jeudi 23 décembre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE
INEOS

  • A la suite de son grand arrêt, le craqueur catalytique de la raffinerie Ineos est en cours de redémarrage. Ces opérations peuvent provoquer des fumées à la torche en cours de journée.
  • Toutes les mesures pour minimiser les nuisances et leur durée sont mises en œuvre. Ces émissions ne présentent aucun danger.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour ces nuisances éphémères et ces épisodes de fumées aux torches.

INEOS Manufacturing
France SAS
Avenue de la Bienfaisance
BP 6
13117 - Lavéra

jeudi 9 décembre 2010

remise en service T 1

Communiqué EDF
  • nous vous informons que la centrale thermique EDF-Martigues effectuera des essais occasionnant du bruit, les jeudi 16 et vendredi 17 décembre 2010.
  • Ces opérations sont menées dans le cadre de la remise en service des installations qui étaient à l'arrêt pour maintenance programmée.
  • Salutations distinguées.
  • AL Beaumord

lundi 29 novembre 2010

Exercice Alerte GAZ

  • nous vous informons qu'un exercice d'alerte gaz interne au site de lavera aura lieu le mercredi 01 décembre 2010
  • Les sirènes de la plate-forme seront activé à 10h45 pour lancer l'alerte
  • à 11h00 pour la fin d'alerte.
  • Frédérick AMIET
  • Service intervention Plateforme de Lavera

lundi 1 novembre 2010

démarrage (Inéos et Naphtachimie

  • A la suite de la reprise des activités du port, l'ensemble des unités de la plate-forme de Lavéra ( Inéos et Naphtachimie) est en cours de démarrage.
  • Ces opérations vont se prolonger pour les 3 ou 4 jours à venir .
  • Des torches importantes et/ ou des fumées noires peuvent être générées à cette occasion.
  • Elles sont sans danger et nous faisons tous les efforts possibles pour les limiter.
  • Nous tenons cependant à présenter nos excuses à l'ensemble des populations voisines pour les éventuelles gênes occasionnées.
  • Les directions Naphtachimie et INEOS.

vendredi 15 octobre 2010

La centrale EDF fermée après quatre nouveaux malaises

La centrale EDF fermée après quatre nouveaux malaises
Publié le vendredi 15 octobre 2010 à 14H28
La cause est toujours inexpliquée. Le chantier est arrêté,
et les riverains sont inquiets



  • Comme mercredi, le personnel a été évacué hier après-midi. Le matin, il avait été confiné à la suite du déclenchement d'un plan d'opération interne.
  • À raison de onze malaises recensés en trois jours, dont quatre hier, sur le site de la future centrale au gaz, l'inquiétude grandit dans le quartier des Laurons, autour de la centrale EDF de Ponteau. "Il y a de quoi être anxieux, non?, lance même Sylvestre Puech, représentant du comité d'intérêt de quartier. Hier matin, nous avons tous ressenti une forte odeur de gaz. Quasiment en même temps, la sirène d'alerte a retenti sur le site. Tout cela combiné avec les malaises signalés depuis mardi a effectivement de quoi créer quelques craintes chez les riverains.
  • Pour autant, aucun relevé effectué par l'entreprise ou les pompiers n'a permis hier de déterminer la cause des malaises. "Il y a forcément quelque chose, concède Jean-Marc Mauchauffée, directeur délégué de la centrale. Mais quoi? Nous ne sommes pas plus avancés que mercredi. Hier matin, une réunion a été organisée pour mettre chaque salarié au courant de la situation. Seuls ceux équipés d'un détecteur multi-gaz sont autorisés à pénétrer sur le site de la centrale historique. Sur le chantier de la future centrale au gaz, seule la base de vie était ouverte, les travaux étant suspendus."
  • Et c'est bien dans cette base de vie que deux nouveaux malaises ont été recensés le matin, et deux autres dans l'après-midi. Les personnes victimes de ces maux de têtes, vertiges, vomissements ou picotements aux yeux, ont été transportées vers le centre hospitalier de Martigues. Leur état n'inspirerait toutefois pas plus d'inquiétude que les premières personnes hospitalisées mardi, rentrées chez elle sans traitement médical.
  • L'ambiance a été aussi alourdie, hier à 10heures, lorsque l'alerte gaz a été déclenchée sur le site électrique. "Nous avons s appliqué le principe de précaution, en entendant une autre alarme provenant du site pétrochimique voisin de Lavéra. Le plan d'opération interne (POI), a été déclenché, et le personnel confiné pendant trois quarts d'heure, avant la levée de l'alerte". Comme ils l'avaient fait la veille sans succès, les pompiers sont revenus sur place pour effectuer toute une série de relevés. Mercredi,ils avaient déjà passé au peigne fin toutes les installations, élargissant le périmètre de leur recherche au fil des heures. Ils ont mêmeété jusqu'à inspecter des endroits où des sources sulfurées étaient connues des Romains!
  • Ces relevés n'ont rien donné, et laissent de nouveau le champ libre à toutes les hypothèses. "Avons-nous percé quelque chose lors des travaux? L'odeur provient-elle d'un site industriel voisin, ou encore de l'un de ces navires qui mouillent en rade de Fos, bloqué par le conflit sur le Grand port de Marseille? Nous ne pouvons être sûrs de rien pour l'instant", annonce Jean-Marc Mauchauffée.
    -----------------------------
  • Aucun employé aujourd'hui
    Arrêté hier après les malaises recensés mercredi, le chantier de construction de la nouvelle centrale électrique sera de nouveau suspendu aujourd’hui. Hier soir, les pompiers ont même demandé à EDF d’interdire intégralement la fréquentation du site, centrale historique comprise. Aucun salarié, aucune entreprise extérieure ne devrait venir y travailler aujourd’hui, selon des consignes passées hier soir par téléphone à toutes les personnes concernées. Fermée jusqu’à nouvel ordre, la centrale n’accueillait plus hier qu’un PC de crise, et divers engins de mesure, ainsi que des représentants du service environnement de la mairie. Un inspecteur du travail était également présent ces deux derniers jours.
    Eric GOUBERT (egoubert@laprovence-presse.fr)

jeudi 14 octobre 2010

Communiqué NAPHTACHIMIE - Risque de torche

  • A la suite du mouvement social des salariés du Port Autonome de Marseille, lancé le 27 septembre 2010, les raffineries par lesquelles transitent certaines de nos matières premières et produits, ont été affectées de telle sorte qu’aujourd’hui nous atteignons une situation soit de rupture d’approvisionnement, soit au contraire de stocks maximum atteints.
  • Depuis le 11 octobre, se cumule à cette situation le mouvement social national lié au projet de réforme des retraites. Ce mouvement social impacte tant Naphtachimie que notre environnement, ayant pour conséquence d’une part, l’arrêt de certains de nos clients et d’autre part, notre impossibilité de livrer les clients encore demandeurs.
  • Le niveau des différents inventaires de produits ne permettant plus de faire fonctionner les installations, les opérations d’arrêt du Vapocraqueur et du Butadiène sont en cours, et peuvent provoquer des épisodes de fumées à la torche cet après-midi et demain.
  • Nos équipes s'emploient à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès de la population avoisinante si, malgré toutes les précautions prises, quelques nuisances éphémères ou quelques épisodes de fumées aux torches venaient ponctuer ces manoeuvres.



    La Direction NAPHTACHIMIE

alerte GAZ

  • le jeudi 14 octobre 2010 à 10h lalerte gaz est déclenchée par Naphtachimie est relayée par le CPT EDF de ponteau.
  • le mercredi 13 octobre déjà le site du Chantier tranche 5 & 6 EDF a été évacué"
  • Mille salariés évacués à EDF-Ponteau
    Publié le mercredi 13 octobre 2010 à 18H26

    Trois malaises hier, trois autres aujourd'hui : la direction de la centrale EDF de Martigues-Ponteau, où un chantier gigantesque est en cours, n'a pas hésité à évacuer un millier de salariés, cet après-midi. Même si les prélèvements effectués par les pompiers n'ont rien donné, même si les personnes victimes de malaises ont regagné leur domicile, elle a décidé de suspendre le chantier, demain. "Hors de question que nous exposions nos salariés et prestataires au moindre danger", explique Jean-Marc Mauchauffée, directeur délégué de la centrale.
  • encore une fois nous sommes les derniers avisés!
  • réponse de la Direction
  • Nous n’avons rien à signaler ce jour à Naphtachimie.
    A 10h00, il y a simplement eu l’essai du sifflet vapeur, comme tous les jeudis.

    En espérant avoir répondu à votre question, nous nous tenons néanmoins à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

lundi 4 octobre 2010

ALERTE GAZ

  • nous vous informons d'un exercice d' Alerte Gaz'' interne au site de Lavera aura lieu.
  • le mercredi 06 octobre 2010 Les sirènes de la plate-forme
  • seront activé à 10h45 pour lancer l'alerte et à 11h00 pour la fin d'alerte.
  • Aucune mesure particulière n'est a prendre

jeudi 26 août 2010

fumées àla torche

Communiqué INEOS
  • Le craqueur catalytique de la raffinerie qui avait été arrêté le 22 août pour des travaux sur le nez de torche va redmarrer dans la journée du 25 aoûyt.
  • Cette manuvre provoquera des fumées la torche qui pourraient durer une partie de la journée.
  • Toutes les mesures seront prises pour minimiser les nuisances et leur durée.
  • Nous tenons nanmoins nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour ces nuisances.
  • Direction INEOS

vendredi 20 août 2010

fumées à la torche

  • Suite un incident sur un compresseur du craqueur catalytique de la
    raffinerie, cette unit a été partiellement arrêtée ce matin vers 6 heures, cette maneuvre provoque des fumées la torche qui pourraient durer une partie de la matinée.
  • Les équipes s'activent à la remise en marche du compresseur et de l'unité.
  • Toutes les mesures sont prises pour minimiser les nuisances et leur dure.
  • Nous tenons néanmoins nous éxcuser auprés du personnel du site et de la population avoisinante pour ces nuisances.

    La Direction INEOS

mercredi 4 août 2010

épisode de torche visible

  • Ce matin, l’unité Butadiène a déclenché suite à un défaut électrique sur un tableau d’alimentation, entraînant un épisode de torche visible.
  • Des investigations sont en cours pour rétablir la situation et redémarrer en toute sécurité au plus tôt.
  • Nos équipes s’emploient à minimiser l’impact de cet incident sans danger sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et la population avoisinante pour les épisodes de fumées de torche occasionnés et éventuelles nuisances sonores.




    La Direction NAPHTACHIMIE

vendredi 30 juillet 2010

exercice d'alerte GAZ

Information de INEOS
exercice d'alerte GAZ
nous vous informons qu'un exercice d'Alerte Gaz interne au site de Lavéra aura lieu le
Mercredi 04 août 2010 Les sirènes de la plate-forme seront activées
à 10h45 pour lancer l'alert
à 11h00 pour la fin d'alerte
Gérard GUEDRA INEOS Fire Brigade Department Manager

vendredi 9 juillet 2010

Le Plan de prévention des risques de Total aura du retard

Le Plan de prévention des risques de Total aura du retard
Publié le vendredi 09 juillet 2010 à 14H15


Les études demandées par les riverains seront menées, a-t-on appris hier

Hier, des riverains ont manifesté devant la Pagode où devait se réunir le Clic.

  • Ces derniers mois, les riverains de La Mède, du Val des Pins et de Lavéra ont multiplié les actions pour dénoncer le Plan de prévention des risques (PPRT) présenté par l'industriel Total.
  • Hier matin encore, ils ont voulu maintenir la pression. Et c'est avec des pancartes et une pétition qu'ils ont accueilli les participants au Clic (comité local d'information et de concertation) réuni à Martigues pour évoquer l'état d'avancée du fameux PPRT. "Nous exigeons des études complémentaires sur la réduction des risques à la source", a martelé Guy Dubois, l'un des manifestants, avant le début de la réunion présidée par Vincent Burroni, maire de Châteauneuf, en présence, notamment, du sous-préfet Roger Reuter, du maire de Martigues Gaby Charroux, de représentants de la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, ex-Drire) et de Total.
  • A l'issue du Clic, les visages étaient détendus. "Nous avons été écoutés. Les études complémentaires que nous souhaitions seront menées", commente Sylvestre Puech, du collectif PPRT 13. "C'est une réelle avancée,mais nous resterons malgré tout extrêment vigilants", nuance-t-il.
  • Une avancée, c'est également le sentiment de Roger Reuter, le sous-préfet de l'arrondissement d'Istres. "On a répondu favorablement aux demandes du collectif, explique-t-il. Des études à la fois techniques mais aussi opérationnelles et économiques, seront donc menées par l'industriel sous le regard de la Dreal (ex-Drire) qui est, rappelons-le, un service de l'État compétent et impartial."
  • "Les études menées par Total il y a quelques années seront réactualisées", ajoute le sous-préfet qui ne cache pas que le calendrier du PPRT-qui devait être élaboré en 18 mois, et devait être adopté à la fin de l'année 2010, va être bouleversé. "On peut prévoir un retard de quelques mois", indique Roger Reuter sans plus de précision. "En tout cas, on espère obtenir les premiers résultats des études à l'automne".
  • Du côté de Total, on se réjouit de la réaction des riverains. Même si, selon l'industriel, il n'y a "rien de nouveau depuis le mois d'avril. Les études avaient déjà été annoncées à ce moment-là. Certaines ont même déjà commencé. C'est juste une confirmation de ce qui avait déjà été dit précédemment."
    Il n'empêche que pour le collectif PPRT 13, c'est une première bataille qui a été gagnée.
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  • "On ne veut pas débourser un euro"
    Le PPRT présenté par Total établit une cartographie des zones impactées. Pour certaines, des travaux de renforcement devront être effectués dans les maisons, à la charge des propriétaires (en contrepartie d’une réduction d’impôt). Dans d’autres, les habitations devront être délaissées et rachetées par l’État au prix fixé par les Domaines.
  • Les riverains de l’usine refusent de débourser un seul euro de leur poche. C’est, selon eux, à Total de payer. Certains habitants ont déjà reçu un courrier leur annonçant une visite prochaine de leur maison "dans le but d’estimer les frais qu’auront les propriétaires" pour les éventuels travaux de protection à effectuer, indique Sylvestre Puech. "Nombreux sont ceux qui n’ouvriront pas leur porte, assure-t-il. C’est mettre la charrue avant les bœufs que d’organiser ces visites. Il faut d’abord faire les études de dangers nécessaires. Ensuite, on verra."
  • Stéphanie VIAL

jeudi 8 juillet 2010

Naphtachimie va faire de gros efforts en terme de sécurité

Naphtachimie va faire de gros efforts en terme de sécurité
Publié le jeudi 08 juillet 2010 à 14H08
  • Pour le nouveau directeur, sécuriser, c'est rendre un site plus productif
  • Et si Naptachimie renouait avec l'image qui a longtemps été la sienne? Celle d'une industrie sûre et pérenne? Ce pari, c'est le défi que va tenter de relever Didier Chapon, le nouveau directeur de Naphtachimie. A 40 ans, après avoir, durant huit ans, exercé des fonctions de directeur d'usine au sein de Total au Qatar, cet ingénieur formé aux Arts et Métiers d'Aix-en-Provence, succède à Marc Bayard.
  • Son credo, c'est la sécurité. Et pour la plateforme pétrochimique tant décriée ces derniers mois, ça tombe plutôt bien. D'autant que Naphtachimie, imbriquée au coeur du labyrinthe industriel de Lavéra, reste un outil stratégique et performant. "Il s'agit d'une très belle plateforme et le fait d'être intégré à la raffinerie Ineos nous rend structurellement compétitifs par rapport aux autres sites français et européens," explique le directeur.
  • Le revers de la médaille, c'est que la pétrochimie est toujours frappée par la crise et qu'il est toujours aussi difficile de prédire l'avenir de la filière. Pour autant, Didier Chapon se veut très rassurant. "D'autres sites risquent de souffrir plus que le nôtre, prédit-il. Cette année, en raison des problèmes de fiabilité qu'a rencontrés la plateforme, nous n'atteindront pas les objectifs de 700 000 tonnes d'éthylène que nous nous étions fixé. Il faut donc fiabiliser le site pour le rendre pérenne." Et pour fiabiliser, Didier Chapon va s'appuyer sur une série d'audits de sécurité qui ont été réalisés notamment à la demande de l'inspection des installations classées qui s'était inquiété de la succession des incidents sur le site.
  • "Auparavant, Naphtachimie avait traversé trois à quatre très bonnes années. Tout le monde s'était habitué à des bons résultats et puis l'usine s'est rappelée à notre bon souvenir. Les audits ont démontré que nous avions d'excellentes procédures. Encore faut-il les appliquer! Il y a eu un relâchement ces derniers temps mais je reste persuadé que nous ne sommes pas loin de notre objectif de sécurité optimale. La Dréal (ex-Drire) s'est déplacée, est venue constater que les procédures dites critiques, à savoir celles destinées à empêcher les incidents, sont respectées. En revanche, ce sont celles dites d'interface avec les autres installations, que nous avons besoin de consolider. L'arrachement de la canalisation le 5 septembre dernier, en est l'illustration". "Ces procédures doivent être connues de tous et appliquées" martèle le nouveau patron de Naphtachimie pour qui 2010 sera, clairement, "l'année de la sécurité".
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  • Vannes Chinoises
    Plusieurs centaines de vannes Rigaud dites "vannes chinoises" qui avaient défrayé la chronique l’année dernière, ont été remplacées sur le site. En mars, l’industriel avait établi la carte détaillée des milliers de vannes de l’usine. Le 22 juin dernier, lors d’un arrêt technique, Didier Chapon a pris la décision de changer 13 vannes situées sur des sites critiques. "Nous profitons pour faire vérifier toutes les autres vannes afin de savoir si elle ne présentent pas, elles aussi, des défauts".
  • Stéphane ROSSI

vendredi 25 juin 2010

INEOS Communiqué de presse 24/06/2010: Redémarrage distiillation atmosphérique

INEOS Communiqué de presse 24/06/2010:
Redémarrage distiillation atmosphérique
Ci-après le communiqu fait la presse ce jour :


Suite au grand arrêt pour entretien de la distillation atmosphrique de la raffinerie, cette unité va redmarrer le vendredi 24 juin aprs-midi. Cette manuvre peut provoquer des fumées la torche en fin de journée et pendant le week-end.

Toutes les mesures pour minimiser les nuisances et leur duré sont mises en oeuvre. Ces missions ne présentent aucun danger.

Nous tenons nanmoins nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour ces nuisances phmres et ces pisodes de fumées aux torches.

jeudi 24 juin 2010

Redémarrage du vapocraqueur NAPHTACHIMIE

  • Suite à l’arrêt du vapocraqueur la semaine dernière, les opérations de redémarrage de l’unité débuteront demain, vendredi 25 juin.
  • Ces opérations se poursuivront jusqu’en milieu de semaine prochaine, pouvant provoquer une torche avec des épisodes sonores et/ou de fumées.
  • Nos équipes s'emploieront à effectuer la manœuvre dans les plus brefs délais, en s’efforçant de minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour la gène occasionnée.



    La Direction NAPHTACHIMIE

jeudi 17 juin 2010

torche est actuellement visible sur NAPHTACHIMIE

  • Suite à l’arrêt du vapocraqueur, consécutif à un problème technique sur les circuits de chauffe d’une colonne de distillation, une torche est actuellement visible sur NAPHTACHIMIE.
  • Les unités Cracking IV et Butadiène III resteront à l’arrêt jusqu’à la semaine prochaine, afin de procéder à des opérations de maintenance préventive sur certains équipements critiques.
  • Nos équipes s'emploient à effectuer la manœuvre dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante pour la gène occasionnée.



    La Direction NAPHTACHIMIE

dimanche 13 juin 2010

adsl suite

ADSL

Le 03 juin M Cambessedes accompagné de M Cambaret chef des services techniques de la Mairie, du responsable des relations avec les collectivités d'Orange et du responsable de RTE.
M Cambessedes est heureux que ce dossier, avec la participation de RTE, trouve enfin une issue favorable
Selon les propos du Responsable Orange L’ADSL, sujet de la réunion, est prévue sur le quartier pour le premier trimestre 2011.

’équipement ne sera plus une RNAZO (nœud de raccordement des abonnés en zone d’ombre) comme prévu initialement, mais un NRA (nœud de raccordement des abonnés)
Se service couvrira pour 30% les habitations par du très haut débit supérieur à 5 mégas ; pour le reste des abonnés au minimum 2 mégas !
Le financement sera assuré par la Mairie pour ce qui concerne le local d’accueil des intercommunications et le reste par RTE, qui a un besoin impératif de l’ADSL à Très haut débit.
Nous avons soulevé le problème de l’ancienneté des lignes au-delà « des pieds dans l’eau » et le besoin de rénovation de ces équipements qui ont des difficultés lors de pluie ou de vent fort ;
Nous avons soulevé le problème du délai incompressible de 1 an demandé par l’ARCEP, afin que chaque fournisseur puisse commercialiser leurs services ; d’après les propos du responsable Orange »ce n’est pas insurmontable » avec l’accord des fournisseurs actuels connus sur la région !
Nous remercions RTE de son besoin du Très haut débit

vendredi 28 mai 2010

exercice

Exercice l'alerte gaz du mercredi 02 juin 2010

Inéos nous informe, qu'un exercice
d'Alerte Gaz interne au site de Lavera aura lieu
le mercredi 02 juin 2010
Les sirènes de la plate-forme seront activé à 10h45 pour lancer l'alerte
et à 11h00 pour la fin d'alerte.

lundi 17 mai 2010

épisode à la torche

ENCORE UNE FOIS!
  • Suite à une avarie sur un compresseur de gaz craqués du vapocraqueur de NAPHTACHIMIE, entraînant une baisse d’allure de l’unité, des épisodes de fumées sont visibles à la torche.
  • Nos équipes s'emploient à rétablir la situation dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès de la population avoisinante pour les épisodes de torche occasionnés.



    La Direction NAPHTACHIMIE

lundi 10 mai 2010

tirs de soupapes

EDF vas procéder à des tirs soupape ce jour, en fin de matinée, sur le ballon Générateur de Vapeur de la tranche 2.
Ces essais risquent d'entraîner des nuisances sonores entre 10h et 13h. Je reste à votre disposition pour des compléments d'informations.
Bien cordialement


Anne-Laure PIGAGLIO
Chargée de Mission QualitéEDF -
DPI/DPIT/UPTICPT MARTIGUES
BP 35 13117 LAVERA

mercredi 5 mai 2010

L'union sacrée face aux PPRT


L'union sacrée face aux PPRT

Publié sur le site La Provence le mercredi 05 mai 2010 à 14H39

Un collectif à vocation départementale qui regroupe une vingtaine d'associations.
s'est créé pour informer les riverains et mener des actions


  • Les riverains de La Mède, ceux de Lavéra, Fos, Rognac ou encore Port-Saint-Louis ont un point commun: ils habitent à proximité d'un site industriel et sont concernés par un Plan de prévention des risques technologiques. Ces PPRT sont à un stade plus ou moins avancé selon les communes, celui de Total-La Mède étant le précurseur, mais les problématiques sont les mêmes.
  • "Les riverains sont inquiets", résume Sylvestre Puech. Cet habitant des Laurons est le coordinateur du collectif PPRT 13 qui vient tout juste de se créer. Il regroupe une vingtaine d'associations (comités d'intérêt de quartiers, associations nationales comme l'UFC-Que choisir? ou locales comme le Patrimoine Côte bleue, ainsi que quelques particuliers. "Nous avons tous les mêmes préoccupations. Il est donc important de se réunir, car plus nous sommes nombreux, plus nous pourrons nous faire entendre, ajoute Sandrine Leblanc, de l'association du Val des Pins. Or, jusqu'à présent, nous n'étions pas bien représentés dans les réunions officielles où tout va pourtant se décider." Face à "un déficit énorme d'information", le collectif s'est donné pour objectif de "réunir tous les éléments des différents PPRT des Bouches-du-Rhône, afin d'informer les gens sur les études, les contraintes et les conséquences de ces plans", indique Sylvestre Puech.
  • Par ailleurs, le collectif souhaite peser dans les choix des industriels. "Il faut qu'ils donnent la priorité à la réduction des dangers à la source, reprend Sylvestre Puech. Dans le cas de Total, à La Mède, il est possible, par exemple, de changer le contenu des bacs et de placer les plus dangereux le plus loin possible des habitations, ce qui pourrait réduire les zones impactées." Le collectif veut également exiger que "les riverains déjà exposés aux dangers ne soient pas pénalisés une seconde fois en finançant eux-mêmes des mesures de protection de l'habitat." Autre cheval de bataille du collectif PPRT13: obtenir une étude contradictoire par un cabinet indépendant. "Nous avons de gros doutes sur l'étude de dangers remise par Total, explique Sandrine Leblanc. Pas mal de choses paraissent incohérentes. Le Clic (commission locale d'information et de concertation) a la possibilité et le budget pour demander une contre-expertise."
  • Bref, les riverains concernés par les PPRT s'organisent. "Nous espérons fédérer d'autres habitants du département concernés par les PPRT, indique Sylvestre Puech. "On espère aussi ouvrir le débat au niveau national car nous sommes les premiers à passer mais d'autres suivront", poursuit Sandrine Leblanc. Le collectif va lancer prochainement des actions afin de se faire entendre.
    -----------------------------------
    Actions
  • "Nous allons mettre en place des actions, indique Sylvestre Puech. Pour l’instant, nous avons écrit au préfet et au sous-préfet d’Istres pour leur faire part de la création du collectif.""Nous allons également rencontrer les députés Michel Vaxès et Éric Diard, poursuit le coordinateur, et envoyer un courrier au CLIC et au sous-préfet pour demander une contre-expertise."L’objectif de toutes ces actions étant d’obtenir une réelle concertation avec l’ensemble des acteurs concernés "pour que les gens soient entendus et surtout écoutés et compris."
  • Site internet du collectif: http//collectifdespprt13.e-monsite.com
  • Stéphanie DURAND

EDF, Bruits Nocturne

Bruit Soupapes


  • Dans la nuit du 04 au 05 mai à partir de 4h15
  • Déclenchement soupapes de la Tranche 1 avec un bruit d'échappement important, suivi un quart après dune succession de claquements forts répétés par épisode pendant plusieurs dizaine de minutes.
  • la répétition des claquements secs c’est répétée

    Merci pour le réveil matinal

lundi 3 mai 2010

ADSL


lettre envoyée par courrier à Mr le Maire et par mail à Mr Henri cambessedes

  • Comité d’Intérêt du Martigues le 03/05/10
    Quartier des Laurons
    1, rue des Laurons
    13117 LAVERA
    Tél: 04 42 81 44 66






    Monsieur le Maire de Martigues,




    Notre 1er adjoint, monsieur Henri Cambessedes vient tout juste de communiquer lors de l’assemblée générale de la Société Nautique des Laurons (SNL) une information concernant l’évolution du dossier de l’ADSL sur le quartier des Laurons.
  • Pour une information précise et adressée à tous les résidents, il est souhaitable et nécessaire d’organiser une réunion avec la population, sur ce sujet important qui nous préoccupe depuis 6 ans.
  • Veuillez croire, Monsieur le Maire à mes sentiments les meilleurs.




    R. Guigue

    Président du CIQ

dimanche 2 mai 2010

bonjour,
Voici quelques nouvelles informations concernant notre dossier à rallonge : l’ADSL !!
  • L'assemblée générale de la Société Nautique des Laurons s'est tenue samedi dernier 24 avril, en présence d'Henri Cambessédes, 1er adjoint au Maire.
  • Au cours de cette assemblée, M. Cambessedès nous a fourni des informations au sujet du dossier de l'ADSL, dossier qui préoccupe beaucoup les habitants du quartier.
  • Les derniers développements portés à notre connaissance sont les suivants :
  • Il y aurait inadéquation entre la fibre optique à installer et la présence des lignes à haute tension de la centrale. Il semble cependant que ce problème pourrait être surmonté techniquement.
  • Par ailleurs, M. Cambessédes nous a aussi annoncé que le montage financier prévu n'était plus d'actualité et qu'il ne faudrait plus compter sur les subventions de la région et de l'Europe, pour lesquels les demandes avaient déjà été faites.
  • La mairie maintient son intention d'arriver à l'installation de l'ADSL dans le quartier, et elle compte sur une éventuelle participation financière d'EDF, qui serait intéressée par le projet.
  • M. Cambessédes nous a dit espérer qu'il sera possible d'obtenir cette installation à peu près dans les délais prévus.
  • On l'espère mais on en doute en même temps.
  • Quoi qu'il en soit il nous semble que de pareils développement concernant un projet aussi important pour nos quartiers mérite pour le moins, et ce le plus tôt possible, une réunion des habitants et de leur CIQ avec les élus et les responsables techniques concernés.
  • Nous pouvons, éventuellement, ajoutés nos interrogations :
  • La haute tension recouvre le territoire nationale et la fibre optique aussi pourquoi pas aux Laurons ?
  • Pourquoi le montage financier n’est plus d’actualité puisque l’ADSL n’est toujours pas là ?
  • Quels délais ?aucun échéancier ne nous a été communiqué ?
  • Pourquoi faire une annonce au cours d’AG, d’ouverture de saison nautique SNL, alors que les habitants attendent avec impatience des renseignements officiels sur le du dossier ADSL ?

Nous faisons paraitre ces nouveaux éléments sur le site du CIQ,

et nous demandons par courrier à la mairie

une réunion dans les meilleurs délais.

samedi 1 mai 2010

Information INEOS démarrage unités Lavera

Information INEOS démarrage unités Lavera

  • Suite à un problème électrique cette nuit à 0h00, certaines unités de la raffinerie de Lavéra ont dues être arrêtées Lors de ces opérations, des épisodes de torches et/ou fumées importantes ont pu être observés.
  • Ils ne présentent pas de caractère de dangerosité et tout sera mis en œuvre pour les minimiser
  • Nous nous excusons cependant pour la gêne éventuelle occasionnée.
  • Gilles Raynaud

samedi 24 avril 2010

Fos : alerte au nuage toxique au dessus d'ArcelorMittal

  • Fos : alerte au nuage toxique au dessus d'ArcelorMittal

Publié le samedi 24 avril 2010 à 11H48
Un important panache de fumée jaune a été visible
une grande partie de la matinée sur le site du sidérurgiste.
  • Un incident a conduit l'industriel à dégager du gaz soufré, hier matin
  • Scène surréaliste, hier matin, à Fos-sur-Mer.
  • Alors que résonnent des sirènes et que sont diffusés des messages d'alerte au gaz, quelques pêcheurs continuent tranquillement leurs activités, sans se soucier de l'imposant nuage jaune qui, depuis 9 heures, baigne le site industriel d'ArcelorMittal à quelques dizaines de mètres d'eux.
  • Ce nuage, c'est pourtant du dioxyde de soufre (SO2), un composé très irritant voire mortel lorsqu'il est inhalé à très forte dose. Habituellement, ce gaz, issu du processus de transformation du charbon en coke pour la fabrication de l'acier, est refroidi. Mais hier matin, un incident technique -"un bouchon qui s'est formé dans une conduite" selon l'industriel-a empêché la marche normale de l'installation.
  • Conséquence : le gaz a été dégagé dans l'atmosphère afin de sécuriser l'atelier incriminé. L'industriel a déclenché son plan de secours interne (POI) et un périmètre de sécurité a été mis en place et l'accès à l'usine a été interdit pendant plus de deux heures.
  • Les secours internes ont procédé aux relevés de toxicité sur le site, tout comme, l'ont fait, à l'extérieur, les pompiers spécialisés dans les risques chimiques du centre de secours de Martigues.
  • Vers 11h, tout risque était écarté.
  • L'industriel, qui a rapidement joué la carte de la transparence sur cet incident, a décidé d'organiser, la semaine prochaine, une réunion extraordinaire afin d'apporter des précisions aux riverains du site.
  • Une sage précaution d'autant que cet incident survient alors qu'est lancée, cette semaine, le plan quinquennal obligatoire de communication… sur les risques industries dans la région de Martigues et du Golfe de Fos.

  • Stéphane ROSSI

vendredi 23 avril 2010

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Publié le vendredi 23 avril 2010 à 14H22

  • POI, PPI, premier mercredi du mois...…
  • les sirènes sont si nombreuses qu'on en perd son latin
    Peu de monde mais beaucoup de questions hier lors de la première réunion publique.
  • Martigues compte plus de 45000 habitants. Mais une soixantaine seulement se sont déplacés dans la salle des conférences de l'hôtel de ville pour assister à la première réunion publique d'information sur les risques majeurs.
  • Est-ce à dire que les Martégaux sont incollables sur les conduites à tenir face à un accident industriel? On en doute. D'autant qu'hier soir, de nombreuses questions ont montré qu'en matière de communication sur ce sujet, la bataille est loin d'être gagnée. La soirée d'hier aura toutefois eu le mérite d'apporter quelques éléments de réponse.
  • Les sirènes
  • Un habitant l'a souligné: elles sont nombreuses. Trop même. Car entre les sirènes signalant les incidents mineurs, celles signalant des dangers plus importants (PPI et POI), les confusions liées à des sifflements stridents lorsque ce n'est pas carrément celles que l'on n'entend pas, on y perd son latin et on ne sait plus quelles vertus leur attribuer. Celles dites RNA (pour réseau national d'alerte) qui résonnent le premier mercredi du mois à midi font pourtant référence.
  • En cas d'incident majeur, elles émettront, à trois reprises, un son montant et descendant (vous pouvez d'ailleurs la découvrir en téléphonant au 0800427366) de 1 minute et 41 secondes, séparées par un court silence. La fin de l'alerte sera matérialisée, sur les mêmes sirènes, par un son continu de 30 secondes.

  • Quels moyens d'alerte?
  • Pour schématiser, tous les moyens sont bons pour nous alerter. Outre la sirène RNA, les industriels sont liés par une convention. En cas d'incident, chacun peut déclencher l'alerte grâce à ses sirènes. Les secours peuvent également passer près des habitations avec un véhicule équipé de haut-parleurs. La ville de Martigues vient également d'investir dans un système d'alerte téléphonique, comme Fos l'a fait il y a cinq ans. L'alerte se fait aussi par l'intermédiaire de la radio locale (ici Radio Maritima).
  • Que faire?
  • La première des urgences, c'est de se mettre à l'abri dans un bâtiment en dur. Il faut fermer portes et fenêtres, couper les ventilations, et écouter la radio. Il faut éviter de téléphoner pour ne pas bloquer les réseaux, éviter de faire des étincelles et, surtout, ne pas aller chercher ses enfants à l'école.
  • Plus d'informations dans l'édition d'aujourd'hui.


    Stéphane ROSSI

jeudi 22 avril 2010

La campagne sur les risques industriels fait peau neuve

La campagne sur les risques industriels fait peau neuve

Publié le mercredi 21 avril 2010 à 14H23
La nouvelle campagne sur les risques a été lancée hier, dans les locaux du Cyprès.

  • Et si demain, tous les riverains des sites industriels savaient comment faire pour se protéger en cas d'accident majeur? Loin d'être une gageure, cette hypothèse est celle retenue par les services de l'Etat et le Centre d'information pour la prévention des risques industriels (Cypres) pour le lancement de la nouvelle campagne réglementaire d'information sur les risques.
  • Au rythme d'une (grosse) piqûre de rappel tous les cinq ans, le but d'une telle campagne est de faire prendre conscience à chacun des habitants des zones concernées, qu'ils habitent à côté d'usines à risques, certes, mais que parfois, quelques gestes simples suffisent pour éviter un drame. "Souvent, les victimes sont les personnes qui se sont exposées au risque parce qu'elles ne savaient pas se protéger, relève Michel Sacher, le directeur du Cypres. L'essentiel du message à faire passer, ce serait Ne soyez pas des victimes par méconnaissance". Pour cela, il suffirait donc de jeter un oeil sur l'une des 70000 plaquettes rouge vif (une couleur choisie afin de marquer les esprits) qui sont actuellement distribuées sur les bassins de Fos, Martigues et Berre. Qu'y apprend-on? "Les six gestes essentiels qu'il faut connaître pour se prémunir, ajoute Roger Reuter, le sous-préfet de l'arrondissement. Se mettre à l'abri, écouter la radio locale, fermer ses portes et fenêtres, ne pas fumer ni faire d'étincelle, ne pas téléphoner et ne pas aller chercher ses enfants à l'école puisqu'ils y seront en sécurité".
    Ces consignes doivent, logiquement, faire suite au retentissement de la sirène d'alerte, un son montant et descendant de trois fois 1 minute et 41 secondes, séparées par un court silence. Priorité absolueOutre la conduite à tenir en cas d'accident, la plaquette, qui se veut très pédagogique, développe de façon concise, la spécificité des établissements Seveso (à risques donc), les efforts de l'Etat et des industriels pour "prévenir et réduire les risques à la source", puis, la planification des secours et, enfin, l'obligation d'information des populations qui pèse sur l'ensemble des acteurs concernés. On s'en doute, dans tous les domaines, chacun fait montre de bonne volonté. Ainsi, pour les industriels, Marc Bayard, directeur de Naphtachimie rappelle que "notre priorité absolue, c'est la sécurité de nos salariés et de ceux qui nous entourent". Pour cela, "le contrôle du risque à la source, la maintenance des sites, la surveillance permanente et l'intervention au plus près de l'incident", s'ils se produit, font partie des missions dédiées à chaque salarié des sites industriels. L'Etat, de son côté, par le biais de la Dréal (ex-Drire) "fait en sorte que l'incident n'arrive jamais", selon Gilbert Sandon.
    Les interconnexions entre l'Etat, les industriels et les autres services associés (secours) sont régulières puisque des exercices sont fréquemment organisés dans et autour (plus rarement) des sites industriels Seveso. Malheureusement, comme ce fut le cas à La Mède en 1992 et Toulouse en 2001 alors que les campagnes d'information existaient déjà (la première remonte à 1989 à Martigues), ce n'est pas toujours suffisant. D'où l'intérêt de ressasser, sans cesse, les mêmes consignes.
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    Les réunions PubliquesDans le cadre de cette campagne, plusieurs réunions publiques sont programmées.
  • - Le 22 avril à 18h, en salle des conférences de Martigues
  • - Le 26 avril à 18h, en salle des fêtes de La Mède
  • - Le 27 avril à 18h, en salle du conseil municipal de Fos
  • - Le 28 avril à 18h, en mairie de Berre
  • - Le 29 avril à 18h, à la salle Marcel Pagnol de Port-St-Louis
  • - Le 30 avril à 18h, en mairie de Rognac.
    Pour les ERPLes ERP, Etablissements recevant du public (mairies, centres commerciaux…) auront aussi leurs sessions d’information:
  • - Le 19 mai à 14h en mairie de Rognac
  • - Le 20 mai à 14h, en mairie de Martigues
  • - Le 28_mai à 14h, en mairie de Berre
    Pour les écoles
  • Un exercice est prévu le 30 avril à 11h dans les établissements de Fos et Port-St-Louis, en présence des parents.
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    Quels risques ?
  • La plaquette d’information recense l’ensemble des risques extrêmes et mortels auxquels sont soumis les riverains des sites industriels. Parmi ceux-ci, notons la libération de chlore, l’explosion de réservoirs (blève) de produits chimiques, l’incendie ou des boules de feu (boil over) sur des hydrocarbures liquides, les fuites toxiques ou de gaz…Les plaquettes d’informations sont téléchargeables sur le site du Cypres:www.cypres.org
  • Stéphane ROSSI

samedi 17 avril 2010

Compte rendu de la réunion du Clic du 9 avril 2010

Compte rendu de la réunion du Clic du 9 avril 2010

  • Un constat la représentativité des riverains est trop faible dans le Clic.
  • Les riverains rappellent que l’ordre du jour n’a pas été effectué par les membres du Bureau du CLIC et que c’est dommageable car certaines questions sont majeures dans cette concertation.
  • Le Président Mr Buroni précise que ces rencontres doivent être constructives pour l’élaboration du PPRT et sont la continuité de celle du POA.
  • « LE POA étant l’instance essentielle du PPRT
    C’est là que seront prises les décisions»

  • Mr SANDON précise que la concertation prévaudra comme il en est dans les réunions publiques ; et qu’il n’est pas pressé pour finaliser ce PRRT.
  • Il lui est demandé l’utilité de ces réunions publiques de concertation qui en fait n’en sont pas au ressenti du public, l’Etat ne prenant pas en compte les questions, les suggestions des habitants.
  • Mr SANDON développe sa présentation basée sur la réunion du POA du 3 mars pour arriver rapidement sur les effets d’aléas hors du site et comment les riverains doivent s’en protéger.
  • Q des riverains : Il lui a été fait remarquer qu’une étape a été oubliée « la réduction du risque à la source « point important prévu pourtant à l’ordre du jour. Il lui est alors demandé où en est l’étude de la mise sous talus des sphères ?
    R de Mr. SANDON : On attend après Total.
    R de Mr Aussenac, Directeur de la raffinerie de la Mède : c’est en cours.
    Intervention du S/Préfet : je n’ai pas demandé de délai pour obtenir cette étude…
  • Serait ce l’Arlésienne de ce PPRT ?
  • Il faudra le soutien et l’insistance de Mr Buroni pour que Mr Sandon accepte de prendre en compte cette étude et promette de la présenter en affirmant qu’elle influencera très peu le tracé sur les cartes d’aléas.
  • Q des riverains : Toujours sur la réduction du risque à la source pourquoi : dans l’unité d’alkylation n’utilise t on pas l’acide sulfurique plutôt que l’acide fluorhydrique beaucoup moins toxique ?
    R de Mr Aussenac : c’est impensable vu le coût pour adapter cette solution.
  • Q des riverains : pourquoi Total ne revoit pas ses process dans le but de réduire les risques à la source ?
    L’industriel ne remet pas en cause ses process pour la protection des riverains pour raison économique : le mot est lâché.
  • Q des riverains : Pourquoi Total ne réduit pas ses de stockage de GPL,
  • en envoyant ceux-ci vers Géo stock les liaisons pipeline permettent cet échange possible ?
    en éloignant les bacs dangereux des habitations par des permutations de produits ? R : Total s’oppose
  • Quand à l’aléa, Pour La Dréal c’est clair, sa position au niveau du site de Total est figée,
    L’industriel n’émettra bien sûr aucune objection.
  • L’impression que les dés sont jetés est forte
  • La réunion se poursuit sur la vulnérabilité des habitationspar rapport au risque encouru.
  • Des cartes des phénomènes d’agression sont projetées, ces cartes sont plus étudiées que celles aperçues en réunion publique de 9 septembre 2009.Les zones d’expropriations et de délaissement restent identiques.
  • Suivant l’agression et l’intensité du risque les propriétaires des habitations auront l’obligation de faire des travaux pour s’en préserver, le montant de ces travaux dépasseront certainement les 10% de la valeur de la maison.
  • Les riverains font savoir qu’ils ne paieront pas 1 € pour ces travaux.
  • Q : si le montant des travaux nécessaires à la protection dépassent les 10%. ?
  • R : Mr SANDON non contredit par le S/Préfet : faudra faire un choix dans le renforcement.
  • Q des riverains : n’y a t il pas une anomalie dans cette réponse quand on sait que la priorité des PPRT est la protection totale des habitants, en fait faudra miser sur un risque ou deux sur trois.
  • R : pas de réponse ni de réaction dans l’assemblée !
  • La loi et décrets sur les PPRT ont oublié le 6° aléa qui est celui du bon choix de la protection par le propriétaire.

    (1*) Toute autre mesure pour réduire les risques à la source qui ne serait pas technico/économiquement acceptable, ne serait pas prise en compte par la Dréal ?
    (2*) Dans certaines zones il sera technico/économiquement impossible de faire les travaux de protection thermique et de suppression en restant sous les 10% de la valeur de sa maison, une obligation qui ne perturbe pas l’Etat.
    Si on compare (1*) et (2*)

  • « C’est une inégalité parfaite entre l’industriel et les riverains ».
  • Pour eux c’est clair L’aléa EST CONNU, les mesures sont techniquement et économiquement finis, la DREAL ne veut pas aller plus loin (paroles exprimées dans la discussion on ne va pas refaire le travail effectué), l’industriel ne remet pas en cause ses process pour la protection des riverains ; même pour l’alkylation qui reviendrai trop cher le mot est encore lâché.
  • Mr Sotggia (association des locataires de Lavéra) s’inquiète de la non réactivité de L’Opac qui semble ignorer totalement la future mise en place du PPRT de Lavéra et de ses conséquences.
  • R du S/Préfet : C’est à l’Opac de vous répondre.
  • Mais aujourd’hui il n’y a pas de PPRT à Lavéra n’y ailleurs tant qu’il n’y a pas d’approbation du commissaire d’où la continuité dans la délivrance de permis de construire sans tenir compte des situations futures

  • Concernant le PPRT de la Plate-forme de LAVERA, son élaboration débutera en 2011 !
  • La dernière carte du PPI (plan de prévention industriel) nous est présentée, les périmètres de danger sont impressionnants, peut de réaction .


  • La pensée du jour :
    « Selon que vous soyez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Redémarrage de l'unité Butadiène

  • Nous vous informons des opérations de redémarrage de l'unité Butadiène de NAPHTACHIMIE, qui commenceront ce matin pour se terminer pendant le week-end, après un arrêt d'une semaine pour travaux de maintenance d'une partie de l'installation.

  • Les manoeuvres de remise en service nécessitent des mises à la torche, ce qui entraîne la présence d'une flamme visible, avec occasionnellement l'émission de fumées.

  • Ces émissions ne présentent aucun danger.

  • Nos équipes s'emploient au redémarrage dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.

Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante.

La Direction NAPHTACHIMIE

mardi 13 avril 2010

Réunion publique du 7/4/2010 à Martigues

Réunion publique du 7/4/2010 à Martigues




  • Cette réunion est provoquée par la Mairie avec la DREAL suite à la demande auprès du s/Préfet des riverains des Quartiers Est de Martigues et des membres riverains du CLIC.


  • Sont également présents à la tribune le Maire de Martigues, les élues Mme Degioanni (élue CR) & Mme Pernin (conseillère municipale)


  • Des représentants du Clic (Comité local d’Information et de Concertation), différentes associations comme le comité de quartier de la Mède sont présents dans la salle pour soutenir les riverains venus nombreux.


  • La DREAL présente rapidement les différents risques impactant les quartiers de Martigues, la projection de la carte (la seule) d’aléas tous effets confondus clôturera la présentation de la DREAL.


  • Mr SANDON précise qu’il n’est pas pressé et qu’il prendra le temps pour mettre en place ce PPRT jugé difficile.

    Les questions phares


  • Q : Où en est l’étude de la mise sous talus des sphères par Total demandée par le s/Préfet ?(les riverains espérait la voir ce soir).

    R : Toujours pas faite par Total, de toute façon même si cette solution coûteuse (plusieurs centaines de millions) est faite vous seriez impactés par autre chose).Vous êtes omnibulés par ces sphères


  • Remarques : Mr SANDON annonce des chiffres sans communes mesures avec la réalité
    Mr SANDON montre le peu de volonté à présenter cette étude.
    Mr SANDON soutient Total en affirmant qu’il a fait ce qu’il fallait pour réduire le risque et qu’il ne faut pas lui en demander plus alors qu’il affirmait « nous aurions pu aller plus loin dans la réduction du risque dans la presse du 30 janvier 2010.


    Q : Sur le bâti si les travaux nécessaires dépassent les 10% obligatoire ?


  • R : Faudra faire un choix, mettre des priorités comme dans la vie.

    Remarques : les chiffres des travaux au m² de renforcement n’ont pas été dits, cela aurait fait réagir la salle devant le montant dépassant allègrement les 10% de la valeur de la maison parfois seulement pour ce protéger d’un seul effet (espérons miser sur le bon effet sinon...)
    Alors que l’objectif premier du PPRT est d’assurer la protection totale des personnes, on oblige les riverains à se protéger (pas totalement vu le coût) en puisant dans leurs économies ou en faisant des crédits alors que l’industriel responsable du risque est aujourd’hui oublié.

    Q Pourquoi ne pas avoir demandé à Total des mesures complémentaires avant que celles-ci ne deviennent des mesures supplémentaires


  • R : Pas de réponse
    Remarques : L’Etat privilégie l’argent d’un groupe privé largement bénéficiaires au détriment de l’argent public ( du contribuable ).Mr Charroux intervient soutenant entièrement les riverains précisant qu’il est hors de question s’il y a des mesures à prendre pour réduire le risque qu’il serait indécent de parler de raison économique pour ne pas les faire.


  • Mr SANDON semble hermétique aux questions et remarques qui fusent de la salle,et devient parfois provocateur par son vocabulaire, ce que Mme Degioanni ne manque pas de le lui faire remarquer ajoutant qu’il est temps aujourd’hui de faire un travail concret de proximité avec les habitants.


  • En conclusion de l’avis général cette réunion publique n’a rien apporté de bien nouveau (alors que…voir CR du Clic), les riverains sortent déçus de ne pas être pris en compte, de ne pas être entendus bien au contraire, le sentiment d’impuissance face à une administration qui reste maître dans SA façon d’arriver à tout prix à son objectif est frustrant, décourageant ou révoltant, il n’y a aucune concertation du public,


  • Cette réunion sera malgré tout comptabilisée comme réunion publique de concertation comme l’impose la mise en place d’un PPRT….

    Le PPRT c’est comme le désert…il avance.

vendredi 9 avril 2010

Cinq questions pour mieux comprendre l'impact des PPRT

Cinq questions pour mieux comprendre l'impact des PPRT
Publié le vendredi 09 avril 2010 à 14H26

  • Après une nouvelle réunion de concertation, mercredi soir, organisée à la demande des habitants du Val des Pins (Lire La Provence d'hier), la complexité de l'élaboration des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) est devenue une évidence. Retour en quelques points clés sur les éléments essentiels de ces dispositifs en cours d'élaboration.
    Quel est l'objectif de ces PPRT?
  • Conçus après la catastrophe d'AZF, à Toulouse, les plans de prévention des risques technologues vont s'appliquer peu à peu à toutes les zones riveraines des sites industriels. Objectif: protéger les populations.
  • Chargée par l'Etat de les mettre en oeuvre, la direction régionale de l'environnement et de l'aménagement du logement (Dreal, ex Drire) a volontairement commencé, dans le département, par les plus compliqués. Celui d'Arkema à Saint-Menet, à Marseille, et celui de la raffinerie Total, à cheval sur Martigues et Châteauneuf-les-Martigues. Une dizaine d'autres sont en cours. Celui du site de Lavéra ne commencera "pas avant 2011", indique Gilbert Sandon, le directeur de la Dreal.
  • Qui est concerné?
  • Tous les riverains, que ce soit des particuliers ou des sociétés, voire même des écoles comme c'est le cas à La Mède. A partir d'études de dangers, la Dreal établit une carte où chaque zone habitée est répertoriée suivant sept zones de couleur différentes.
    Quelles sont les conséquences?
  • Elles varient d'une zone à l'autre. Les habitants dont les constructions sont soumises aux dangers les plus forts pourraient être expropriés, d'autres pourraient avoir des travaux à entreprendre.
    Qui doit payer?
  • C'est le problème central. la Loi prévoit que le financement sera réglé par la signature d'une convention entre l'Etat, les industriels et les collectivités locales. Ces dernières seraient, à Martigues, la Ville et la communauté d'agglomération. Ce qui ne satisfait pas Gaby Charroux, qui relève que "Martigues serait ainsi pénalisée deux fois, alors que la communauté d'agglomération sera, au niveau national, la première victime de la suppression de la taxe professionnelle." Pour l'heure, la Loi prévoit aussi que les propriétaires pourraient être amenés à prendre en charge leurs travaux, à condition que ceux-ci ne dépassent pas 10% de la valeur de leur bien. "Et s'ils les dépassent?", a questionné une habitante du Val des Pins mercredi soir. La question n'a pas trouvé de réponse satisfaisante.
    Quel calendrier?
  • La loi prévoyait que tous ces PPRT devaient entrer en fonction en 2008… Aucun n'est encore en vigueur. Autant dire que le calendrier n'est pas strict, même si la Dreal essaie d'aller "le plus vite possible, tout en laissant le temps au dialogue et à la concertation".

    LES 3 QUESTIONS à Gilbert Sandon directeur de la Dreal
  • "Il serait bon de trouver un autre mode de financement"
  • Le financement des travaux par les particuliers reste le problème majeur des PPRT...
    …Je l'ai bien compris. Et c'est une préoccupation que nous avons fait remonter. Pour l'instant, nous nous référons à la Loi votée en 2003, qui prévoit une participation des habitants. Peut-on faire évoluer la Loi? Nous le saurons dans quelques mois. Mais tout le monde est conscient que nous avons intérêt à trouver une autre solution.
    Quels travaux pourraient être imposés aux habitants?
  • Avant de le savoir, il va falloir que nous nous rendions chez eux. Un appel d'offres a été lancé pour désigner un bureau d'études. Il nous faudra ensuite trouver des volontaires qui nous laisseront entrer chez eux, pour que nous déterminions les travaux à envisager. Ils seront différents d'une maison à l'autre, en fonction des dangers présents. Cela pourra concerner un renforcement de l'isolation, un renforcement de la construction. C'est à voir…
    Quand?
  • On essaie de se caler sur les 18 mois prévus pour élaborer chaque PPRT… J'espère que nous pourrons aller visiter les maisons des habitants concernés d'ici l'automne prochain.
  • Éric GOUBERT

jeudi 8 avril 2010

Au Val des Pins, "le risque industriel ne se négocie pas"

Au Val des Pins, "le risque industriel ne se négocie pas"
Publié dans la Provence le jeudi 08 avril 2010 à 11H01
  • L'argent est toujours au cœur des discussions entre l'État et les riverains de la raffinerie Total
  • Les habitants du Val des Pins, rejoints par leurs voisins de La Roche Percée ou du collectif de la Mède, ont redit hier soir le fond de leur pensée sur l'élaboration du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la raffinerie Total. Critiques et documentés envers les méthodes et les calculs employés par la Direction régionale de l'environnement et de l'aménagement du logement (Dreal, ex-Drire), ils ont pu exprimer leurs sentiments sur ce plan qui pourrait leur imposer, d'ici quelques mois, de payer des travaux sur leurs maisons, qui jouxtent la raffinerie Total.
  • Dans une salle des conférences bien remplie, ils ont écouté avec attention les explications du directeur de la Dreal, Gilbert Sandon, et de l'inspectrice qui gère cette installation. Mais, définitivement, c'est bien l'argent qui est au cœur de leurs préoccupations. "On veut rien payer", avait déjà soufflé une voix alors que le directeur de la Dreal reprenait l'historique des réunions passées, et évoquait une "convention tripartite" qui fixerait les contributions de l'État, de l'industriel et des collectivités locales. Même le maire, Gaby Charroux, est intervenu sur ce point, soulignant la collusion entre la suppression de la taxe professionnelle, qui allait affecter les ressources de la ville de Martigues, qui devrait "en plus payer, alors qu'un industriel réalisant d'énormes bénéfices serait désormais exempté de cet impôt". Une intervention très applaudie, tout comme celle de Sophie Degioanni, adjointe à l'environnement, qui avait demandé que soit maintenant entamé "un travail concret, de proximité avec les habitants".
  • Car c'est bien l'autre problème qui émerge à la suite de ces réunions : le calendrier. Fluctuant, puisque tous les PPRT auraient dû être élaborés en 2008, et que la durée de 18 mois fixée à l'origine sera visiblement dépassée. "On prendra le temps de discuter", a souvent précisé Gilbert Sandon hier soir. Ce dernier a aussi répété que le PPRT, à l'heure actuelle, "n'existait pas", et que la concertation se basait pour l'heure sur la carte des dangers, dite des aléas.
  • Ce qui a du mal à satisfaire les habitants, eux qui voudraient bien arriver rapidement à la question du financement, voire, pour les plus exposés d'entre eux, aux conditions de l'expropriation. "Le risque ne se négocie pas", a ainsi lancé une habitante, une formule qui a fait mouche, alors que Gilbert Sandon venait d'indiquer que le coût des diverses solutions serait comparé avant de choisir entre un investissement imposé à l'industriel pour réduire les risques à la source, et des travaux imposés aux habitants pour équiper leurs maisons face à un danger potentiel. "Le PPRT devait protéger les habitants, réagissait encore un Martégal. Au final, on a l'impression que c'est aux personnes de se protéger." En payant ? Telle est la question.
  • egoubert

COMMUNIQUÉ des Industriels

  • Fumées aux torches

  • Suite à un incident technique sur l'unité Butadiène, l'installation a dû être arretée cette nuit.
  • Les opérations de redémarrage sont en cours, et peuvent provoquer des épisodes de fumées à la torche jusqu’à ce soir.
  • Nos équipes s'emploient à son redémarrage dans les plus brefs délais et s'activent à minimiser l'impact de cette situation sur notre voisinage.
  • Nous tenons néanmoins à nous excuser auprès du personnel du site et de la population avoisinante si, malgré toutes les précautions prises, quelques nuisances éphémères ou quelques épisodes de fumées aux torches venaient ponctuer ce redémarrage.
  • La Direction NAPHTACHIMIE

jeudi 18 mars 2010

compte rendu de la réunion avec le Maire de 17 mars 2010:

  • 1) une date à retenir: le 7 avril à 18h en salle de conférence de la Mairie une réunion avec la Dréal et les élus est prévue pour la suite du PPRT de TOTAL la Mède, un courrier de confirmation sera distribué par la mairie.

Mr le Maire conviera à cette réunion tous les résidents des quartiers impactés et le clic mais souhaite que ce soit L a DREAL qui dirige les débats!

  • 2) le point important soulevé est le manque d'information reçu par les résidents sur le PPRT avant la réunion publique.
  • 3) Les industriels vont ils jusqu'au bout de la démarche et étudient ils toutes les possibilité sur la réduction des risques? faut il faire confiance ? La réponse sera dans la présentation de l'étude de la mise sous talus par la Dréal.
  • ) Mr Charroux confirme qu'il n'acceptera pas l'excuse économique s'il est possible d'aller plus loin dans la réduction du risque .
  • 5) Il est également d'accord et soutien le principe "pollueur ->payeur".Ce n'est pas au contribuable de payer pour se protéger des risques causés par l'insdustriel .
  • Concernant l'ADSL, M Cambessédes nous informe, que France Télecom soulève le problème des pertubations possible entre les lines hautes tension et la fibre optique?

samedi 27 février 2010

La résistance s'organise face au Plan des risques de Total

La résistance s'organise face au Plan des risques de Total
Publié le samedi 27 février 2010 à 17H31
Le PPRT fait des mécontents. Les riverains tentent de s'organiser dans le flou le plus total

  • Cinq mois après la présentation du Plan de prévention des risques (PPRT) de Total-La Mède, c'est toujours le flou artistique complet autour des futures mesures censées accompagner les riverains dans les démarches visant à les protéger des dangers liés à l'installation classée. A ce jour, même si, souligne-t-on auprès de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dréal), "rien n'est figé", élus et riverains des sites industriels se sentent un peu dépourvus face à la tournure des événements. "On a du mal à comprendre et à accepter qu'il faille partir de chez soi alors que pendant des années, personne n'avait rien trouvé à redire", se désespère ainsi Richard, un des habitants directement impacté par le PPRT.
  • Au Val des Pins, les habitants ont constitué une association dont le but sera de défendre leurs intérêts. Un bon réflexe? "Assurément, car l'union fait la force", résume un membre de l'Union fédérale des consommateurs (UFC) actuellement confrontée à une recrudescence des questions liées aux PPRT. Toutefois, une loi votée il y a deux ans restreint le champ d'activité des associations sur le plan judiciaire. Elles ne peuvent intenter d'action que si elles ont été créées avant la décision finale du préfet. D'où l'intérêt pour les habitants, de se regrouper rapidement dans un premier temps.
  • Viendra ensuite le temps de l'action, lorsque les scénarios définitifs seront élaborés par l'administration. À ce jour, on sait que deux hypothèses ont été émises: l'expropriation des habitants situés dans les zones de danger létal, et le renforcement des mesures de protection pour les autres. L'indemnisation prévue pour les éventuelles expropriations, se fera "au prix du marché". "Ça, c'est très important car lors de la vente des habitations, il ne sera pas tenu compte de la situation induite par le risque couru", souligne Jean-Jacques Ronsain, expert d'assuré au cabinet d'expertise Galtier, un des leaders français de l'expertise et spécialiste de ce type de questions. Concernant les mesures de confortement auxquelles seront soumises les habitations situées dans des zones à risques plus "modérés", là, en revanche, c'est plus délicat. La Dréal avait annoncé que les mesures de confortement seront "à la charge des riverains". Pour Jean-Jacques Ronsain, "Il s'agit d'une situation totalement nouvelle, inédite pour l'instant et sur laquelle il faudra travailler." Bref, le combat ne fait que commencer.
    UFC-Que Choisir?: 04428110 21.
    Stéphane ROSSI (srossi@laprovence-presse.fr )

jeudi 25 février 2010

LE P.A.D.D


LE P.A.D.D.
PROJET D’AMÉNAGEMENTE DE DÉVELOPPPEMENT DURABLE


Le 22 février en salle de conférence de la ville de Martigues une réunion publique concernant Le Scot de l’étang de Berre a eut lieu.

Concernant notre quartier nous retiendrons :

CHAPITTRE III

HABITER MARTIGUES et Affirmer la mixité sociale et la diversité de l’habitat
  • Les Laurons :
    Ce "quartier de bord de mer" qui s’est développé à l’arrière plage et sur la colline des Cléments pendant les années 1990, sera conforté par une extension
    maîtrisée intégrant du locatif et respectueuse du milieu naturel de ce secteur, avec une incitation forte à la création de commerces de proximité destinés à
    renforcer la qualité de vie de ce quartier.

    CHAPITRE V
    PRÉSERVER L’IDENTITÉ MARTÉGALE DE LA MISE EN VALEUR DES ESPACES NATURELS AU DÉVELLOPPEMENT URBAIN
    Protéger et gérer les grands espaces naturels pour l’accueil du public
    Le littoral méditerranéen
  • Le Plateau de Bonnieu-les Arnettes :
    Ce site qui bénéficie d’un micro-climat et d’un socle géologique particulier (milieux sableux calcaires, sablo-argileux et/ou argileux de type ᆱ terra rossa ᄏ) acueille une exceptionnelle variété d’espèces végétales protégées (11 espèces), toutes typiques de la flore remarquable du secteur géographique et pédologique concerné, et dont trois d’entre elles présentent une valeur patrimoniale exceptionnelle, aussi bien à l’échelon régional que national (Cf. Etude ECOMED p./CAOEB-janv.fév.2005). Après diagnostic scientifique et sur ses délibérations du 28 janvier 2005, le conseil municipal a demandé la délimitation par arrêté préfectoral, d’un périmètre de Protection de Biotope (APPB) au titre des dispositions des articles R.211-12 et R.211-13 du code rural, l’aire concernée représentant approximativement 8 hectares.
  • Ce territoire exceptionnel, notamment sur sa bande côtière constitue donc un ᆱ véritable sanctuaire naturel ᄏ que la commune entend préserver par un plan de gestion adapté. Le projet de plan de gestion intègrera en conséquence le suivi scientifique des espèces afin de contrôler le développement naturel des pins dans l’objectif de ne pas compromettre le fonctionnement des écosystèmes et de garantir la préservation du milieu. Il tend en outre à :
    — Interdire tout passage de piétons ou de cycles et toute autre intrusion à l’intérieur du périmètre de protection du biotope ;
    — Interdire tout accès de la bande côtière aux véhicules et engins motorisés ;
    — Canaliser la circulation des piétons sur le sentier pédagogique balisé ;
    — Délimiter des secteurs de parking au Sud et au Nord de l’espace naturel ;
    — Aménager l’interface entre le noyau villageois de Carro (quartier des Arnettes), afin d’apporter toutes les conditions d’informations pédagogiques d’accueil des visiteurs et de protection de ce territoire.
  • L’implantation, dans les années 1960, d’une plage réservée aux naturistes, isolée au Sud de la Pointe de Bonnieu, invisible des cheminements de promenade, n’a toutefois pas dénaturé le caractère du site, si ce n’est par le vieillissement des équipements collectifs précaires de ce centre, aujourd’hui obsolètes et qui doivent donc être réhabilités (Cf. Valoriser les sites et panoramas marquants …) dans une démarche d’intégration aux contraintes du milieu (Etude ECOMED p./CAOEB fév. Mars.2005)
  • Sites touristiques littoraux
  • L’Anse de Bonnieu – le site Cabanonnier :
  • Situé en arrière plage dans le vallon et sur le plateau supérieur de l’anse de Bonnieu, le site cabanonnier s’est développé depuis les années soixante jusqu’à l’approbation du POS en 1985. Il présente l’image des sites cabanonniers "marseillais" sur un îlot d’une quarantaine de parcelles desservies par des chemins de terre, ces parcelles étant occupées par des installations de vacances plus ou moins précaires et plus ou moins entretenues, composées de mobil-homes, cabanons dont une quinzaine constituent de véritables habitations ᆱ en dur ᄏ identifiées au cadastre.
  • En recul du rivage, calé en fond de vallon et dissimulé sous la végétation diffuse du plateau arboré, le site n’est pas en covisibilité du littoral, même si l’on peut apercevoir la mer depuis les points de vue les plus hauts.
    La réhabilitation de ce secteur dépourvu de tout élément de viabilité (réseaux d’eau potable présents pour partie et d’assainissement pourtant très proches) constitue une priorité pour la requalification de cette partie du littoral, véritable "charnière" entre le paysage maritime industriel du golfe de Fos et la Côte Bleue.
  • La commune entend maîtriser cette réhabilitation afin de "libérer" la bande des 100 mètres du littoral de toutes les installations précaires qui s’y trouvent aujourd’hui, afin d’améliorer l’accessibilité au littoral.
  • Le secteur dont la vocation touristique ne sera pas remise en cause, fera donc l’objet d’un zonage spécifique exclusivement dédié aux opérations groupées d’habitat léger de loisirs assorti d’une réglementation visant à :
    - maîtriser l’implantation, l’organisation et la densité des constructions (COS réduit) ;
    - mettre en place des règles architecturales strictes dans le but de redonner au site une unité d’habitat de loisir à la hauteur de la qualité paysagère du secteur de Bonnieu ;
    - redéfinir les accès (mise en sécurité et protection des espèces protégées), gestion des boisements.
  • La Pointe de Bonnieu – le Centre Naturiste :
  • La requalification de cet équipement très ancien, associant constructions en dur et installations précaires apparaît évidente au regard de l’environnement et de l’importance de cette structure associative qui regroupe quelques 1 500 adhérents locaux et accueille des populations diurnes très importantes en haute saison.
  • Le programme de requalification préservera l’esprit d’un lieu parfaitement intégré à son environnement naturel remarquable (ce qui est son attrait principal), et répondra également aux normes d’hygiène.
  • Le réaménagement des espaces extérieurs prendra en compte la proximité immédiate de la zone humide et des espèces animales et végétales protégées, selon les conclusions de l’étude ponctuelle confiée au cabinet ECOMED parallèlement au diagnostic préalable à la délimitation d’un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB).
  • Des équipements collectifs d’accueil y seront installés (sanitaires, douches, restauration …) et les zones de stationnement seront également repositionnées en retrait du rivage. Cet ensemble sera intégré au paysage et pris en compte dans le plan de gestion du grand site de la plaine de Bonnieu.

samedi 20 février 2010

Les riverains du VAL des PINS mobilisés contre le PPRT

Lu dans La Provence du 20 février 2010,

LES ECHOS
  • Les riverains du VAL des PINS mobilisés contre le PPRT.
  • Jeudi soir, les riverains du Val des Pins, quartier situé vers l’ancienne route de Marseille, se sont réunis pour se constituer en association.
  • Ils dénoncent le manque de concertation de TOTAL dans le Plan de Prévention des Risques Technologiques(PPRT).
  • Ils espèrent en se structurant, « se faire entendre » des responsables de la Raffinerie

mardi 16 février 2010

Les habitants du Val des Pins refusent le PPRT de Total

Publié le mardi 16 février 2010 à 11H32


La raffinerie n'aurait pas réalisé les travaux qui leur permettraient de sortir de la zone de risque

Les habitants vont se constituer en association pour se faire entendre. Ils demandent à Total de réaliser les travaux de réduction des risques qui leur permettraient de ne plus être en zones bleue et jaune.

  • Si les habitants des Laurons ont livré leurs inquiétudes quant au Plan de Prévention des Risques Technologiques de Lavéra (toujours en cours d'élaboration), ceux du Val des Pins, autre quartier de Martigues (près de l'ancienne route de Marseille) sont deux fois plus inquiets au sujet du PPRT de La Mède. Ils ont eu connaissance du zonage de ce PPRT en septembre dernier, lors d'une réunion publique en mairie de Martigues. "Nous n'avions pas réalisé, à l'époque, dit Jany, ça nous est tombé sur la tête."
  • Une semaine plus tard, ce même PPRT était présenté aux habitants de La Mède au cours d'une réunion très houleuse dont nous nous étions fait l'écho. Une semaine avait suffi pour que les dispositions de ce PPRT fassent réagir les propriétaires des maisons situées notamment en zone rouge, jaune et bleu. Le Val des Pins compte 37maisons dont la grande majorité dans la zone bleue (où les propriétaires devront obligatoirement réaliser des travaux à leur charge moyennant réduction d'impôts), et quelques-unes en zone jaune dite de délaissement et où des travaux seraient financièrement trop lourds (le droit de délaissement permet de laisser le choix aux propriétaires de la date de cession de leur bien à la commune).
  • Des propositions qui révulsent les habitants du Val des Pins qui ont adressé un courrier au préfet des Bouches-du-Rhône, aux députés et maires concernés, ainsi qu'à Daniel Aussenac, directeur de la raffinerie et Gilbert Sandon, directeur de la Dreal (ex-Drire chargée des installations industrielles classées). Ils y expliquent que "l'effet majorant qui impacte notre quartier provient des sphères de GPL avec le risque de Bleve (explosion, Ndlr)." Ils soutiennent que d'autres sites, en France, ont réduit les risques liés à ce phénomène en mettant leurs sphères sous talus. "Nous sortirions complètement du zonage, assurent-ils, si Total La Mède faisait de même. Et de citer Antargaz, en Auvergne et en Bourgogne ou la Société Réunionnaise des Produits Pétroliers à la Réunion, qui ont mis leurs sphères sous talus.
  • Gilbert Sandon, dans La Provence du 30 janvier, soulignait que "cela coûte extrêmement cher". Un argument qui énerve les habitants et qu'ils mettent en balance avec les "23 millions d'euros de taxe professionnelle que va récupérer Total." Ils n'en démordent pas: "Total doit aller au bout de la réduction des risques à la source, ce qui n'a pasété fait comme le prouve un rapport de la Dréal de 2007".
  • Gaby Charroux a répondu à leur courrier en les invitant à se constituer en association syndicale libre "afin d'assurer de bonnes conditions de concertation au sein de votre quartier et de pouvoir porter légitimement vos propositions auprès du Préfet." Concernant le principe de réduction des risques à la source "que vous jugez insuffisamment étudié", le maire s'engage à "soulever le problème lors de la prochaine réunion des Personnes et Organismes Associés du 3mars." Une réunion préalable à l'enquête publique en vue de l'approbation du PPRT. Auparavant, 35 habitants ont "déboulé" dans le bureau de Françoise Pernin, ajointe à la Prévention et à la Sécurité civile. "Elle a fait savoir que si le seul argument de Total pour ne pas mettre les sphères sous talus était financier, la Ville ne suivrait pas ce PPRT." Nous n'avons pas été en mesure de joindre l'élue. Jeudi soir, les habitants se réuniront pour former leur association.
    Audrey LETELLIER

vendredi 12 février 2010

Plan de Prévention des Risques Technologiques


Bientôt vous trouverez ce document d’information,
Dans votre boite aux lettres.

P.P.R.T
(Plan de Prévention des Risques Technologiques)

La double peine pour les riverains des industries dangereuses:


- Il entérine le fait qu’on vit sous la menace. - Il nous désigne comme les principaux responsables payeurs des quelques protections.
Où en est-on ? Fait-on vraiment de la prévention ? Qui va payer ? Après la catastrophe d’AZF à Toulouse, et pour qu’un accident de cette gravité ne fasse plus la une des journaux, une loi a été élaborée par Mme Bachelot, alors ministre de l’environnement. Cette loi se fait forte de protéger les riverains des sites à risque, c'est-à-dire nous, entre autres. En bref que dit cette loi : 1) Tous les moyens techniquement possibles doivent être mis en œuvre par les industriels afin de protéger les riverains. 2) Un plan doit être établi, délimitant quatre zones de servitude en fonction des risques encourus.

Zone: rouge CONSEQUENCES: Expropriation

COUTS: A la charge de l'Etat, des Collevtivités Locales et de l’industriel

Zone: jaune CONSEQUENCES: Expropriation ou obligation de travaux

COUTS: A la charge de l’Etat, des collectivités locales et de l’industriel

Zone bleue: CONSEQUENCES; Obligation de travaux

COUTS: A la charge du riverain moyennant une légère réduction d’impôt

Zone verte: CONSEQUENCES: Obligation de travaux éventuelle

COUTS: A la charge du riverain moyennant une légère réduction d’impôt

3) Si les moyens économiques à mettre en œuvre par les industriels pour réduire les risques à la source coûtent plus cher que les expropriations, ces dernières seront alors privilégiées.

  • Dans notre région, la 1° étude a été effectuée sur le site de TOTAL La Mède. Cette étude doit, par la suite, servir d’exemple pour l’élaboration des autres PPRT de la région. Or ses conclusions sont alarmantes !
  • Plutôt que de chercher à réduire les risques, les industriels, suivant leur intérêt, font porter sur l’état, les collectivités locales et les riverains l’essentiel du poids financier de la « protection ».
  • En effet, pourquoi réaliser des murs autour des zones à risques, enterrer des cuves et des sphères de gaz, réduire les stockages, quand il suffit de changer quelques clapets et d’installer quelques vannes supplémentaires et ainsi de laisser aux usagers la charge de leur protection.
  • En plus avec la bénédiction de la DREAL (ex DRIRE), l’organisme d’état qui mène le projet. Etendre les zones à risque rouges et jaune leur coûte peu et les zones bleue et vertes rien du tout !
  • Pour nous, riverains : quand ce n’est pas l’expulsion, c’est la construction de mur devant la maison, l’installation de vitres blindées, l’aménagement d’une pièce de confinement pour un dédommagement dérisoire (crédit d’impôt de 15% limité à 5000€ et à 10% de la valeur de la maison) et, cerise sur le gâteau, on peut s’attendre à une chute de la valeur marchande d’une habitation frappée de ce genre de servitude.
  • Il n’est pas juste que les riverains, qui supportent déjà les odeurs, les rejets toxiques et dont la santé et menacée au quotidien, doivent en plus financer les mesures qu’impose le PPRT.
  • Nous ne pouvons rester passifs, il nous faut réagir le plus rapidement et le plus massivement possible, et pour commencer, nous allons passer dans le quartier vous faire signer une pétition, (cette initiative sera également reprise dans les autres quartiers concernés).
  • Faites bon accueil à la pétition et n’hésitez pas à la faire signer autour de vous.

Le CIQ des LAURONS

PPRT DE TOTAL LA MEDE et LAVERA


Dans le cadre de nos actions sur le PPRT,
Nous avons envoyé plusieurs courriers à nos élus et décideurs
Afin qu'ils interviennent au plus haut niveau.
Vous trouverez ci-dessous la lettre qui sera remise au Préfet lors de la réunion du 3 mars

Le 12 février 2010

ROIG Jacques Association locataires de Lavéra Martigues
DEBOOM Richard UFC que choisir
CHEINET Jean Paul Mouvement national de lutte pour l’environnement
PUECH sylvestre C.I.Q des LAURONS
BARRACHIN Roger Association patrimoine cote bleue
RUGGIU Jean C.I.Q La mède

Monsieur le Préfet des Bouches du Rhône
Préfecture des Bouches-du-Rhône –
bd, Paul Peytral
13006 Marseille
•Objet: Avis des représentants des riverains au sein du CLIC de Caronte pour le PPRT de TOTAL La Mède
A remettre à qui de droit lors de l’enquête publique

Monsieur Le Sous Préfet,
Les signataires de la présente souhaitent vous faire part de leur avis concernant l’élaboration du P.P.R.T de TOTAL La Mède qui est en cours.
Considérant que les études de ce P.P.R.T n’ont pas été dirigées de façon à tenir compte en priorité des résidents qui subissent les risques, nous la jugeons inachevée, inadaptée et inacceptable dans son état actuel.
En application de la circulaire du 5 juin 2003 relative aux installations classées et aux réductions des risques industriels à la source, nous considérons que l’industriel Total a privilégié ses propres intérêts et n’est pas allé assez loin dans la recherche de solutions envers la protection de son environnement.
La loi du 30 juillet 2003 a introduit au niveau législatif le principe d’une étude de dangers basée sur une analyse de risques tenant compte, non seulement de la gravité potentielle, mais aussi de la probabilité d’occurrence des accidents.
Cette étude doit justifier les mesures permettant de réduire la probabilité ou la gravité des accidents (art L.512-1 du CE et art 3 ; 5° du décret 1133 du 21 septembre 1977). Son objectif est de vérifier les mesures de réduction du risque à la source définies selon les 3 axes complémentaires :
1. Réduire le potentiel de danger présent sur le site ;
2. Limiter l’intensité des phénomènes dangereux susceptibles de se produire ;
3. Réduire la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux;
Les risques mentionnés ci-dessus devront faire l’objet d’études concertées visant à une mise en œuvre apte à réduire le risque à un niveau aussi bas que possible, en tenant compte de l’état des connaissances, des pratiques et de la vulnérabilité de l’environnement de l’installation, ainsi que l’établissement d’un échéancier de mise en œuvre de l’ensemble des mesures.
Nous demandons que l’industriel Total, se mette en accord avec la loi du 30 juillet 2003 qui met la priorité sur la réduction du risque à la source lors de l’établissement d’un P.P.R.T..
L’effet majorant qui impacte principalement le quartier du Val des Pins provient des sphères de GPL avec le risque de Blève.
D’autres sites en France se sont trouvés devant la même problématique et ont réduit à zéro ce phénomène en mettant leurs sphères sous talus, diminuant ainsi de 2 à 8 le rayon des zones 1 et 2 (PJ annexée).
Cette solution a certes un coût; mais nous ne pouvons pas comprendre et accepter que Total n’applique pas ces solutions techniquement réalisables et validées pour ses sphères, ce qui aurait pour effet immédiat de sortir le quartier de la zone jaune et bleue, ainsi que le délaissement, et réduire les zones rouges.
Nous trouvons cette solution d’autant plus nécessaire qu’elle sécuriserait également le personnel de la raffinerie et les autres installations du site, et romprait une chaîne cinétique potentielle de catastrophe humaine, industrielle et environnementale.
Concernant le financement des modifications de l’habitat des riverains, nous refusons l’idée qu’ils aient à financer, même partiellement, la réalisation de travaux de protection, que ce soit avec ou sans crédit d’impôts.
Suite à une réunion publique, la réprobation de la population à participer financièrement à leur propre protection s’est manifestée, et M. Vincent Burroni, Maire de Chateauneuf - La Mède, s’en est fait l’écho dans un récent courrier où il a clairement explicité cette désapprobation à M. J.L.Borloo, Ministre de tutelle concerné.
L’industriel générateur de risques doit remédier à cette situation pour la sécurité des riverains, selon le principe « Pollueur – Payeur ».
Nous avons également noté qu’il existait deux règles de subventions, ce qui est injustifié pour une même source:
1. Une concernant les Zones Rouges et Jaunes,
2. Une autre concernant les Zones Bleues et Vertes.
Cette disposition de la loi impacte plusieurs centaines de milliers de foyers séjournant à proximité de plus de 720 établissements industriels et 500 communes. Il est prévu de réaliser, d'ici à 2012, un peu plus de 400 PPRT.
Nous comptons sur votre compréhension et votre célérité pour rejoindre nos avis dans les modalités de concertation à l’enquête publique afin d’exiger des mesures supplémentaires de réduction des risques à la source.
Nous vous en remerciant par avance, nous vous prions d’agréer
Monsieur le Sous Préfet,
Nos respectueuses salutations.



Les Membres Représentants les Riverains au C.L.I.C de Caronte Lavéra.

BARRACHIN Roger Association Patrimoine Côte Bleue B . P. 17 , 25, Rue des Grands Pins 13820 13820 Ensuès La Redonne
DEBOOM Richard UFC Que Choisir 8 boulevard Joliot CURIE 13500 Martigues.
CHEINET Jean Paul Mouvement National de Lutte pour l’Environnement 19, Rue Albrand 13002 Marseille
PUECH Sylvestre C.I.Q des LAURONS Restaurant «les Pieds dans l
ROIG Jacques Association Locataires de Lavéra 39, avenue Geine Verte 13117 Lavéra
RUGGIU Jean C.I.Q La mède 3, Rue Siméon Firmin La Mède

samedi 30 janvier 2010

PPRT DE TOTAL LA MEDE et LAVERA

Vous avez lu sur la Provence du 30 janvier 2010
A LAVERA, le futur PPRT inquiète déjà les Habitants des LAURONS
Le CIQ craint que le plan de prévention des risques technologiques ressemble à celui de Total

  • Les membres du Comité de Quartier des LAURONS (CIQ) sont inquiets. Ils redoutent la présentation du futur Plan de prévention des risques du complexe pétrochimique de Lavéra (théoriquement en avril). Sylvestre Puech, membre du CIQ, Richard Deboom, membre de l’UFC que choisir et Jean Luc Piras, vice président de l’association Patrimoine côte Bleue, font tous trois partie du CLIC comité local d’information et de concertation) de Caronte.
  • Le PPRT de Total la MEDE a été présenté au public en septembre 2009 non sans provoquer des remous. Toujours en cours d’élaboration, l définit divers niveaux de risques en fonction de la zone géographique de résidence.
  • Chaque niveau est lui-même régi par des règles d’urbanisme et sur le bâti qui lui sont propres. Pour les niveaux les plus forts, des secteurs d’expropriations et/ou de délaissement possible, jusqu’à des travaux de mise en sécurité pour les zones les plus éloignés du PPRT.
  • « Les habitants du Val des Pins (à l’extrême sud ouest de Martigues sur l’ancienne route de Marseille, situé en zone BLEUE et donc soumise à une possible obligation de prendre en charges des travaux, Ndlr) n’admettent pas que Total ne soit pas allé au bout de la réduction des risques à la source » dénoncent-ils. Si cela avait été fait, ces zones BLEUES ou Vertes seraient sans doute moins étendues.
  • « Philippe Gomez, responsable de la communication chez Total soutient, au contraire, que toutes les études ont été faites depuis quatre ans, à la demande de la DREAL (ex DRIRE) daller plus loin. Nous avons investi 215 millions d’euros pour sécuriser nos installations, entre 2004 et 2008. »
  • Ce que confirme Gilbert Sandon, Directeur de la DREAL-Paca, « les gens des Laurons n’ont peut être tout ce qui avait été engagé » Il concède qu’il aurait sans doute été possible de faire davantage mais que « cela coûte extrêmement cher » donc « compte tenu de ce qui a été réalisé, nous avons estimé pouvoir engager Total dans ce PPRT ».
  • Le CIQ demande toutefois qu’un nouveau Clic se réunisse « je n’y suis pas hostile, note Gilbert Sandon, même si entrer dans les détails techniques risques de compliquer la chose, on peut discuter de possibles améliorations pour le PPRT de la Mède. La demande a été signifiée au Maire de Chateauneuf, Vincent Buroni, Président du CLIC.
  • Le CIQ des LAURONS a rencontré, lundi, les Dirigeants de la Centrale EDF de Ponteau pour savoir dans quelles mesures elle pouvait être impactée par le futur de LAVERA : « Il n’en savent absolument rien » précisait hier au soir Sylvestre puech, qui pense au millier d’estivants quotidien de la petite plage des Laurons. «On sera au minimum en zone verte ou bleue puisqu’on est déjà en zone d’alerte Seveso » souligne-t-il.
  • Deux zones où les riverains risquent d’avoir a engagé des travaux avec simplement une réduction fiscale de 15%. Et quand l’industriel ne va pas au bout de la réduction des risques il n’est pas sanctionné »
  • « Nous voulons seulement vivre en harmonie avec nos industriels, reprend Jean Luc Piras. On craint simplement que, finalement, on ne fasse pas un vrai PPRT parce ce que ça coûterait trop cher »
  • Audrey LETELLIER.

Plages des Laurons