microns, faite de polyéthylène."
Un produit, ironie du sort, qui est produit dans les usines pétrochimiques du coin, avant d’entrer dans le circuit de fabrication du plastique, et de revenir donc à l’état de déchet.
Après une journée riche en échanges, en lien avec l’association "Le bureau des guides", "Tara" a largué les amarres. Cap sur Antibes et Monaco, avant une escale officielle prévue à Marseille du 27 septembre au 2 octobre, devant le Mucem. Les visites à bord, interdites hier, seront alors possibles, et l’équipe déploiera tout son savoir pédagogique pour sensibiliser le grand public à la pollution qui frappe les mers du globe.
"Tara est allée un peu partout dans le monde pour évaluer son impact. Mais on peut se rendre qu’elle est aussi présente, chez nous." Et que le plastique à usage unique, ce n’est vraiment pas fantastique.
Éric GOUBERT



Au cœur du laboratoire de Tara, Valérie Barbe analyse un échantillon, qui confirme la présence de microplastique dans l’étang. / PH S. GUÉROULT




mercredi 18 septembre 2019

CLIMAT : ce sera pire que prévu




BIORAFFINERIE DE LA MÈDE


Le P D G de Total devant la Commission des affaires économiques 17/09/2019 À 17H24

Patrick Pouyanné est actuellement auditionné par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale. 
En introduction, le président-directeur général du groupe Total a rappelé que ce dernier emploie 100 000 salariés dans le monde, dont 36 000 en France, réalise 190 milliards d'euros de Chiffre d'Affaires, exploite 5 raffineries sur le sol français et 3400 stations-services.
« Une entreprise n'est pas faite pour faire des profits, c'est d'abord pour fournir de l'énergie, une énergie moins chère, plus propre. C'est l'ambition que nous poursuivons », a-t-il notamment déclaré. « Nous voulons devenir la major de l'énergie responsable, car nous pourrions faire face à une situation dans laquelle le monde aura besoin de moins de pétrole qu'à l'heure actuelle. Pour le moment la consommation de pétrole progresse de 1,5% par an, mais nous avons tout de même décidé de limiter nos investissements dans le pétrole en renonçant à explorer du pétrole dans des zones complexes comme les zones arctiques ».
« A l'horizon 2050 le système énergétique sera un mix de gaz naturel et d'énergie renouvelable », a-t-il poursuivi. « C'est pourquoi nous avons décidé d'investir fortement dans le gaz naturel (50%). Nous sommes ainsi le deuxième acteur mondial dans l’exploitation de gaz liquéfié (GNL), car ce qu'il faut savoir c'est que l'on émet avec le gaz naturel deux fois moins de CO2 quand on produit de l'électricité avec. L'électricité est un marché qui croît fortement. Nous souhaitons en produire avec des énergies renouvelables, à savoir du solaire, de l'éolien on-shore et off-shore, afin aussi, d'apporter des solutions aux changements climatiques ».

Total : la production de La Mède

Pourrait être exportée en Allemagne

Entendu sur Maritima Radio. 17/09/2019 À 20H26

Un changement de législation fiscale en France plombe la rentabilité de la bioraffinerie de La Mède, dont la production pourrait devoir prendre le chemin de l'Allemagne. Les députés avaient supprimé à la mi-décembre l'avantage fiscal dont pouvaient bénéficier les biocarburants à base d'huile de palme, ce qui menace la viabilité de la bioraffinerie de La Mède, d'après Total.


Total menace de vendre
son biocarburant

en Allemagne


Le biocarburant produit à la raffinerie de La Mède pourrait être entièrement vendu à l’Allemagne.
C’est la piste qu’étudie le groupe Total actuellement, a annoncé hier le PDG Patrick
Pouyanné dans le cadre d’une audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Le patron de la firme française a ainsi mis un peu plus la pression sur les députés pour qu’ils reviennent sur l’amendement dont l’entrée en vigueur est prévue en décembre, en vertu duquel les biocarburants produits à base d’huile de palme ne bénéficieront plus de l’exonération de la taxe générale sur les activités polluantes. Soit
une perte de 70 à 80millions d’euros (M¤) selon Patrick Pouyanné qui fragiliserait l’usine de La Mède. 
Du coup, la solution pour que l’activité demeure viable serait de vendre sa production outre-Rhin, où la pression fiscale n’est pas la même. "La Mède va exporter toute sa production en Allemagne, nous réfléchissons là-dessus", a indiqué le président de l’énergéticien, précisant toutefois qu’il n’a "aucune envie de l’arrêter".
Le PDG pointe le décalage entre la position du législateur français et celle de l’Europe qui
fait la distinction entre huile de palme non durable, responsable de la déforestation, et huile de palme durable, celle qu’utilise Total à La Mède. "Cette usine ne tournerait que pour l’Allemagne, avec un déficit de compétitivité", a martelé le responsable, estimant que d’autres pays européens, eux, continueront de produire des biocarburants à base d’huile de palme sans être pénalisés.
Le patron de Total estime en outre que son groupe a été floué, puisqu’un accord avait été trouvé avec M.Hulot" pour limiter les importations d’huile de palme à La Mède (450000 tonnes) et associer la filière des protéoléagineux française, notamment les producteurs de colza. "En 2015 il ya eu un engagement en plein accord avec le gouvernement dans un cadre fiscal, nous n’avons jamais
 ien caché à personne (…) en décembre ce cadre fiscal va changer alors qu l’investissement
(300M¤) est aujourd’hui terminé."
Patrick Pouyanné, avec cette nouvelle mise au point, espère visiblement faire pression
sur les pouvoirs publics, qui avaient cependant indiqué dans nos colonnes, en juin dernier,
qu’il n’était pas question de revenir sur la fin de l’exonération ,pour les biocarburants à base
d’huile de palme.

Marie-Cécile BÉRENGER


mardi 17 septembre 2019

Journée du Patrimoine





Les Journées Européennes du Patrimoine

Le 21 et 22 septembre 2019,

Les Journées du Patrimoine avec EDF


Les Journées Européennes du Patrimoine  


A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, EDF invite le public à découvrir l’histoire de ses ouvrages exceptionnels et la grande aventure de l’électricité à travers sa programmation artistique et culturelle 

Entre visites guidées historiques, animations artistiques, expériences immersives, ne manquez pas une occasion de découvrir toute la richesse de notre patrimoine industriel emblématique et parfois atypique 


La Goélette TARA

L’image contient peut-être : ciel, océan, plein air et eau



     La goélette « Tara », ex « Antartica » voilier français construit à l’initiative de Jean-Louis Étienne destiné à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement accostera à la pointe San Christ à Martigues en fin d’après-midi et sera à quai jusqu’à jeudi.
     C’est un bâtiment majeur des expéditions de défense de l’environnement sillonnant les mers de l’Arctique à la Méditerranée pour étudier les phénomènes de changement climatique, le recul de la biodiversité et les effets des pollutions marines.
     C’est tragiquement sur ce bateau, appelé alors « Seamaster », que Peter Blake fut assassiné en 2001 au Brésil par des pirates...
     Avec sa coque alu en forme de noyau d’olive et ses 36 mètres de long, son escale est une belle récompense pour Martigues. N’hésitez pas à faire un détour par l’île.



Saint-Julien, L’esprit de famille


Une fête de quartiers 
pour un mélange de générations


Si le site privilégié du Cercle a déjà marqué la fin de l’été à Saint-Julien par deux vide-greniers, un concours de boule et les trois jours de fête votive, c’est la journée des quartiers, ce week-end, qui a lancé réellement l’année associative sur les trois quartiers de Saint - Julien, Saint-Pierre et les Laurons.
C’est d’ailleurs la directrice Fabienne qui a donné le "la" d’une journée très dense. À commencer par l’apéritif d’accueil à la mi-journée sous les platanes, où les 150 convives ont d’abord eu le plaisir de goûter le vin primeur local 2019, ou plutôt les 40 kilos de raisin que la cave coopérative avait amenés, et servait à la demande grâce à sa petite presse maison.
Place ensuite à la paella-riz colombo partagée sous les platanes avec le maire Gaby Charroux, le premier adjoint Henri Cambessedes, l’adjointe aux q u a r t i e r s Odile Teyssier-Vaysse, et le noyau habituel des bénévoles.
Dans la salle contiguë, une exposition de l’Hamap-13 montrait par l’image les actions de l’association d’aide aux handicapés à l’international.
C’est le très populaire "crooner" local José Leixa qui a accompagné au micro la fin du déjeuner, pour dérouler l’après-midi pour les enfants.
Outre la petite dizaine de jeux forains tenus avec les parents du quartier, et les balades en poneys, une double animation a fixé les enfants pendant plusieurs heures : sur le nouveau plateau d’évolution pour un menu sports-loisirs très ludique, et un peu plus loin dans les jardins partagés pour une parenthèse pédagogico-bucolique tout aussi joviale.
C’est un peu fourbu, mais avec les bonnes résolutions de rentrée assidue qu’animateurs et convives ont promis de se revoir très vite, pour les différentes activités qui ont désormais démarré dans les trois quartiers.

EDF lance sa fresque



Une fresque géante ornera bientôt 

un mur blanc de la centrale de Ponteau.


Martin "Joke", graffeur marseillais,

Christophe Cortie, directeur du site,Sont aux commandes.



Un collectif de graffeurs va élaborer une œuvre au sein de la centrale électrique de Ponteau. Salariés et habitants seront amenés à faire part de leurs propositions samedi
 Pour l’instant, c’est un Grand mur blanc, 90 mètres de long sur 11m de haut. Au cœur de la centrale électrique de Ponteau, il est amené à accueillir les travaux d’un collectif de graffeurs, baptisé "HT", invité par la direction du site à retranscrire à leur manière l’histoire des lieux.
Fin août, Martin "Joke", graffeur marseillais, est venu découvrir les lieux, rencontrer les salariés, commencer à imaginer ce qui pourra se faire sur place. Il est revenu ce jeudi pour rencontrer le directeur, Christophe Cortie (lire ci-dessous) pour avancer sur ce projet étonnant. "Le mur fait 1 500 m², ce qui est peu habituel pour nous. Pour moi, ce sera même la première fois où je pourrais créer sur un espace aussi grand."
Devenu forme artistique à part entière, quand il est réalisé par des professionnels talentueux, le graff envisagé sera, à terme, une nouvelle raison d’aller visiter la centrale électrique, elle qui accueille des visiteurs scolaires toute l’année, mais a le désir de mieux se faire connaître.
D’autant plus qu’après l’avènement du cycle combiné gaz, en 2012, la centrale a vécu un tournant de son histoire. Finie l’énergie faite à base de fuel, et bonjour un procédé plus respectueux de l’environnement, avec des rejets bien moindres.
Depuis, les cuves bleues qui servaient de stockage au fuel ont disparu du paysage, et, peu à peu, ce sont les anciennes installations qui vont prendre le même chemin, "tout en étant revalorisés", précise une représentante de la direction.
Même les fameuses quatre cheminées, ancrées dans le paysage, seront amenées à en disparaître. Ce n’est pas pour demain, mais dans les années qui viennent, à la faveur d’un chantier qu’on pressent spectaculaire, elles devraient ne plus être qu’un souvenir, et ne plus servir d’amer habituel aux bateaux croisant au large, ou de repère pour les aviateurs. Les technologies évoluant, leurs navigations ne devraient pas en être occultées. Et il y a fort à parier que ces quatre cheminées prendront place sur la fresque géante, qui sera vraisemblablement une évocation colorée de l’histoire de la centrale de Ponteau.
"C’est comme ça que je l’envisage, indique Joke, même si j’attends les contributions des salariés comme du grand public".
Le 21 septembre, pour ces journées du patrimoine consacrées au thème "art et industrie", des ateliers permettront à tout un chacun de tester ses talents naissants de graffeur,
"Ponteau, c’est un site très graphique, reprend l’artiste, avec un côté très précurseur."
Mieux connaître ce patrimoine, pour mieux le défendre, c’est un peu tout l’enjeu de cette initiative, unique en son genre dans les sites industriels du coin.
Éric GOUBERT


La centrale EDF emploie en marche habituelle
62 personnes, ainsi qu’une vingtaine de sous-traitants. Pour les visites du site, ce samedi à 9h30 et 13h30 dans le cadre des journées du patrimoine (à partir de 11 ans), il faut s’inscrire à
upti-martigues-visites@edf.fr



"Evoquer la transition entre passé et avenir"


Première rencontre entre le directeur du site,
Christophe Cortie, et le graffeur Martin "Joke", ce jeudi matin, devant le grand mur blanc destiné à recevoir cette fresque d’envergure. "Je souhaite qu’elle fasse le lien entre le passé, le présent et l’avenir du site, commentait le directeur. Parce que le patrimoine industriel a une vraie valeur, que ce soit pour les salariés, les riverains, les marins même. Mais la centrale, c’est aussi une histoire qui continue, et qui répond à ses objectifs de production." Effet clim’ aidant, la centrale de Ponteau a d’ailleurs dépassé ses objectifs de production annuels dès le 5 septembre !
Après des premiers ateliers avec le grand public, samedi prochain lors des journées du patrimoine,
"Joke" s’attaquera à la fresque géante.
"J’ai déjà quelques idées", sourit-il, sans en dévoiler davantage. Mais forcément, les quatre cheminées devraient être représentées, elles qui devraient disparaître du paysage d’ici 2025. "Elles n’ont plus d’utilité de production, et vont être démolies d’ici 6 ans. On a peu de temps pour se préparer à leur disparition, et donc la fresque sera là pour garder une trace d’elles".
Gigantesque, le mur blanc, devant lequel passent tous les jours les salariés du site, est prêt à recevoir les œuvres des artistes. "Art et industrie ont forcément un lien, ajoute Christophe Cortie.
Deux autres sites fonctionnant au gaz ont déjà des œuvres du même genre. " E.G.




Plages des Laurons