lundi 30 novembre 2020

Arrivée du froid et du mistral,

 

·        MÉTÉO

·        30/11/2020 À 17H46

Bouches-du-Rhône : arrivée du froid et du mistral,

-2 degrés attendus dans les terres

·        00:33

"Arrivée du froid et mistral" nous annonce Paul Marquis, de la Météo du 13.

La journée de demain semble fraîche selon ses prévisions.

En effet, on attend -2 à 3 degrés demain matin, avec un risque de gel le matin dans les terres.

L'après-midi, les températures restent fraîches avec 9 à 11 degrés au meilleur de la journée.

Après le soleil, le matin, le ciel pourrait se voiler dans l'après-midi.

Le mistral est également de retour avec des rafales jusqu'à 70km/h sur un axe Alpilles-Salon-Marignane et 50 à 60km/h ailleurs.

CHAPELLE DE LAVERA

 



samedi 28 novembre 2020

Déconfinement "Enfin!"

 

Déconfinement "Enfin!"

Entre enthousiasme et stress,

les commerçants

rouvrent leurs portes aux clients ce matin

à moins d’un mois de Noël.

Feu vert pour les traditionnels marchés de Noël

Ouverture très encadrée des marchés de Noël, dérogation dominicale pour les commerces: le préfet de Provence-Alpes-Côte- d’Azur a présenté vendredi la déclinaison locale du plan gouvernemental anti-Covid, sans apporter de réponses à la grogne des commerçants toujours "non-essentiels" et des professionnels du ski.

Christophe Mirmand a annoncé lors d’un point presse que les traditionnels marchés de Noël, avec "vente de santons, de produits d’artisanat ou de décorations (…) pourraient se tenir dans la période précédant les fêtes" dans "le respect des protocoles applicables".

En revanche, les "activités annexes de ces marchés, comme les buvettes, la vente de vins chauds, de denrées alimentaires, qui s’apparentent à l’activité des cafés et restaurants, ou encore les patinoires, ne seront pas autorisées", a-t-il précisé.

Le préfet n’a en revanche pas apporté de réponses à la colère des restaurateurs et cafetiers qui ont manifesté jeudi par milliers dans les rues de Marseille contre le maintien de la fermeture de leurs établissements, ni à celles des professionnels de la montagne, vent debout contre la fermeture des remontées mécaniques pour Noël.

 "Le souci du gouvernement a toujours été de coller au plus près de l’évolution de la situation sanitaire, y compris sur le plan territorial", a rappelé le préfet, renvoyant une éventuelle modification de ces restrictions à une évolution favorable de l’épidémie.


Les agents EDF contre le projet Hercule

 

·        SOCIAL

·        26/11/2020 À 18H36

Les agents EDF contre le projet Hercule




·        Les agents de la centrale EDF, à cycle combiné au gaz, de Ponteau sont mobilisés, depuis hier soir, pour protester contre le projet Hercule, qui vise à restructurer leur société

·        75 % des agents de la centrale EDF de Ponteau, sur la commune de Martigues, ont répondu à l'appel intersyndical à la grève. En signe de contestation, ils ont fermé une unité de production et ont mis la seconde au minimum de son fonctionnement, privant ainsi le réseau de production de 750 mégawatts.

·        En France, ce sont 14154 MW qui n'ont pas été produits ces dernières vingt-quatre heures.

Le projet Hercule, c'est ainsi qu'il se nomme, a pour objectif de scinder EDF en trois parties :

ü le nucléaire et le thermique

ü la distribution commerciale.

ü la production hydraulique.

·       Une scission fortement encouragée par les instances européennes : « Pour nous, c'est la casse totale de notre société, s'inquiète Sébastien Koch, le secrétaire général CGT ODR-Méditerranée. C'est une partie de la société qui va passer aux mains du privé. C'est la fin programmée du statut des agents qui avaient, jusqu'ici, la possibilité d'évoluer dans les différents secteurs de l'entreprise. Pour les usagers, c'est forcément une hausse des tarifs. Avec cette scission, ces entités pourront même jusqu'à devenir concurrentes. On découpe pour mieux privatiser.»

·        Les agents d'EDF se sont pourtant montrés présents et efficaces depuis le début de la crise sanitaire, travaillant sept jours sur sept afin d'assurer près de 57 % de l’électricité consommée par les foyers de notre région : « On a démontré notre aptitude à rendre service à la population en cette période difficile, ajoute Sébastien Koch. Ce projet de destruction se fait sous la contrainte de l’État. Il est orchestré sous couvert d’une commission européenne toujours plus libérale en matière de marché de l’énergie. La mise en place de cette nouvelle structure fait peser le risque aux entités restantes de se faire avaler à la découpe par des groupes aux appétits féroces et aux moyens conséquents, sans autre finalité que celle d’augmenter leur rentabilité. Il serait temps de consolider les entreprises publiques pour le bien commun et l’intérêt général. » Les agents craignent pour l'équilibre production/consommation du réseau garanti 24h/24 et 365 jours par an, pour la péréquation tarifaire, pour les plus démunis et pour les quelque 13 millions de précaires énergétiques. Il est évident, pour les agents, que ce projet est aussi une étape de plus vers la mort programmée du statut des Industries Électriques et Gazières, des garanties collectives, les emplois statutaires ainsi que les parcours professionnels entre les entités : « Par cette mobilisation, conclut le secrétaire général, les agents montrent leur profond désaccord avec ce projet et affirment dès à présent qu’ils n’en resteront pas là si toutefois leurs revendications n’étaient pas entendues ni comprises. On espère qu'il y aura une prise de conscience à la tête de notre entreprise.» Le mouvement prendra fin ce soir, à 21 h.

·         

samedi 21 novembre 2020

Calendriers

 

·        VIE DES COMMUNES

·        20/11/2020 À 18H12

·        00:18

Attention

aux faux vendeurs de calendriers à Martigues

 

Des personnes se faisant passer pour le personnel de la Propreté Urbaine ou de la Collecte de la Ville de Martigues, proposent actuellement la vente de calendriers aux habitants.

Aucun agent n’a été mandaté pour cela,

Il s’agit d’un démarchage illégal.



Les calendriers de l'alternance et des stages 2020/2021 sont en ligne ! |  lycée Gutenberg

Palourdes :

 

ETANG DE BERRE

 

Palourdes :

Massane referme...

 

La pêche aux palourdes dans l’étang de Berre, suite...

Alors que des analyses effectuées sur les coquillages de

l’étang de Berre (à Massane et au Jaï), les 2 et 9 novembre,

étaient conformes aux seuils de sécurité sanitaire,

de nouvelles analyses du 17 novembre conduisent

les autorités à l’interdire de nouveau sur le secteur de

Massane, en raison de la présence de toxines lipophiles.

La pêche professionnelle des coquillages reste autorisée

dans la zone du cordon du Jaï.

La pêche de loisir, en période de confinement, reste interdite.



Coquillages en ligne palourdes sauvages | Poissonnerie en ligne L'Étrille

STATIONNEMENT

 

STATIONNEMENT

Gratuité jusqu’à la fin de l’année

Lors du premier confinement, la Ville avait mis en place la gratuité du stationnement.

Une décision renouvelée lors de ce deuxième confinement et même désormais prolongée.

Un arrêté municipal a été pris afin de prolonger cette gratuité jusqu’au 31 décembre et le message est affiché sur les horodateurs de la ville.

Une façon de donner un coup de pouce aux commerçants et d’inciter les Martégaux à soutenir les commerces de proximité lorsque leur réouverture pleine et entière sera actée.


Martigues modernise ses horodateurs - Maritima.Info

vendredi 20 novembre 2020

COLIS DE Noël

 

·        VIE DES COMMUNES

·        20/11/2020 À 16H47

Martigues :

inscription des séniors pour le colis de Noël

·        00:31

Cette année le CCAS procèdera

à l’inscription automatique des seniors

déjà inscrits en 2019.

Si vous n’êtes pas encore inscrit, envoyez la photocopie de votre carte d'identité ainsi qu’un justificatif de domicile récent :

- par mail (ccas@ville-martigues.fr)

- par courrier (CCAS Hôtel de ville - avenue Louis Sammut - BP 60101 - 13692 MARTIGUES CEDEX)

- Où dépose de l'enveloppe dans la boîte aux lettres blanche à l'entrée de l'Hôtel de ville 

 

Renseignements service CCAS : 04.42.44.33.07 / 04.42.44.31.88

Réservé aux personnes âgées

d’au moins 65 ans et résidant à Martigues

jeudi 19 novembre 2020

Mobilisation des agents médico-sociaux

 

Mobilisation des agents médico-sociaux

de l'hôpital de Martigues


      Ils sont remontés, les agents du centre hospitalier de Martigues concernés. 
         Le service de soins infirmiers à domicile et aussi les agents qui travaillent en pédopsychiatrie pour le CAMPS (soit une centaine de personnes), sont les seuls au sein du centre hospitalier à ne pas bénéficier d'un complément de traitement indiciaire de 183 euros, décidé dans le cadre du plan Ségur de la santé et de la crise sanitaire. 
        La raison avancée par l'Administration : leur profession dépend du secteur médico-social et non du secteur médical pur. "C'est injuste, confie une aide-soignante qui intervient au domicile des personnes âgées et dépendantes. Nous aussi nous prenons des risques en exerçant notre profession." Certains agents sont en grève reconductible depuis le 12 novembre.
         Ils ont décidé aujourd'hui de se mobiliser à l'entrée du centre de gérontologie des Vallons, en présence du député Pierre Dharréville, pour manifester leur mécontentement. Celui-ci va faire remonter la situation auprès du ministre de la santé Olivier Véran.

METEO

 

·        MÉTÉO

·        19/11/2020 À 05H10

Bouches-du-Rhône :

des rafales de 120km/h attendues ce vendredi

·        00:39

 

Le département des Bouches-du-Rhône pourrait être placé en vigilance jaune ou orange vagues submersions, par Météo France, dans la nuit de jeudi à vendredi. En effet, on attend de fortes rafales de vent.

Le mistral soufflera sur l'ensemble du département. Jeudi en fin de journée, on annonce des rafales à 95km/h. Ce vendredi, "on pourrait dépasser les 120km/h sur l'étang de Berre" annonce Paul Marquis, de la Météo du 13.

Restez vigilant.

A noter encore que les températures vont largement baisser vendredi. On prévoit 6 à 7 degrés vendredi matin, "avec un ressenti entre 2 et 3 degrés à cause du mistral" explique Paul Marquis. 

Bouches-du-Rhône : 

le département placé en vigilance jaune vent violent

MÉTÉO

·        19/11/2020 À 15H47

·        00:18

Les rafales de vent se rapprochent des Bouches du Rhône elles avoisineront les 105 km/h ponctuellement et les 115 km/h entre Istres, Salon-de-Provence et Marignane.

Les Pompiers13 renforcent leur dispositif préventif. Soyez prudents sur les routes, attention aux chutes d’arbres et aux objets susceptibles de s’envoler.


mercredi 18 novembre 2020

 

·        SANTÉ

·        17/11/2020 À 17H55

Le service réanimation

de l'hôpital de Martigues est saturé,

mais "l'épidémie s'infléchit"

 

Le dernier bilan communiqué par le centre hospitalier de Martigues fait état de :

 77 patients hospitalisés pour Covid 19,

dont 6 en réanimation, soit le maximum de ses possibilités d'accueil.

Depuis le mois d'octobre,

33 personnes ont dû être transférées vers d'autres établissements de la région.

57 sont décédées.

Un "cluster" s'est développé au sein de l'EHPAD des Vallons. 

Selon le chef du service des urgences, Stéphane Luigi : "On voit que l'épidémie est en train de s'infléchir, il y a de moins en moins de cas positifs. Mais il faudra encore un peu de temps, avant que ça ait un impact sur les hospitalisations."

Depuis la semaine dernière, le centre hospitalier de Martigues est passé au palier 5. Ce qui signifie qu'un certain nombre d'interventions chirurgicales non urgentes sont en train d'être déprogrammées. 


mardi 17 novembre 2020

 

SYNTHESE NON EXAUSTIVE

DU PARCOURS DU COVID19

Les chercheurs de l'UNC School of Medicine ont récemment mis en lumière de manière spectaculaire la façon dont le coronavirus envahit les voies respiratoires. C'est dans un laboratoire P3 que la docteure Camille Ehre et son équipe ont inoculé le virus SARS-CoV-2 dans une culture de cellules épithéliales bronchiques humaines. En examinant le résultat 96 heures plus tard au microscope électronique à balayage (MEB), ils ont observé une impressionnante prolifération des virions au niveau des cellules ciliées qui tapissent les bronches.

Le nombre de virions du virus SARS-CoV-2 (en rouge) augmente à un rythme effréné en seulement 96 heures. © Ehre Lab, UNC School of Medicine 
Le nombre de virions du virus SARS-CoV-2 (en rouge) augmente à un rythme effréné en seulement 96 heures. © Ehre Lab, UNC School of Medicine

 
Les virions du SARS-CoV-2 (en rouge) tapissent les cellules ciliées bronchiques (en bleu). © Ehre Lab, UNC School of Medicine 
 Les virions du SARS-CoV-2 (en rouge) observés au microscope à balayage électronique. © Ehre Lab, UNC School of Medicine 

     Lors de tournées dans une unité de soins intensifs de 20 lits un jour récent, le médecin Joshua Denson a évalué deux patients souffrant de convulsions, dont beaucoup souffraient d'insuffisance respiratoire et d'autres dont les reins étaient sur une dangereuse glissade en descente. 

     Quelques jours plus tôt, ses tournées avaient été interrompues alors que son équipe tentait, sans succès, de réanimer une jeune femme dont le cœur s'était arrêté. Tous partageaient une chose, dit Denson, médecin pulmonaire et de soins intensifs à la faculté de médecine de l'Université de Tulane. 

    «Ils sont tous positifs au COVID.» 

Alors que le nombre de cas confirmés de COVID-19 

dans le monde

                CAS                              GUERISONS                               DECES                               

            55 204 949 35                         490 309 A                            1 330 299 

France 

                CAS                              GUERISONS                      DECES                                           

               1 991 233                          140 880                                  45054 

            les cliniciens et les pathologistes ont du mal à comprendre les dommages causés par le coronavirus alors qu'il déchire le corps. Ils se rendent compte que bien que les poumons soient au point zéro, leur portée peut s'étendre à de nombreux organes, y compris le cœur et les vaisseaux sanguins, les reins, l'intestin et le cerveau. 

«[La maladie] peut attaquer presque tout dans le corps avec des conséquences dévastatrices», déclare le cardiologue Harlan Krumholz de l'Université de Yale et de l'hôpital Yale-New Haven, qui mène de multiples efforts pour recueillir des données cliniques sur le COVID-19. «Sa férocité est époustouflante et humiliante.»         Comprendre le déchaînement pourrait aider les médecins en première ligne à traiter la fraction des personnes infectées qui deviennent désespérément et parfois mystérieusement malades. Une tendance dangereuse et nouvellement observée à la coagulation sanguine transforme-t-elle certains cas bénins en urgences potentiellement mortelles? Une réponse immunitaire trop zélée est-elle derrière les         pires cas, suggérant qu'un traitement avec des médicaments immunosuppresseurs pourrait aider? Qu'est-ce qui explique le taux d'oxygène dans le sang étonnamment bas que certains médecins signalent chez des patients qui ne sont toujours pas à bout de souffle? «Adopter une approche systémique peut être bénéfique alors que nous commençons à penser aux thérapies», déclare Nilam Mangalmurti, intensiviste pulmonaire à l'hôpital de l'Université de Pennsylvanie (HUP). Histoire connexe         

        Les survivants du COVID-19 qui ont passé du temps sur un ventilateur peuvent être à risque d'invalidité et de maladie à long terme 

        Pour les survivants du COVID-19 sévère, vaincre le virus n'est que le début Ce qui suit est un aperçu de la compréhension en évolution rapide de la façon dont le virus attaque les cellules autour du corps, en particulier chez environ 5% des patients qui deviennent gravement malades . 

        Malgré les plus de 1000 articles qui se répandent maintenant dans les revues et sur les serveurs de pré-impression chaque semaine, une image claire est insaisissable, car le virus agit comme aucun pathogène que l'humanité n'a jamais vu. 

        Sans études prospectives contrôlées de plus grande envergure qui ne sont lancées que maintenant, les scientifiques doivent tirer des informations de petites études et de rapports de cas, souvent publiés à la vitesse de l'éclair et qui n'ont pas encore été examinés par des pairs. «Nous devons garder l'esprit très ouvert à mesure que ce phénomène progresse», déclare Nancy Reau, une transplantation hépatique qui a traité des patients atteints de COVID-19 au Rush University Medical Center. 

        «Nous apprenons toujours.» L'infection commence Lorsqu'une personne infectée expulse des gouttelettes chargées de virus et que quelqu'un d'autre les inhale, le nouveau coronavirus, appelé SARS-CoV-2, pénètre dans le nez et la gorge. Il trouve une maison bienvenue dans la muqueuse du nez, selon une pré-impression de scientifiques de l'Institut Wellcome Sanger et d'ailleurs. Ils ont découvert que les cellules y sont riches en un récepteur de surface cellulaire appelé enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2). Dans tout le corps, la présence d'ACE2, qui aide normalement à réguler la pression artérielle, marque les tissus vulnérables à l'infection, car le virus nécessite que ce récepteur pénètre dans une cellule. Une fois à l'intérieur, le virus détourne la machinerie de la cellule, faisant une myriade de copies de lui-même et envahissant de nouvelles cellules. Au fur et à mesure que le virus se multiplie, une personne infectée peut en répandre de grandes quantités, en particulier au cours de la première semaine environ. Les symptômes peuvent être absents à ce stade. Ou la nouvelle victime du virus peut développer une fièvre, une toux sèche, un mal de gorge, une perte de l'odorat et du goût, ou des maux de tête et de corps. Si le système immunitaire ne repousse pas le SRAS-CoV-2 pendant cette phase initiale, le virus descend alors la trachée pour attaquer les poumons, où il peut devenir mortel. Les branches plus fines et éloignées de l'arbre respiratoire du poumon se terminent par de minuscules sacs aériens appelés alvéoles, chacun bordé d'une seule couche de cellules également riches en récepteurs ACE2. 

        Normalement, l'oxygène traverse les alvéoles dans les capillaires, de minuscules vaisseaux sanguins qui se trouvent à côté des sacs aériens; l'oxygène est ensuite transporté vers le reste du corps. Mais alors que le système immunitaire se bat contre l'envahisseur, la bataille elle-même perturbe ce transfert d'oxygène sain. Les globules blancs de première ligne libèrent des molécules inflammatoires appelées chimiokines, qui à leur tour invoquent davantage de cellules immunitaires qui ciblent et tuent les cellules infectées par le virus, laissant derrière elles un ragoût de liquide et de cellules mortes - du pus. C'est la pathologie sous-jacente de la pneumonie, avec ses symptômes correspondants: toux; fièvre; et respiration rapide et superficielle (voir graphique). Certains patients atteints de COVID-19 se rétablissent, parfois sans plus de soutien que l'oxygène respiré par les broches nasales. Mais d'autres se détériorent, souvent assez soudainement, développant une condition appelée syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Les niveaux d'oxygène dans leur sang chutent et ils ont de plus en plus de mal à respirer. 

        Sur les radiographies et les tomodensitogrammes, leurs poumons sont criblés d'opacités blanches là où l'espace noir - l'air - devrait être. Généralement, ces patients se retrouvent sous ventilateurs. Beaucoup meurent. 

  •         Les autopsies montrent que leurs alvéoles se sont remplies de liquide, de globules blancs, de mucus et de détritus de cellules pulmonaires détruites. L'impact d'un envahisseur Dans les cas graves, le SRAS-CoV-2 atterrit dans les poumons et peut y causer des dommages profonds. Mais le virus, ou la réponse du corps à celui-ci, peut endommager de nombreux autres organes. Les scientifiques commencent tout juste à sonder la portée et la nature de ce préjudice.

  • CERVEAU
                    Certains patients atteints de COVID-19 ont des accidents vasculaires cérébraux, des convulsions, de la confusion et une inflammation du cerveau. Les médecins essaient de comprendre lesquels sont directement causés par le virus. 
  • YEUX : 
                    La conjonctivite, inflammation de la membrane qui tapisse l'avant de l'œil et la paupière interne, est plus fréquente chez les patients les plus malades. 
  • NEZ : 
                      Certains patients perdent leur odorat. Les scientifiques pensent que le virus peut remonter les terminaisons nerveuses du nez et endommager les cellules. 
  • POUMONS : 
                  Une coupe transversale montre des cellules immunitaires encombrant une alvéole enflammée, ou un sac d'air, dont les parois se décomposent lors de l'attaque du virus, diminuant la consommation d'oxygène. Les patients toussent, la fièvre augmente et la respiration devient difficile. 
  • CŒUR ET VAISSEAUX SANGUINS : 
                   Le virus (turquoise) pénètre dans les cellules, y compris probablement celles qui tapissent les vaisseaux sanguins, en se liant aux récepteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) à la surface cellulaire. L'infection peut également favoriser les caillots sanguins, les crises cardiaques et l'inflammation cardiaque. 
  • FOIE : 
                 Jusqu'à la moitié des patients hospitalisés ont des niveaux d'enzymes qui signalent un foie en difficulté. Un système immunitaire en surmultiplication et des médicaments administrés pour combattre le virus peuvent être à l'origine des dommages. 
  • REINS : 
                   Les lésions rénales sont courantes dans les cas graves et rendent la mort plus probable. Le virus peut attaquer directement les reins, ou une insuffisance rénale peut faire partie d'événements du corps entier comme la chute de la pression artérielle. 
  • INTESTINS : 
                  Les rapports des patients et les données de biopsie suggèrent que le virus peut infecter le tractus gastro-intestinal inférieur, qui est riche en récepteurs ACE2. Environ 20% ou plus des patients souffrent de diarrhée.

Plages des Laurons