mardi 31 mai 2022

Réunion du bureau C.I.Q

 


Réunion ordinaire du bureau 

ce jeudi 2 juin à la maison des Laurons 

17H30.

 

L’ordre du jour est le suivant.

- Préparation des évènements programmés.

 

1.  Concours photos 17 - 19 juin.

2.  Fête de la musique 21 juin

3.  Comptoir des Laurons le 17 août.

4.  Un été au ciné le 18 août.

5.  Fête des quartiers de la MPT en septembre.

 

… et toutes autres suggestions.

 

Secrétaire CIQ

 

vendredi 27 mai 2022

exercice D’Alerte Gaz interne

 

Nous vous informons qu'un exercice

D’Alerte Gaz interne à la Plateforme de Lavéra aura lieu

 

Le mercredi 01 JUIN 2022

 

Les sirènes seront activées à 11h15 pour lancer l'alerte

Et à 11h30 pour la fin d'alerte

 

Cordialement

 

Nota :

Téléphone d'Information des Populations : 04 42 35 38 38

Frédérick Amiet

Service intervention Plateforme de LAVERA

Avenue de la bienfaisance

13 117 LAVERA France

04 42 35 83 34

06 08 24 59 54


Disparition programmée des conseils de territoires.

Le président du Pays de Martigues

Réagît à la disparition programmée par la loi des conseils de territoires.

Conséquences pour la population, projets métropolitains et volonté de continuer à exister.

Gaby Charroux est au micro de Didier Gesualdi.

"Domino 22"



 Le nouveau président de quartier

Fait un retour sur l’expérience

"Domino 22"

Mardi soir, le conseil de quartier de Lavéra s’est tenu dans la maison éponyme. Un conseil de quartier pas comme les autres après le départ de Franck Ferraro, l’élu écologiste démissionnaire était également président du conseil de quartier.

C’est Jean-Claude Villanueva qui prend sa place avec les dossiers en cours. "On va devoir tirer la charrette du même côté", tient à exprimer en préambule celui qui a avoué avoir eu "un peu le trac" pour sa première.

"Certains m’ont testé lors de mes premières visites de quartier. On peut dire que j’ai été bizuté", soulignait, non sans un brin d’humour,

Jean-Marc Villanueva. Face à la quarantaine de personnes Présentes, il est revenu sur le dispositif Domino 22.

Après un avis sur l’eau pompée et traitée de l’étang de Berre ("l’eau était bonne, je ne suis pas tombé malade"), il a évoqué les dysfonctionnements durant certains exercices. "Certaines sirènes ne se sont pas activées et certains SMS FR-Alert ne sont pas arrivés.

J’avais deux téléphones de type Android, l’un l’a reçu, l’autre non", explique l’adjoint au maire devant l’assemblée. Si le retour d’expérience de Domino 22 aura lieu en juin et octobre prochains, Jean-Marc Villanueva tient à temporiser sur ces "couacs" : "Lors d’exercices, il y a toujours quelque chose qui ne va pas.

Ces simulations permettent d’ajuster les dispositifs et les manières d’agir afin que le jour où ça arrive, on soit prêts et que l’on puisse parer à toutes éventualités".


A.K.


PPRT Lavéra

 

A Martigues, le PPRT à nouveau débattu lors du conseil de quartier

Mardi soir, les habitants se questionnaient sur ce fameux dossier

Par Aiman Kacem

Jean-Marc Villanueva a officié lors de sa première réunion de quartier en tant que président après le départ de Franck Ferraro.

PHOTO A.K.

Au rayon des remontras habitants, le rond-point des Genêts et son anarchie ont été dénoncés par plusieurs personnes. "Parlons du rond-point des Genêts, ou plutôt devrais-je dire, le rond-point noir, annonce d'emblée cet homme au micro. Les gens le coupent, personne ne le prend correctement et il risque d'y avoir un accident grave un jour". Un rond-point marqué par un îlot central légèrement surélevé qui ne constitue pas un véritable obstacle selon d'autres riverains.

Pour Jean-Marc Villanueva, néo-président du conseil de quartier, le problème est plutôt du côté du "manque de civisme de certains automobilistes". Peu satisfait de la réponse, cet habitant demande la mise en place d'un vrai carrefour. Plus loin, un membre de la municipalité rappelle justement l'ancienne disposition de ce carrefour qui était une véritable contrainte pour la manœuvre des camions dont le passage est régulier avec les usines avoisinantes. Jean-Marc Villanueva et Chantal Habastida, vice-présidente du conseil, promettent une réflexion sur l'avenir de ce petit rond-point.

Et aussi Martigues : PPRT Lavéra, encore la bataille

Le vrai débat reste le Plan de Prévention des risques (PPRT). Au raclement de gorge de l'adjoint de quartier, on comprend que le dossier est épineux (notre édition du 1er avril). D'entrée, un habitant va à l'offensive : "Nous ne devons pas payer pour ce PPRT en tant que propriétaire. Ce n'est pas à nous de s'en charger". Le PPRT doit s'accompagner de travaux de construction ou de remise aux normes d'installations comme des pièces de confinement, des abris, etc. Un coût "financé" à 25% par les industriels, 25% par les collectivités territoriales (Région, Département, Métropole) et 40 % à travers des crédits d'impôts de l'Etat. Il reste donc 10 % à financer pour les propriétaires fonciers. Des négociations sont en cours pour redistribuer le reste à charge aux collectivités territoriales (5%) mais également à Inéos et Kem One (5%). "On a toujours demandé que le reste à charge pour l'administré soit à zéro", confirme Jean-Marc Villanueva. "On nous a expliqué qu'en dernier recours, nous devons signer les devis. Et je ne veux pas me risquer à être obligé de payer", souligne un autre habitant.

À proximité d'une douzaine de sites classés Seveso, dont deux à moins d'un kilomètre, le PPRT est une question prise très au sérieux à Lavéra. Si un semblant de concorde est trouvé, les craintes subsistent. "Comment ça se passe si la sirène retentit et qu'il y a des enfants qui jouent dehors ? Où est-ce qu'ils iront ? Le choix de la pièce de confinement, comment ça va se passer ?", interroge un autre habitant. Tant de questions qui alimentent le débat, d'autant que la mairie prévoit d'adopter le PPRT "en fin d'année".





"La situation aux urgences de Martigues est inquiétante".

 

 

·   23/05/2022 À 07H00

  • 05:4

"La situation aux urgences de Martigues est inquiétante".

 Entretien avec Stéphane Luigi, urgentiste




1/1

"La situation aux urgences de Martigues est inquiétante". Entretien avec Stéphane Luigi, urgentiste

c. lips

 

Alors que certains services des urgences sont contraints de fermer, faute de médecins et de personnel soignants, comme à Istres, ou Arles dernièrement, Stéphane Luigi, urgentiste pendant 35 ans, ancien chef de service et aujourd'hui président de la Commission médicale d'établissement de l'hôpital de Martigues a accordé un entretien à Maritima

Certains services des urgences ferment dans l’hexagone et aussi dans la région. Qu’en est-il à l’hôpital de Martigues ?

La situation est « alertante » à Martigues. On est à l’heure actuelle en déficit d’effectifs, ça atteint les 40% d’effectifs que nous devrions avoir, avec déjà des tableaux de garde avec des médecins en moins. Cela génère beaucoup de difficultés, pour les patients et pour les soignants. Très inquiétant pour l’été qui vient pour la permanence des soins et pour le maintien de l’activité du Smur. 

Vous manquez de médecins ? D’infirmières ?

Ce dont on manque le plus, ce sont les médecins. Les solutions qui ont été trouvées momentanément c’est de faire appel à l’intérim. On a des médecins intérimaires quasiment tous les jours. La deuxième solution, c’est de travailler avec moins de médecins. Avec toutes les conséquences que ça va avoir, de délais d’attente et de mauvaises conditions d’accueil pour les patients et de mauvaises conditions de travail pour les personnels. Pour les infirmières et les médecins, c’est pareil, le manque est peut-être moins criant, mais c’est la même problématique. Dans tout ce contexte, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des fuites de personnel. Personne n’est maso. Les gens s’en vont.

La question des salaires est-elle centrale ? Si l’on prend l’exemple des infirmières, leur salaire arrive au 18ème rang des pays de l’OCDE…

Ce n’est pas reluisant pour un système de santé qui est censé être performant. Ce qui est le cas, grâce à la sécurité sociale et à la qualité des professionnels. Donc il faut protéger les deux. Le salaire des soignants ne serait pas central si les conditions de travail étaient meilleures. Il y aurait moins de revendications salariales. Il y a eu des efforts faits dans le Ségur de la santé. Ce qui a été accordé, on le prend. Mais on est tellement en-dessous que ça ne suffit pas pour motiver les gens. Pour cet été, pour les mois qui viennent, il va évidemment falloir faire des efforts, sinon les personnels ne viendront pas travailler, ou ne feront pas d’heures supplémentaires et les intérimaires non plus.   

La situation est-elle en train de s’aggraver ?

Oui, tout à fait, comme à l’échelon national. On a aujourd’hui sur notre territoire de 40 à 50% de postes vacants. C’est une dynamique inquiétante, qui n’est pas favorable à l’attractivité du métier, à l’hôpital en général et aux urgences en particulier. Je ne sais pas comment ça va évoluer. On a une situation de crise réelle pour cet été. Il y a des services qui ferment la nuit, comme le CHU de Bordeaux. Sur notre territoire, l’hôpital d’Aix a dû fermer des lignes de Smur, les hôpitaux de Draguignan, de Hyères et Cavaillon ferment la nuit. À Martigues, il n’est pas exclu que ça arrive parce qu’on a des problèmes d’attractivité et de fidélisation. Les conditions de travail étant telles que les médecins changent d’activité. Ça va aller de mal en pis.

L’exclusion des soignants non vaccinés contre le covid pèse-t-elle dans ce déficit d’effectif ?

Franchement, ce n’est pas le sujet car la proportion de personnels exclus pour cette raison-là est minime. On peut discuter du principe. Est-ce qu’il fallait le faire ou pas ? Mais ce n’est pas ça qui entache le fonctionnement de l’hôpital. Les difficultés que vit l’hôpital de datent pas d’aujourd’hui, même si elles ne font que s’accentuer.

Comment en est-on arrivé à cette situation ?  

C’est le résultat d’une vision purement financière du fonctionnement du système de santé. Nous avons des modes de financement et de management basés sur les actes. On regarde, dans le fonctionnement de l’hôpital, ceux qui sont cotés et rémunérés. On donne des notes aux hôpitaux en fonction de ces normes-là. Or ces normes ne tiennent pas compte du temps qu’on passe auprès du patient pour lui parler, l’aider à faire sa toilette, manger. Le temps qu’on passe avec les familles, au téléphone pour tenter de trouver des places, tout ceci n’est pas coté. Aujourd’hui on doit faire les actes qui rapportent. Les critères de qualité ne sont pas : est-ce que vous soignez bien, est-ce que vous discutez avec les patients, est-ce que vous faites preuve d’humanité ? Il y a de quoi être démotivé. Il faudrait qu’on regarde combien de temps les gens passent sur les brancards, combien de temps ils attendent pour être vus, hospitalisés et à ce moment j’admettrais qu’on parle de qualité. C’est ce qu’on appelle la perte de sens. Le sens de mon travail, c’est l’humanité. Aidez-moi à ce qu’on reçoive les malades dans de bonnes conditions. À ce moment-là on pourra parler de qualité. Elle est là l’erreur. On a une vision purement financière de l’hôpital, où on a diminué les soignants, fermé des lits et diminué les coûts alors que les besoins augmentent. À Martigues, on a perdu des lits d’hospitalisation conventionnelle, l’équivalent d’un étage et demi, alors que les urgences en 35 ans sont passées de 14 000 passages par an à 48 000.

Quelles solutions, quelles mesures pourrait-on mettre en place rapidement ?

Pour les mois qui viennent, ça va être très compliqué. Il faut revaloriser les gardes et les heures supplémentaires pour que les personnels en place puissent contribuer à faire davantage. Le deuxième sujet est l’échelon territorial. Sur le territoire de Martigues, nous avons deux CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé) avec lesquelles nous avons de très bons rapports. La difficulté est de pouvoir assurer la permanence de soins la nuit. On manque d’effectifs. Les médecins généralistes, il n’y en a plus énormément et il faut qu’ils assurent le suivi des maladies chroniques. Et il ne s’agit pas d’opposer la médecine hospitalière et la médecine libérale. Ensemble nous concourrons à couvrir les besoins de santé. Pour assurer la permanence des soins, il faut qu’on soit plus nombreux.

Donc il faut revoir encore le numerus clausus ?

Évidemment le numérus clausus qui a baissé depuis plus de 20 ans fait qu’à l’heure actuelle la démographie médicale va encore chuter jusqu’en 2030. Et peut-être que ce sera pire. On n’est pas encore dans le creux de la vague. La situation va empirer. Il est certain qu’il va falloir que médecine hospitalière et libérale discutent pour assurer au mieux la permanence des soins. Mais dans ce contexte et avec la démographie médicale, ça va être extrêmement compliqué.

Propos recueillis par Caroline Lips

Photo François Déléna


jeudi 26 mai 2022

LE COMPTOIR DES LAURONS

 


Les Laurons,

Du proche et du lointain

Dans le cadre des réalisation documentaires participatives Hic et Nunc menées par Suzel Roche, une dizaine d'habitants des Laurons, calanque de Martigues, ont contribué à une enquête filmée sur le site archéologique qu'ils habitent: antique port romain relié à Fos, villa romaine recouverte par une centrale électrique, le tout entouré de sépultures romaines régulièrement exhumées au hasard des aménagements des maisons, cabanons et de la calanque. Le passé à portée de main, la romanité du proche et du lointain... Un film de 52 mn diffusé sur Maritima Média et sur site



Direction Culturelle

Pôle Actions Culturelles

Mise à jour du : 25/05/22

 

 

MANIFESTATION :

LE COMPTOIR DES LAURONS

DATE(S) : Mercredi 17 août 2022

HORAIRE(S) : A partir de 17h

LIEU(X) : Plage des Laurons

ORGANISATEUR(S) : Direction culturelle

PARTENAIRE(S) :

 

CIQ des Laurons, SNL, Miam Local, le Tonneau, Food truck créole, le conteneur à légumes, L’école de surf

Elu-e(s) présente(s) :

 

DÉROULEMENT :

17h : départ des balades de découverte du littoral par terre et par mer

18h45 : retour des balades – rafraîchissement – rencontre avec les archéologues (chantier 2022)

19h15 : apéritif concert (Pierre Graffeo) et dégustation

21h30 présentation et projection du film de Suzel Roche « Les Laurons, du proche au lointain »

PRÉSENTATION :

La filière cinéma de Martigues soutient Suzel Roch pour son projet documentaire « les Laurons, Du proche au lointain ». Ce film est réalisé à partir d’un travail d’interviewes des habitant-e-s du Quartier par S Roche depuis septembre 2021. Il s’attache à décrire la vie du quartier, sur la base

Des traces archéologiques antiques.

A partir de la projection du film, les habitant-e-s (via les associations SNL et CIQ des Laurons)

Ont souhaité développer une manifestation plus large pour mettre en valeur leur quartier, les Commerçants.

NOTES :

 

La dégustation

Le nombre de repas sera géré par des tickets ; 300 personnes sont attendues.

La dégustation se fera sous la forme d’une planche / plateau qui sera préparée par les Commerçants du quartier (Miam Local, le Tonneau, food-truck créole et le conteneur à

Légumes). Ceux-ci se réuniront pour travailler à une proposition commune.


Barbecues sauvages

 


Nous avons constaté que 5 nouveaux barbecues sauvages, très près de la pinède, ont eu lieu ce dernier week-end.

La nouveauté c’est le chariot qui sert de grille…

C’est derrière la maison à l’emplacement handicapé.

Il faudrait que le PEU ou la police municipale passe à la nuit tombante les fins de semaines.







 


lundi 23 mai 2022

Mes encombrants et moi

https://fb.watch/dbo-M5Mffv/

 

À Martigues,

Haro sur les incivilités

La municipalité a présenté une opération de sensibilisation la semaine dernière au quartier de l'Île pour garder un centre-ville propre

La semaine dernière, Gaby Charroux s'est rendu dans le quartier de l'île afin de constater l'état de propreté et lancer l'opération "pilote". Une campagne de communication à destination des habitants afin de sensibiliser et de rappeler les risques encourus par les contrevenants.

Après les panneaux, des flyers vont être édités afin de prévenir des risques encourus.


Après les panneaux, des flyers vont être édités afin de prévenir des risques encourus.

Pour les déjections canines, la sortie des ordures ménagères en dehors des heures de collectes ou bien encore le dépôt d'encombrants, des flyers afficheront les amendes encourues. Les textes d'arrêtés municipaux mais également le numéro de téléphone des services s'occupant de la propreté ainsi que les lieux et horaires des déchèteries ou ressourceries figurent sur les flyers.

À travers le déploiement de deux médiatrices dans le quartier, on veut mettre en avant un travail de sensibilisation et de pédagogie à destination des habitants.

Farida Lebouachera est médiatrice sur le secteur de l'Île : "Je vais à la rencontre des habitants et j'explique les horaires pour les déchets, je suis à l'écoute. Je fais remonter les problématiques rencontrées sur le terrain".

Place Maritima, quai Marceau, rue Pelletan, si une partie du quartier de l'île a été nettoyée pour l'occasion, un message au mur témoigne du ras-le-bol des habitants du quartier. Près d'un panneau de la Ville avec pour slogan "une ville propre, c'est l'affaire de tous", ce message inscrit au feutre sur une vitre : "Un chemin propre ne dépend pas seulement de l'efficacité des services de nettoyage mais aussi de l'éducation des personnes qui passent par-là".

Des sanctions exemplaires

La municipalité se laisse l'été avant de tirer les conclusions de cette opération. Si le bilan s'avère positif, l'action sera également déployée dans les quartiers de Jonquières et de Ferrières.

Un travail de sensibilisation que la mairie souhaite faire, avant de passer à la répression. "Nous devons sensibiliser, expliquer aux gens l'impact concret de ces incivilités", pointe Gaby Charroux.

Si on ne parle pas encore de politique totalement répressive, la volonté de sanctionner plus durement les contrevenants fait son chemin avenue Sammut. "On réfléchit à des moyens de sanctionner de manière exemplaire les personnes qui ne respectent pas la propreté publique, lance le premier édile martégal avant de surenchérir : la sanction n'est pas qu'une promesse, elle doit être appliquée. Si 135  ce n'est pas assez dissuasif, nous irons plus loin." Voilà les inciviques prévenus.


samedi 21 mai 2022

Le coup de colère des salariés De la Semivim

 

SOCIAL

Le coup de colère des salariés

De la Semivim

Pendant les "affaires", la vie de la société d’économie mixte "Semivim" continue. Avec un coup de colère de ses salariés, jeudi après-midi, qui ont réagi très rapidement à une réunion du matin même, où le PDG Gaby Charroux venait de leur annoncer l’absence de prime liée à la participation cette année.

Comme une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ces salariés ont cessé le travail dans la foulée, avant qu’une nouvelle réunion entre le maire et les représentants syndicaux de la CGT ne calme le jeu, sous forme de versement d’une prime exceptionnelle, dont le montant reste à définir.

"On ne souhaite pas faire le lien entre les affaires et ce mouvement, indique Hervé Nédélec, membre du collectif de direction de l’union locale CGT chargé de ce dossier. C’est notre ligne de conduite depuis le départ. Même s’il est évident que l’ambiance générale, la relance de notre activité syndicale à la

Semivim ou l’alerte que nous avons déposée en décembre, a participé à cette réaction rapide."

Cette prime, c’est une habitude versée aux salariés de la société. Et forcément, dans un contexte marqué par les affaires judiciaires, son absence passe mal. "Elle n’est même pas liée à une mauvaise gestion, mais à l’absence de vente de foncier.

Mais c’est une atteinte au pouvoir d’achat, puisqu’elle est d’environ 3 000, pour des salaires de 1600à 1 700 . D’où l’action de la CGT. Nous nous concentrons, à la Semivim, sur les conditions de travail, les salaires, les problèmes de souffrance au travail, en ne faisant pas de commentaires politiques".

Du côté de la mairie, où on relève que ce mouvement fait partie de la vie sociale de l’entreprise, on confirme qu’une prime liée à la participation ne pourra être versée, mais qu’en fonction de l’implication des salariés liée à un surcroît d’activité, l’octroi d’une autre prime va être étudié.

E.G.

Plages des Laurons