mercredi 28 septembre 2022

Une Côte bleue sans déchets

 

Un périple en apnée pour

une Côte bleue sans déchets

Pendant une semaine, les explorateurs apnéistes ramasseront les déchets sur leur parcours



mardi 27 septembre 2022

DOSSIER SUR LA POLLUTION

 

1 Le CIEL et bien Bleu, et pourtant respirer peut Tuer.

C’est Vrai.

Dans notre belle région, le ciel est presque toujours bleu, la mer aussi et les pins d’Alep sont toujours bien verts, les collines sont superbes malgré les incendies ravageurs.

Alors qu’est-ce qui ne va pas ?

De quoi se plaint-on ?

De ce ciel bleu justement, car il est malade et même de plus en plus malade, avec des hauts et des bas en fonction du mistral.

Mais qu’a-t-il donc ce ciel bleu ?

Il a l’air bien ! Oui, il a l’air, mais il n’a que l’air.

En réalité, il cache sa maladie. Une maladie sournoise qui tue lentement. Le ciel bleu, lui-même s’il a quelquefois du mal à respirer bleu, ne disparaîtra pas. Mais il nous intoxique Pourquoi ? Parce que nos usines, nos voitures, nos camions, nos avions, crachent sans arrêt et de plus en plus une quinzaine de cochonneries que ce beau ciel ne digère plus

Et où vont-elles ces conneries ? Dans nos poumons pour l’essentiel, créant des désordres dans nos corps, désordres, allant des gênes respiratoires, des yeux qui piquent à des complications beaucoup plus sérieuses (Cancers, Malformations chez les nouveau-nés).

Ah ! Vous ne savez pas ? Notre région est une double championne : - Championne pour la quantité de ces cochonneries rejetées dans l’air. -Championne pour la variété de ces cochonneries.

    Notre région est malheureusement un des plus pollués de France. Donc un bon conseil : arrêtez de respirer cet Air invisible, mais pollué.

  • 2 Quelles sont les différentes sortes de pollutions.

    Elles sont nombreuses :

  1. Pollutions physiques.

  2. Pollutions chimiques.

  3. Pollutions olfactives.

  4. Pollutions sonores.

  5. Pollutions Magnétiques.

  6. Etc...

    3 Notre région est-elle plus polluée que les autres ?

      Oui, incontestablement de département des Bouches-du-Rhône est un des plus pollués de France et notre Côte Bleue (suivant les vents) en particulier. Et ça ne va pas s’arranger.

    Pourquoi nous sommes arrivés là ?

      Nous devons cette situation aux décisions hasardeuses prises depuis plus d’un demi siècle par des leaders successifs ; décisions qui ont concentré dans une micro région une grande quantité d’industries parmi les plus polluantes dont plusieurs sont classées SEVESO.

      Pouvait-on agir avec plus de discernement ?

      Certainement !

      A-t-on fait le constat de cet échec ? Non !

      A-t-on rectifié le tir ? Non !

      En outre, toutes ces industries, toutes ces carrières, le port, l’aéroport, jettent sur les routes chaque jour des milliers de camions.

      Il faut ajouter à ce tableau l’accroissement de la population, donc du nombre de voitures.

      Enfin, il faut se souvenir que nous sommes sous le vent de tout le nucléaire de la vallée du Rhône et de Cadarache aussi.

      Bref, nous ne sommes pas sortis de l’auberge ! il va nous falloir une bonne santé et beaucoup de chance pour tenir le coup, mais qu’en sera-t-il pour nos petits enfants ? De récentes implantations projetées dans une région déjà très polluée prouvent que nos décideurs n’ont pas pris en compte le vivant (l’humain, l’écosystème, etc.)

      4 Quels sont les principaux polluants que nous respirons ?

      Il en existe une petite quinzaine.

      C’est beaucoup trop.

      Leur dangerosité est très variable. Certains sont très nocifs à faible dose. Certes, l’État impose des normes, l’Europe en recommande. Sont elles respectées ? Pas sûr ! De toute façon, respirer l’addition de 14 polluants aux normes, ne peut être très bon pour notre santé. Voici ces polluants :

    1. SO2, dioxyde de soude,

    2. PS, particules fines,

    3. NO, monoxyde d’azote,

    4. O3, ozone,

    5. COV composés organiques volatils,

    6. NO2, dioxyde d’azote,

    7. Métaux lourds toxiques,

    8. CO monoxyde de carbone, C

    9. O2, Dioxyde de carbone,

    10. HCL acide chlorhydrique,

    11. HAP Hydrocarbures aromatiques polycycliques,

    12. Benzène,

    13. CVM Chlorure de vinyle monomère,

    14. Dioxine.

      Faites votre choix ! impressionnant, non ? pour savoir ce qu’il se passe lorsque vous avalez ces substances, lisez la suite…..

      5 Qu’est-ce les Particules et les Poussières ?

      Les particules proviennent des fumées noires, de gaz, de suies sortant des cheminées d’usines, de chaudières, de chauffages, des incinérateurs, des moteurs diesels….

      Plus elles sont fines, plus elles sont dangereuses, car elles pénètrent profondément dans nos poumons et s’y installent pour toujours.

      Elles réduisent nos capacités respiratoires, provoquent la toux et peuvent conduire à l’asthme.

      Les particules constituent aussi une grande famille.

      Certaines sont cancérigènes.

      Si vous constatez une fine poussière noire sur vos vitres, vos murs, votre pare-brise, c’est qu’il y a des particules dans l’air et donc aussi dans vos poumons. Dans le club des particules, il faut ajouter les métaux toxiques dits « métaux lourds », c'est-à-dire le plomb, le mercure, l’arsenic, le cadmium, ….

      6 Que sont les Dioxines

      À chaque fois qu’il y a combustion en présence d’oxygène, de carbone, de chlore et d’hydrogène, il y a production de dioxine.

      Et où trouve-t-on ce genre de combustion ?

      Dans les incinérateurs d’ordures ménagères, dans la sidérurgie, la métallurgie, les cimenteries.

      Les dioxines ont la particularité de rester actives très longtemps.

      Elles se répandent sur l’herbe, les fruits, les légumes, autant de choses que l’on retrouve un jour ou l’autre dans notre assiette.

      Les dioxines sont loin d’être des produits anodins.

      Certaines sont cancérigènes et provoquent toutes sortes de troubles dont l’altération de notre système immunitaire, ce qui ouvre la porte à tous les ennuis. Au Vietnam, 30 ans après l’épandage de dioxine, les bébés de 3° génération naissent souvent avec un bras ou une jambe en moins, et surtout avec un cerveau inexistant !

      La dioxine, c’est l’horreur !

      7 Qu’est-ce que les COV (Composés Organiques Volatils) Les COV constituent une famille nombreuse de polluants très divers et très dévastateurs.

      Les COV proviennent de trois sources principales :

      -L’évaporation des hydrocarbures, par exemple, quand vous faites le plein à la pompe, vous respirez des COV.

      Dans les raffineries dans lesquelles les canalisations se mesurent au kilomètre et les joints par dizaines de milliers, vous vous doutez bien que les fuites sont réellement nombreuses. S’il y a fuites, il y a évaporation, donc COV.

      - La combustion incomplète des combustibles dans de nombreux fours de la région.

      -Les Solvants de toute sorte que l’on retrouve dans les peintures, les produits de nettoyage, etc. Les COV jouent un rôle vraiment actif dans la formation de l’ozone à basse altitude.

      En haute altitude, ils ne restent pas inactifs et contribuent vaillamment à l’effet de serre. Sur notre santé, les conséquences sont à la carte et vont de la simple irritation du nez au… cancer.

      Rien d’étonnant à cela quand on sait que dans les COV, il faut compter les benzènes, le toluène, le xylène, qui sont tous des polluants toxiques pour les cellules sanguines et la moelle osseuse qui produit justement ces cellules, d’où la leucémie. Il faut aussi compter avec les CVM (chlorure de vinyle monomère) émis par les usines fabriquant des plastiques. Le CVM, lui, s’attaque plutôt à votre foie, votre rate et vos poumons.

      Rien que ça ! Prenez garde !

      8 Qu’est-ce que le O3 - l’OZONE ?

      Si l’on additionne les oxydes d’azote (NOX), les COV (composés organiques volatils), les oxydes de carbone (CO- CO2), et que le soleil s’installe comme c’est souvent le cas dans notre région, les ultraviolets transforment tous ces polluants en un gaz appelé ozone (O3).

      L’ozone est indispensable à haute altitude (ente 10 et 60 Km) car il protège la terre des ultraviolets du soleil, mais il est attaqué par des polluants qui montent là-haut, d'où le fameux trou d’ozone. À basse altitude, c’est une autre histoire, effectivement ce gaz est très agressif, provoque la toux, l’inconfort thoracique, l’essoufflement, l’irritation nasale, oculaire et de la gorge. Particularité de ce gaz : les polluants peuvent être émis au bord de l’étang de Berre et l’ozone peut se manifester à 100 ou 150 Km de là selon les vents et l’ensoleillement.

      Enfin, si cela peut vous rassurer, sachez que le seuil de protection de la santé défini par l’OMS est dépassé un jour sur deux en été et que la situation s’aggrave dangereusement.

      9 Qu’est-ce que le CO ? (oxyde de carbone)

      À chaque fois que vous lancez votre voiture ou votre camion, vous devenez un producteur de monoxyde de carbone.

      Mais la combustion incomplète de carburants, de gaz, de charbon, de fioul, de bois, produit aussi du CO. Ce gaz est dangereux, car il est incolore, inodore et inflammable.

      Les problèmes interviennent souvent dans les maisons ou les appartements chauffés avec des poêles poussifs fonctionnant au charbon ou au gaz. Premier symptôme : les maux de tête, suivis de nausées et de vomissements.

      L’oxyde de carbone a la particularité de se fixer sur l’hémoglobine du sang à la place de l’oxygène. Le CO a encore une autre corde à son arc : au contact de l’air, il se transforme en CO2 (dioxyde de carbone).

      10 Qu’est-ce que le NO2 ? (dioxyde d’azote)

      Le monoxyde d'azote (NO) provient des avions, des pots d’échappement, des camions et des voitures, des centrales thermiques, de la sidérurgie, des cimenteries.

      Le NO se transforme en NO2 (dioxyde d’azote) au contact de l’air.

      Le NO2 est un gaz toxique, irritant, corrosif. Il attaque gravement les bronches. Comme son cousin le SO2, le dioxyde d’azote provoque des pluies acides et contribue à la formation de l’ozone.

      Encore un régal pour nos poumons !

11 Qu’est-ce que le SO2 ? (dioxyde de soufre)

À chaque fois que l’on brûle du charbon, du fioul ou gazole, on produit du SO2 (dioxyde de soufre) ; c’est-à-dire que nous en produisons 365 jours par an. Toutes les usines, les centrales thermiques, les chaudières de chauffages individuels ou collectifs, les moteurs diesel utilisant ces combustibles crachent du SO2.

Le SO2 irrite les yeux, les muqueuses, la peau, les voies respiratoires. Rejeté dans l’air, le SO2 devient de l’acide sulfurique (SO4H2) qui attaque les arbres et la pierre des monuments et des maisons. Comment voulez-vous que nos poumons résistent à de l’acide sulfurique?

Ceci n’empêche pas les 11 principales usines des Bouches-du-Rhône d’en rejeter 73 à 74 000 tonnes par an ! Et ça ne diminue pas. 

Les normes officielles sont souvent dépassées.

Respirer peut tuer.  

12 Quels sont les polluants les PLUS DANGEREUX ?

Ils sont tous dangereux. 

De plus, on ne sait pas du tout sur chacun de ces polluants.

Quelles sont toutes les conséquences sur la Santé ?. On ne risque pas de le savoir, puisqu’on refuse de se poser les vraies questions. 

Il faut savoir aussi que ces polluants se croisent entre eux, se transforment (par exemple pour donner l’ozone).

Bref, c'est un réel panier de crabes chimique et physique qui se déroule autour de nous, et hélas dans nos poumons!

Imaginons que toutes les normes officielles soient respectées, ce qui n’est pas du tout le cas. Nous respirons donc un air à des normes fixées arbitrairement. Malheureusement, avec 14 polluants différents, nous avions 14 doses aux normes! Réjouissant, non?

13 Qu’elles sont les ZONES les plus touchées

Celles se trouvant sous le vent des émissions polluantes et celles situées à proximité immédiate de la source. Les vents dominants sont, bien sûr, le Mistral (nord/sud) et la tramontane (ouest/est). Ces deux vents soufflent souvent ensemble. Ce sont alors les côtes sud et sud-est de l’étang de Berre qui sont touchées et particulièrement Martigues sud, Sausset les Pins. Le pourtour de l’étang de Berre trinque évidemment. Soyez sans crainte : il y en a pour tout le monde ! l’absence de vent est la pire des situations, car nous sommes tous dans le chaudron.

14 Les pics de pollution sont-ils les plus DANGEREUX ?

Selon une étude menée par l’observatoire de la santé de Martigues.

Une politique qui se limiterait à éviter les épisodes de pollution ou à ne prendre des mesures qu’à cette occasion n’aurait qu’un impact négligeable en termes de santé publique. Cette étude montre que la pollution atmosphérique à un impact sanitaire sur la population, même à des niveaux de pollution modérés, fréquemment situés en dessous des normes réglementaires.

Une baisse globale des niveaux de pollution de 25 % permettrait de diminuer le nombre de cas attribuables à la pollution atmosphérique de :

  • 30 % pour les décès anticipés.

  • - 27,5 % pour les entrées hospitalières pour motifs cardio-vasculaires.

  • - 83 % pour les entrées hospitalières pour motifs respiratoires. On ne peut être plus clair!

  • Médiatiser les pics de pollutions est une chose, mais l’essentiel n’est pas là. La pollution quotidienne, même à faible dose, est la plus sournoise et la plus dangereuse.

  • 15 Les polluants rejetés restent-ils sur place ?

      Pas du tout. Ils se dispersent et voyagent au gré des vents.

        C’est ainsi que notre région est une grande exportatrice de pollution vers les Alpes de Hautes Provence.

        Plus haut, c’est la pollution de Turin qui prend le relais. Le Lubéron où le ciel est souvent bleu, là aussi, l’ozone est présent.

        Il y en a pour tout le monde et c’est gratuit. Il ne faut surtout pas croire que seuls les gens vivant à l’ombre d’une cheminée d’usine souffrent de la pollution.

        On peut habiter loin des usines et des autoroutes et respirer tout autant de TOXIQUES.

        16 Pourquoi a-t-on du mal à y voir clair?

        Parce que la transparence n’existe pas ou peu dans ce domaine.

        Sachez qu’il est toujours impossible de se procurer la trajectoire des nuages de Tchernobyl!

        Ce mensonge d’État!

        On ne peut pas attendre des industriels qu’ils expliquent clairement ce qu’ils font ou ne font pas pour polluer moins.

        Encore que certains commencent à le faire.

        Dénoncer une usine trop polluante, c'est aller au devant du chantage à l’emploi !

        Imposer un combustible plus propre à une entreprise est presque impossible. Celui-ci coûterait plus cher et réduirait leurs profits.

        Bien des communes sont réticentes à parler pollution pour ne pas fâcher les dirigeants d’usines contribuable professionnelles dont elles ont grand besoin. Enfin comment demander aux organismes chargés de promouvoir le tourisme de dire autre chose que tout va bien, que l’air est bon!

        Certes, tout cela est grave, mais il y a plus grave encore, car la majorité de la population ne se préoccupe pas de ce problème et chacun continue de respirer les 10 à 15 m³ d’air pollué par jour avec le sourire.

        L’opinion, actuellement, est plus sensible à ce qu’il y a dans l’assiette qu’à ce qu'elle respire.

        Et pourtant…..

        17 Et si le MISTRAL s’arrêtait?

        Fort heureusement, nous n’en sommes pas là. Les différents vents installés sur notre planète semblent bien accrochés même s’ils varient en fréquence, en durée et en puissance.

        Toutefois, étant donné tout ce que nous rejetons dans l’atmosphère, étant donné que nos rejets s’accroissent à vive allure, il parait probable qu’il finira par se passer quelque chose.

        Mais quoi ? Pour l’instant les scientifiques attirent ou tentent d’attirer l’attention des grands de ce monde sur les méfaits de ces rejets et de ces conséquences (santé, allergie, fonte des glaciers, …) sans grand succès d’ailleurs.

        Pour l’instant, ils ne parlent pas des vents et c’est heureux, car une belle journée d’été bien ensoleillée, mais sans Mistral, est une catastrophe pour notre Santé. Cela arrive déjà un jour sur deux.

        Nous ignorons tout des intentions du Mistral, mais nous n’ignorons pas les conséquences du risque de sa disparition.

        Que se passerait-il si le Mistral s’arrêtait?

        Notre région deviendrait si invivable qu’il faudrait arrêter de respirer. Pas très pratique !

        Donc, nous continuerons à respirer, faute de mieux, et nous remplirons les salles d’attente des médecins, des hôpitaux, etc...

        Quel serait le business le plus rentable ? Les pompes funèbres !

        Ceci est une pure fiction, mais nous aide à réfléchir et à poser la question essentielle : comment se fait-il que l’on ait implanté dans une région si petite autant de sources polluantes, à tel point que l’on ne pourrait plus y vivre sans Mistral ? (Ces dernières années, nous remarquons qu’il y a moins de Mistral ?) Et pourquoi continue-t-on?

        18 Sommes-nous conscients des DANGERS?

        Une petite minorité d’entre nous : oui.

        Une grande majorité : non, pas du tout.

        Quelques médecins pourtant martèlent que notre Santé est directement menacée par la pollution, que cette dernière provoque bien des maladies respiratoires, bien des cancers, bien des allergies.

        Rien n’y fait. Nous gardons notre insouciance même si les yeux nous piquent un peu le matin ou que certains jours ça sent les œufs pourris.

        A-t-on mené des études sérieuses sur les conséquences de la pollution dans les zones les plus touchées ? Non.

        N’affolons pas le peuple !

        Une petite enquête locale sur l’attitude de bon nombre de personnes pourrait se résumer ainsi : « chez moi, ça va ! Mais les voisins, ce qu'ils prennent ! ».

        19 « Pollueur payeur » Est-ce bien Vrai ?

        Pas du tout !

        Les entreprises polluantes de la région entraînent évidemment des problèmes de Santé dans la population.

        Paient-elles pour autant les notes des médecins, des hôpitaux, de la pharmacie ?

        Pas du tout !

        Alors qui paie les dégâts ?

        La Sécu assurément et les malades.

    Questions : est-il normal que ce soit la Sécu qui paye les dégâts occasionnés par des entreprises.

    Celui qui ne veut pas répondre dira que c’est une bonne question.

  • Mais il n’y a pas de bonne solution à ce problème, sauf UNE : Polluer Moins.

  • 20 Les Autorités de l’état se soucient-elles de notre santé ?

  • Pour l’instant, non ou trop peu.

  • Nous sommes dans une région la plus polluée de France et tout ce que l’on trouve à faire consiste à prévenir les gens. Mais, surtout sans les affoler, que l’ozone est là, qu’il faut réduire la vitesse, éviter les efforts physiques, être attentif aux enfants et aux personnes âgées.

  • Si les décideurs politiques et l’État se souciaient de notre santé, comment se fait-il que personne n’ait eu l’idée de procéder à un constat des conséquences de la pollution ?

  • Par la même occasion, nous pourrions chiffrer le coût de cette pollution pour la sécu.

  • Eh bien, non. Personne n’y a pensé.

  • Si quelqu'un y a pensé, il s’est dit qu’il ne fallait notamment pas soulever ce lièvre beaucoup trop dangereux sous peine de mise au placard ou en prison, comme cela s’est vu dans un pays proche.

  • Chez nous, c’est plutôt le placard.

  • Gare aux courageux qui prendraient le risque de s’aventurer dans une opération de vérité.

  • Le silence continu….

  • 21 L’Économie est-elle en cause ?

  • Évidemment.

  • L’économie et la croissance sont directement responsables de la pollution, essentiellement le secteur de l’industriel, un peu moins le secteur agricole, et encore moins pour le secteur des services (secteur tertiaire).

  • Faut-il pour autant museler cette économie ? Stopper la croissance ? Sans doute pas, car personne ne veut remplacer sa voiture par un âne, personne ne veut s’éclairer à la bougie, personne ne veut retourner au lavoir avec son linge, … donc ne rêvons pas.

  • Il n’est toutefois pas exclu que si nous continuons à faire des bêtises, si nous continuons à malmener notre planète, voire à la massacrer, la question du blocage de la croissance industrielle puisse se poser dans 20 ans ou un siècle. Pour éviter d’en arriver à cette situation catastrophique, nous n’avons pas l’embarras du choix des solutions.

  • Il s’agit tout simplement de passer d’une économie irresponsable à l’américaine (polluons, on verra plus tard !) à une économie propre, sans dégâts.

  • C’est techniquement réalisable.

  • Le premier stade consiste à s’en soucier. 

  • Ce n’est pas le cas pour l’instant.

  • 21 L’Économie est-elle en cause ?

  • Évidemment.

  • L’économie et la croissance sont directement responsables de la pollution, particulièrement le secteur de l’industriel, un peu moins le secteur agricole, et encore moins pour le secteur des services (secteur tertiaire).

  • Faut-il pour autant museler cette économie ? Stopper la croissance ? Sans doute pas, car personne ne veut remplacer sa voiture par un âne, personne ne veut s’éclairer à la bougie, personne ne veut retourner au lavoir avec son linge, etc. donc ne rêvons pas.

  • Il n’est toutefois pas exclu que si nous continuons à faire des bêtises, si nous continuons à malmener notre planète, voire à la massacrer, la question du blocage de la croissance industrielle puisse se poser dans 20 ans ou un siècle. Pour éviter d’en arriver à cette situation catastrophique, nous n’avons pas l’embarras du choix des solutions.

  • Il s’agit tout simplement de passer d’une économie irresponsable à l’américaine (polluons, on verra plus tard!) à une économie propre, sans dégâts.

  • C’est techniquement réalisable.

  • Le premier stade consiste à s’en soucier.

  • Ce n’est pas le cas pour l’instant.

  • 22 Quelles conséquences sur l’emploi ?

  • La réduction de la pollution réduirait-elle aussi l’emploi ? Certainement pas. Dans nos pays développés, l’emploi est surtout victime de la concurrence effrénée déclenchée par la mondialisation et les gains de productivité.

  • Fermer une usine tue l’emploi.

  • Réduire la pollution, non.

  • C’est même le contraire.

  • La réduction de la pollution entraîne toute une série de recherches et d’innovations destinées à capter les polluants issus de cheminées d’usines et des pots d’échappements des voitures.

  • On peut donc affirmer que réduction de la pollution et l’emploi : même combat. Un esprit cynique ajouterait que la pollution contribue largement à remplir les salles d’attente des médecins et des hôpitaux, et, chemin faisant, fait aussi plonger les comptes de la Sécu.

  • Certes, la lutte contre la pollution a un coût, mais. Il vaut mieux se rendre à l’évidence, il continuera de croître.

  • Même très élevé, ce coût sera inférieur à celui de notre Santé.

  • Un chiffre pour les sceptiques : la SOLLAC (Arcélor Mittal), gros pollueur local, a réduit son personnel de moitié en 20 ans.

  • 23 Sommes-nous contre les USINES ? Non !

  • Mais nous sommes contre l’opacité des discours de leurs dirigeants dès qu’il s’agit de pollution.

  • Il est évident que les responsables des usines évitent de s’aventurer sur le terrain de la clarté qu’ils jugent dangereux. Ils préfèrent se limiter à un langage hermétique inaccessible au public. Cela veut dire en clair

  • ou bien qu’ils ont quelque chose à cacher et que leurs efforts pour réduire la pollution sont nettement insuffisants.

  • ou bien qu’ils ne sont pas capables d’expliquer clairement ce qu’ils ne font pas. Si c’est le cas, ce que nous ne croyons pas, ils doivent recruter un interprète !

  • Nous ne sommes pas contre les usines à condition qu’elles jouent la transparence. C'est le prix à payer pour établir des relations acceptables entre usines et population.

  • Nous n’en somme pas encore là, car les exemples de mauvaise foi sont trop nombreux pour que les pollueurs soient crédibles.

  • Allons Messieurs, encore un effort. De toute façon, il va falloir y venir !

  • Nous avons d’ailleurs entrepris une hiérarchie afin de distinguer les bons et les mauvais entrepreneurs dans le domaine de la pollution.  

  • 24 Y a-t-il des SOLUTIONS ?

  • Oui. Il y a des solutions. Très insuffisantes…

  • Quand elles n’existent pas, il faut les inventer. Le plus tôt sera le mieux. Il revient à chaque pollueur de faire ce qu’il faut pour limiter les dégâts. Par exemple :

  • - en équipant les cheminées de filtres adaptés (Pourquoi les raffineries de Seine-Maritime ont-elles des filtres de cheminées de niveau 5 et pas nous,)

  • - en ne brûlant plus des sous produits internes tellement mauvais qu’ils sont invendables, au profit de combustibles propres.

  • et nous, simples particuliers, que pouvons-nous faire ? Nous continuons à polluer avec nos voitures et nos chauffages.

  • Côté voitures, nous pouvons éviter les grosses cylindrées, en particulier les 4×4 qui ne sont pas toujours indispensables et les diesels émetteurs de particules fines. Côté chauffage, il est surprenant que dans notre région ensoleillée, les utilisateurs de chauffe-eau et chauffages solaires soient si rares. Or les techniques sont au point.

  • Pourquoi n’y a-t-il pas obligation d’installer des capteurs solaires, au moins pour les édifices publics comme c’est le cas en Belgique, pays moins ensoleillé ?

  • Pourquoi n’y a-t-il pas de réelle incitation fiscale pour les particuliers ? Restent les camions.

  • Pourquoi y en a-t-il autant ? est-ce justifié ? n’y a-t-il pas là aussi quelque chose à faire ?

  • Bref, il est temps d’établir un plan régional de réductions de pollutions, source par source, et de fouiller partout où il y a quelques réductions à gratter, car la situation est grave.

  • 25 Que faut-il faire ?

  • Il ne nous est pas venu à l’idée de demander la transformation des locaux d’Arcélor Mittal ou des raffineries en de vastes bergeries et de l’aéroport en pâturages.

  • Et tant pis pour les milliers de pets de moutons qui, eux, ne contiennent pas de dioxines. Par contre, nous demandons deux choses essentielles

  • : 1 Procéder à un constat des dégâts de cette pollution sur la santé des populations riveraines. Mais pas un constat pour nous endormir ! Un de plus ? pas un constat de type Tchernobyl dont nous n’avons que faire ! Un constat véritable où les associations de défense de l’environnement auront le pouvoir de décisions, et financé par les organismes qui ont pris la suite de ceux qui ont décidé d’implanter toutes ces usines. Ce constat implique, en autre, la réalisation d’une vraie enquête épidémiologique sur toute la population concernée.

  • Si les décideurs actuels refusent ce constat, cela voudra dire qu’ils ont très peur des résultats, de la vérité.

  • 2 Établir un plan de réductions des pollutions, rigoureux, contraignant, connu de tous, contrôlable, suivi par tous. Ce plant établi usine par usine devra être exécuté quel qu’en soit le prix, car c’est notre santé qui est en jeu. En outre, les organismes chargés de surveiller la pollution seraient bien inspirés de faire preuve de pédagogie et d’expliquer beaucoup plus clairement les résultats au fil des mois et des années.

  • De leur côté, les différentes municipalités de la Cote-Bleue et du pourtour de l’Étang de Berre devraient s’interroger sur la nécessité de créer un service commun chargé de faire baisser la pollution avant que la population ne se rende compte de cette carence. En effet, il y a forcément incompatibilité entre l’image que les communes souhaitent donner de leurs territoires et le record national peu envieux des taux de pollution locale.

  • NB : Pour l’instant, il faut se rendre à l’évidence :

  • seules les Associations de défense de l’environnement disent, haut et clair, ce que les autorités et les pollueurs pensent tout bas.

  • Source d’information : Fédération ATMO Picardie Amiens / AIRFOBEP/ AIRMARAIX / DRIRE / Ligue des droits de l’Homme d’ISTRES.

  • PS : Ce document a été émis et distribué par l’association Patrimoine Cote-Bleue septembre 2005, où en sommes nous en 2019. La Santé des populations ?  

Août 2019    



 



POUR les NULS

La POLLUTION de l’AIR

 de la Cote-Bleue et le pourtour de l’Etang de Berre

en 25 Questions

 

Tout ce que vous devez savoir sur les pollutions, leurs origines, leurs conséquences et sur la nécessité de les combattre..

Vous respirez ? Alors lisez ?

 

1   Le CIEL et bien Bleu, et pourtant respirer peut Tuer.

 

C’estVrai.                                                                                             Dans notre belle région, le ciel est presque toujours bleu, la mer aussi et les pins d’Alep sont toujours bien verts, les collines sont superbes malgré les incendies ravageurs.                                                                               Alors qu’est ce qui ne va pas ?                                                                                                                            De quoi se plaint-on ?                                                                                                                                             De ce ciel bleu justement car il est malade et même de plus en plus malade, avec des hauts et des bas en fonction du mistral.                                                                                                          Mais qu’a-t-il donc ce ciel bleu ?                                                                                                                                Il a l’air bien ! Oui, il a l’air mais il n’a que l’air.                                                                                                      En réalité il cache sa maladie. Une maladie sournoise qui tue lentement.                                                       Le ciel bleu, lui-même s’il a quelquefois du mal à respirer bleu, ne disparaîtra pas. Mais il nous intoxique  Pourquoi ? Parce que nos usines, nos voitures, nos camions,nos avions,crachent sans arrêt et de plus en plus une quinzaine de cochonneries que ce beau ciel  ne digère plus                                                          Et où vont-elles ces conneries ? Dans nos poumons pour l’essentiel, créant des désordres dans nos corps,désordres, allant des gênes respiratoires, des yeux qui piquent à des complications beaucoup plus sérieuses ( Cancers,Malformations chez les nouveau-nés).                                                                       Ah !Vous ne savez pas ? Notre région est une double championne :                                                                                           - Championne pour la quantité de ces cochonneries rejetées dans l’air.                                                              -Championne pour la variété de ces cochonneries.                                                                                                 - Notre région est malheureusement une des plus polluée de France.                                                                 Donc un bon conseil : arrêtez de respirer cet Air invisible mais pollué.     

 

2   Quelles sont les difféentes sortes de pollutions

Elles sont nombreuses : - Pollutions physiques.                                                                                                            – Pollutions chimiques.                                                                                                                                                    – Pollutions  olfactives.                                                                                                                                                – Pollutions sonores.                                                                                                                                                     – Pollutions Magnétiques.                                                                                                                                           – Etc… 

 

3   Notre région est elle plus polluée que les autres ?

Oui, incontestablement  de département des Bouches du Rhône est un des plus pollué de France et notre Côte Bleue( suivant les vents) en particulier. Et ça ne  va pas s’arranger .                                     Pourquoi en sommes nous arrivés là ?                                                                                                                 Nous devons cette situation aux décisions hasardeuses prises depuis plus d’un demi siècle par des leaders successifs ; décisions qui ont concentré dans une micro région une grande quantité d’industries parmi les plus polluantes dont plusieurs sont classées SEVESO.                                                                 Pouvait on agir avec plus de discernement ?                                                                                            Certainement !                                                                                                                                                           A-t-on fait le constat de cet échec ? Non !                                                                                                                        A-t-on rectifié le tir ? Non !                                                                                                                                                  En outre toutes ces industries, toutes ces carrières,  le port,  l’aéroport,  jettent sur les routes chaque jour des milliers de camions.                                                                                                                                                Il faut ajouter à ce tableau l’accroissement de la population, donc du nombre de voitures.                   Enfin il faut se souvenir que nous sommes sous le vent de tout le nucléaire de la vallée du Rhône et de Cadarache aussi.                                                                                                                                                       Bref , nous ne sommes pas sortis de l’auberge ! il va nous falloir une bonne santé et beaucoup de chance pour tenir le coup, mais qu’en sera-t-il pour nos petits enfants ? Les implantations récentes et projetées dans une région déjà très polluée prouve que nos décideurs n’ont pas pris en compte le vivant ( l’humain, l’écosystème,etc..)

4   Quels sont les principaux polluants que nous respirons ?

IL en existe une petite quinzaine.                                                                                                                                   C’est beaucoup trop.                                                                                                                                                           Leur dangerosié est très variable.Certains sont très nocifs à faible dose. Certes  l’Etat impose des normes, l’Europe en recommande. Sont elles respectées ? Pas sûr ! De toute façon respirer l’addition de 14 polluants aux normes, ne peut être très bon pour notre santé.Voici ces polluants :

SO2  dioxyde de soude,                                                                                                                                                           PS  particules fines,                                                                                                                                                            NO  monoxyde d’azote,                                                                                                                                                   O3  ozone,                                                                                                                                                                                    COV  composés organiques volatils,                                                                                                                                NO2  dioxyde d’azote,                                                                                                                                               Métaux lourds toxiques,                                                                                                                                                      CO  monoxyde de carbone,                                                                                                                                     CO2  Dioxyde de carbone,                                                                                                                                        HCL  acide clhorhydrique,                                                                                                                                                                                      HAP   Hydrocarbures aromatiques polycycliques,                                                                                                               Benzènes,                                                                                                                                                                                     CVM Chlorure de vinyle monomère,                                                                                                                                               Dioxine.

Faites votre choix ! impressionnant, non ? pour savoir ce qu’il se passe lorsque vous avalez ces substance, lisez la suite…..

 

5   Qu’est-ce les Particules et les Poussières ?

Les particules proviennent des fumées noires , de gaz, de suies sortant des cheminées d’usines, de chaudières,de chauffages, des incinérateurs, des moteurs diesels….                                                              Plus elles sont fines, plus elles sont dangereuses,car elles pénètrent profondément dans nos poumons et s’y installent pour toujours.                                                                                                                                             Elles réduisent nos capacités respiratoires,  provoquent la toux et peuvent conduire à l’asthme.                                                                                                                                                  Les particules constituent aussi une grande famille.                                                                                              Certaines sont cancérigènes.                                                                                                                                                                       Si vous constatez une fine poussière noire sur vos vitres, vos murs, votre pare-brise, c’est qu’il ya des particules dans l’air et donc aussi dans vos poumons. Dans le club des des particules, il faut ajouter les métaux toxiques dits « métaux lourds », c'est-à-dire le plomb, le mercure, l’arsenic, le cadmium, etc….

 

 

6   Que sont les Dioxines

A chaque fois qu’il y a combustion en présence d’oxygène, de carbone, de chlore et d’hydrogène, il y a production de dioxine.                                                                                                                                                                              Et où trouve t’on ce genre de combustion ?                                                                                                                                                       Dans les incinérateurs d’ordures ménagères, dans la sidérurgie, la métallurgie, les cimenteries.              Les dioxines ont la particularité de rester actives très longtemps.                                                                           Elles se répandent sur l’herbe, les fruits, les légumes, autant de choses que l’on retrouve un jour ou l’autre dans notre assiette.                                                                                                                                               Les dioxines sont loin d’être des produits anodins.                                                                                                   Certaines sont cancérigènes et provoquent tout sortes de troubles dont l’altération de notre système immunitaire ce qui ouvre la porte à tous les ennuis. Au Vietnam, 30 ans après l’épandage de dioxine, les bébés de 3° génération naissent souvent avec un bras ou une jambe en moins,et surtout avec un cerveau inexistant !                                                                                                                                                                     La dioxine, c’est l’horreur !

 

7   Qu’est-ce que les C.O.V                                                                             (Composés Organiques Volatils)

Les C.O.V constituent une famille nombreuse de polluants très divers et dévastateurs.                                   Les C.O.V proviennent de 3 sources principales :                                                                                              -L’évaporation des hydrocarbures, par exemple, quand vous faites le plein à la pompe, vous respirez des C.O .V.                                                                                                                                                                                    Dans les raffineries où les canalisations se mesurent au kilomètre et les joints par dizaines de milliers,vous vous doutez bien que les fuites sont très nombreuses. S’il y a fuites, il y a évaporation, donc C.O.V.                                                                                                                                                                                                 - La combustion incomplète des combustibles dans de nombreux fours de la région.                                                     -Les Solvants de toute sorte que l’on retouve dans les peintures, les produits de nettoyage, etc..Les C.O.V. jouent un rôle très actifs dans la formation de l’OZONE à basse altitude.                                                    En haute altitude, ils ne restent pas inactifs et contribuent vaillament à l’effet de serre. Sur notre santé, les conséquences sont à la carte et vont de la simple irritation du nez au… cancer.                                                Rien d’étonnant à cela quand on sait que dans les C.O.V., il faut compter les benzènes, le toluène, le xylène, qui sont tous des polluants toxiques pour les cellules sanguines et la moelle osseuse qui produit justement ces cellules, d’où la leucémie.                                                                                                                                                 Il faut aussi compter avec les C.V.M (chlorure de vynile monomère) émis par par les usines fafricant des plastiques. le C.V.M., lui, s’attaque plutôt à votre foie, votre rate et vos poumons.                                                         Rien que ça ! Prenez garde !

 

 

 

8   Qu’est-ce que le O3  -  l’OZONE ?

Si l’on additionne les oxydes d’azote (NOX), les C.O.V. (composés oganiques volatils), les oxydes de carbone (CO- CO2), et que le soleil s’installe comme c’est souvent le cas dans note région, les ultra violets transformesnt tous ces polluants en un gaz appelé ozone (O3).                                                          L’ozone est indispensable à haute altitude (ente 10 et 60 Km) car il protège la terre des ultra violets du soleil, mais il est attaqué par des polluants qui montent lentement là haut, d’où le fameux trou d’ozone.  A basse altitude , c’est une autrre histoire, car ce gaz est très agressif, provoque la toux , l’inconfort thoracique , l’essoufflement, l’irritation  nasale, occulaire et de la gorge.                                                                Particularité de ce gaz : les polluants peuvent être émis au bord de l’étang de Berre et l’ozone peut se manifester à 100 ou 150 Km de là selon les vents et l’ensoleillement.                                                                 Enfin, si cela peut vous rassurer, sachez que le seuil de protection de la santé défini par l’OMS  est dépassé un jour sur deux en été et que la situation s’aggrave dangereusement.

 

9   Qu’est-ce que le CO ?                                                                                 (oxyde de carbone)

A chaque fois que vous démarrez votre voiture ou votre camion, vous devenez un producteur de monoxyde de carbone.                                                                                                                                                       Mais la combustion incomplète de carburants, de gaz,de charbon, de fioul, de bois, produit aussi du CO. Ce gaz est dangereux car il est incolore, inodore et inflammable.                                                                             Les poblèmes interviennent souvent dans les maisons ou appartements chauffés avec des poèles poussifs fonctionnant au charbon ou au gaz. Premier symptôme : les maux de tête, suivis de nausées et de vomissements.                                                                                                                                                           L’oxyde de carbone a la particularité de se fixer sur l’hémoglobine du sang à la place de l’oxygène. Le CO a encore une autre corde à son arc : au contact de l’air, il se transforme en  CO2 (dioxyde de carbone).

 

10   Qu’est-ce que le NO2 ?                                                                                                                                               (dioxyde d’azote)

Le monoxyde d ‘azote (NO) provient des avions, des pots d’échapement des camions et des voitures, des centrales thermiques, de la sidérurgie, des cimenteries.                                                                                                   Le NO se transforme en NO2 (dioxyde d’azote) au contact de l’air.                                                                                Le NO2 est un gaz toxique, irritant, corrosif. Il attaque gravement les bronches.                                                   Comme son cousin le SO2, le dioxyde d’azote provoque des pluies acides et contribue à la formation de l’ozone.                                                                                                                                                                                   Encore un régal pour nos poumons !

 

11   Qu’est-ce que le SO2?                                                                                                                                                          ( dioxyde de soufre)

 

A chaque fois que l’on brûle du charbon, du fioul ou gasoil, on produit du SO2 (dioxyde de soufre) ; c’est-à-dire que nous en produisons 365 jours par an.                                                                                                   Toutes les usines, les centrales thermiques, les chaudières de chauffages individuels ou collectifs,les moteurs diesel utilisant ces combustibles crachent du SO2.                                                                                                   Le SO2 irrite les yeux, les muqueuses, la peau, les voies respiratoires. Rejeté dans l’air, le SO2 devient de l’acide sulfurique(SO4H2) qui attaque les arbres et la pierre des monuments et des maisons. Comment voulez-vous que nos poumons résistent à de l’acide sulfurique ?                                                             Ceci n’empêche pas les 11 principales usines des Bouches du Rhône d’en rejeter 73 à 74000 tonnes par an !  Et ça ne diminue pas.                                                                                                                                                             Les normes officielles sont souvent dépassées.                                                                                                                      Respirer peut tuer.  

 

12   Quels sont les polluants les PLUS DANGEREUX ?

Ils sont tous dangereux.                                                                                                                                                                De plus, on ne sait pas du tout sur chacun de ces polluants.                                                                                                   Quelles sont toutes les conséquences sur la Santé?.On ne risque pas de le savoir, puisqu’on refuse de se poser les vrais questions.                                                                                                                                                            Il faut savoir aussi que ces polluants se croisent entre eux,se transforment (par exemple pour donner l’ozone).                                                                                                                                                                                 Bref,c’est un vrai panier de crabes chimique et physique qui se déroule autour de nous, et hélas dans nos poumons !                                                                                                                                                                Imaginons que toutes les normes officielles soient respectées, ce qui n’est pas du tout le cas. Nous respirons donc un air à des normes fixées arbritairement . Malheureusement avec 14 polluants différents, nous avions 14 doses aux normes ! Réjouissant, non ?

 

13   Qu’elles sont les ZONES les plus touchées

Celles se trouvant sous le vent des émissions polluantes et celles situées à proximité immédiate de la source. Les vents dominants sont, bien sur, le Mistral (nord/sud) et la tramontane (ouest/est).Ces deux vents  soufflent souvent ensemble. C’est alors les côtes sud et sud-est de l’étang de Berre qui sont touchées et particulièrement Martigues sud, Sausset les Pins.  Le pourtour de l’étang de Berre trinque  évidemment.  Soyez sans crainte : il y en a pour tout le monde ! l’absence de vent est la pire des situations, car nous sommes tous dans le chaudron.

 

14   Les pics de pollution sont-ils les plus DANGEREUX ?

Selon une étude menée par l’observatoire de le santé de Martigues.                                                                                      Une politique qui se limiterait à éviter les épisodes de pollution ou à ne prendre des mesures qu’à cette occasion n’aurait qu’un impact négligeable en terme de santé publique.                                                          Cette étude montre que la pollution atmosphérique a un impact sanitaire sur la population, même à des niveaux de pollution modérés, souvent situés en dessous des normes réglementaires.                          Une baisse globale des niveaux de pollution de  25% permettrait de diminuer le nombre de cas attribuables à la pollution atmosphérique de :                                                                                                                                                          - 30% pour les décès anticipés.                                                                                                                                                                                     - 27,5 % pour les entrées hospitalières pour motifs cardio-vasculaires.                                                                                      - 83 % pour les entreées hospitalières pour motifs respiratoires.                                                                                         On ne peut être plus clair !                                                                                                                                            Médiatiser les pics de pollutions est une chose, mais l’essentiel n’est pas là.                                                                     La pollution quotidienne, même à faible dose, est la plus sournoise et la plus dangereuse. 

 

15   Les polluants rejetés restent-ils sur place ?

Pas du tout. Il se dispersent et voyagent au grè des vents.                                                                                            C’est ansi que notre région est une grande exportatrice de pollution vers les Alpes de Hautes Provence.                                                                                               Plus haut, c’est la pollution de Turin qui prend le relais. Le Lubéron où le ciel est souvent bleu là aussi, l’ozone est présent.                                                                                                                                                                               Il y en a pour tout le monde et c’est gratuit. Il ne faut surtout pas croire que seuls les gens vivant à l’ombre d’une cheminée d’usine souffrent de la pollution.                                                                                                         On peut habiter loin des usines et des autoroutes et respirer tout autant de TOXIQUES.

 

16   Pourquoi a-t-on du mal à y voir clair ?

Parce que la transparence n’existe pas ou peu dans ce domaine.                                                                                    Sachez qu’il est toujours impossible de se procurer la trajectoire des nuages de Thernobyl !                                        Ce mensonge d’Etat !                                                                                                                                                                              On ne peut pas attendre des industriels qu’ils expliquent clairement ce qu’il font ou ne font pas pour polluer moins.                                                                                                                                                                              Encore que certains commencent à le faire.                                                                                                                     Dénoncer  une usine trop polluante c’est aller au devant du chantage à l’emploi !                                              Imposer un combustible plus prope à une entreprise est presque impossible. Celui-ci coûterait plus cher et réduirait leurs profits.                                                                                                                                                 Bien des communes sont réticentes à parler pollution pour ne pas fâcher les dirigeants d’usines payeurs de taxes professionnelles dont elles ont grand besoin.                                                                                                               Enfin comment demander aux organismes chargés de promouvoir le tourisme de dire autre chose que tout va bien, que l’air est bon !                                                                                                                              Certes, tout cela est grave mais il y a plus grave encore, car la majorité de la popoulation ne se préoccupe pas de ce problème et chacun continue de respirer les 10 à 15 m3 d’air pollué par jour avec le sourire.                                                                                                                                                                            L’opignon, actuellement, est plus sensible à ce qu’il y a dans l’assiette qu’à ce quelle respire.                                Et pourtant…..

 

17   Et si le MISTRAL s’arrêtait ?

Fort heusement, nous n’en sommes pas là. Les différents vents installés sur notre planète semblent bien accrochés même s’ils varient en fréquence, en durée et en puissance.                                                   Toutefois, étant donné tout ce que nous rejetons dans l’atmosphère,étant donné que nos rejets s’accroissent à vive allure, il parait probable qu’il finira par se passer quelque chose.                                               Mais quoi ? Pour l’instant les scientifiques attirent ou tentent d’attirer l’attention des grands de ce monde sur les méfaits de ces rejets et de ces conséquences (santé,allergie, fonte des glaciers  etc..) sans grand succès d’ailleurs.                                                                                                                                               Pour l’instant, ils ne parlent pas des vents et c’est heureux car une belle journée d’été bien ensoleillée,mais sans Mistral est une catastrophe pour notre Santé.                                                                                  Cela arrive déjà un jour sur deux.                                                                                                                                               Nous ignorons tout des intentions du Mistral mais nous n’ignorons pas les conséquences du risque de sa disparition.                                                                                                                                                                                             Que se passerait-il si le Mistral s’arrêtait ?                                                                                                                                   Notre région deviendrait si invivable qu’il faudrait arrêter de respirer. Pas très pratique !                                   Dons nous continuerons à respirer, faute de mieux, et nous remplirons les salles d’attente des médecins, des hôpitaux, etc..                                                                                                                                               Quel serait le business le plus rentable ? Les pompes funèbres !                                                                                      Ceci est une pure fiction mais nous aide à réfléchir et à poser la question essentielle : comment se fait-il  que l’on ait implanté dans une région si petite autant de sources polluantes, à tel point que l’on ne pourrait plus y vivre sans Mistral ?  (Ces dernières années nous remarquons qu’il y a moins de Mistral ?)   Et pourquoi continue-t-on ?

 

18   Sommes-nous conscients des DANGERS ?

Une petite minorité d’entre nous : oui.                                                                                                                                       Une grande majorité : non, pas du tout.                                                                                                                      Quelques médecins pourtant martèlent que notre Santé est directement menacée par la pollution, que cette dernière provoque bien des maladies respiratoires, bien des cancers, bien des allergies.             Rien n’y fait.                                                                                                                                                                                                     Nous gardons notre insouciance même si les yeux nous piquent un peu le matin ou que certains jours ça sent les œufs pourris.                                                                                                                                                                            

A-t-on mené des études sérieuses sur les conséquences de la pollution dans les zones les plus touchées ?  Non.                                                                                                                                                              N’affolons pas le peuple !                                                                                                                                                            Une petite enquête locale sur l’attitude de bon nombre de personnes pourrait se résumer ainsi : « chez moi, ça va ! Mais les voisins, qu’est-ce qu’ils prennent ! ».

 

19   « Pollueur payeur » Est-ce bien Vrai ?

Pas du tout !                                                                                                                                                                               Les entreprises polluantes de la région entraînent évidemment des problèmes de Santé dans la population.                                                                                                                                                                                       Paient-elle pour autant les notes des médecins, des hôpitaux, de la pharmacie ?                                                         Pas du tout !                                                                                                                                                                                         Alors qui paie les dégâts ?                                                                                                                                                                        La Sécu évidemment et les malades.                                                                                                                          Questions : est-il normal que ce soit la Sécu qui paye les dégâts occasionnés par des entreprises.                      Celui qui ne veut pas répondre dira que c’est une bonne question.                                                                                      Mais il n’y a pas de bonne solution à ce problème, sauf UNE : Polluer Moins.

 

20   Les Autorités de l’état se soucient-elles de notre santé ?

Pour l’instant, non ou trop peu.                                                                                                                                Nous sommes dans une région la plus polluée de France et tout ce l’on trouve à faire consiste à prévenir les gens, mais surtout sans les affoler, que l’ozone est là, qu’il faut réduire la vitesse, éviter les efforts physiques, être attentif aux enfants et aux personnes  âgées.                                                                                Si les décideurs politiques et l’Etat se souciaient de notre santé, comment se fait-il que personne n’ait eu l’idée de procéder à un constat des conséquences de la pollution ?                                                                        Par la même occasion, nous pourrions chiffrer le coût de cette pollution pour le sécu .                                            Eh bien, non.  Personne n’y a pensé.                                                                                                                                             Si quelq’un y a pensé, il s’est dit qu’il ne fallait surtout pas soulever ce lièvre beaucoup trop dangereux sous peine de mise au placard ou en prison, comme cela s’est vu dans un pays proche.                                                 Chez nous, c’est plutôt le placard.                                                                                                                                            Gare aux courageux qui prendraient le risque de s’aventurer dans une opération de vérité.                             Le silence continue….

 

 

 

 

21   L’Econmie est-elle en cause ?

Evidemment.                                                                                                                                                             L’économie et la croissance sont directement responsables de la pollution, surtout le secteur de l’industriel, un peu moins le secteur agricole, et encore moins pour le secteur des services (secteur tertiaire).                                                                                                                                                                                        Faut il pour autant museler cette économie ? Stopper la croissance ?  Sans doute pas car personne ne veut remplacer sa voiture par un âne, personne ne veut s’éclairer à la bougie, personne ne veut retourner au lavoir avec son linge, etc… donc ne rêvons pas.                                                                                                              Il n’est toutefois pas exclu que si nous continuons à faire des bêtises, si nous continuons à malmener notre planète, voire à la massacrer, la question du blocage de la croissance industrielle puisse se poser dans 20 ans ou 1 siècle.                                                                                                                                                                       Pour éviter d’en arriver à cette situation catastrophique, nous n’avons pas l’embarras du choix des solutions.                                                                                                                                                                                 Il s’agit tout s’implement de passer d’une économie irresponsable à l’américaine(polluons, on verra plus tard !) à une économie prope, sans dégâts.                                                                                                             C’est techniquement réalisable.                                                                                                                                                         Le premier stade consiste à s’en soucier.                                                                                                                                          Ce n’est pas le cas pour l’instant.

 

22   Quelles conséquences sur l’emploi ?

La réduction de la pollution réduirait-elle aussi l’emploi ? Certainement pas.                                                     Dans nos pays développées, l’emploi est surtout victime de la concurrence effrénée déclenchée par la mondialisation et les gains de productivité.                                                                                                                       Fermer une usine tue l’emploi.                                                                                                                                                                         Réduire la pollution, non.                                                                                                                                                             C’est même le contraire.                                                                                                                                              La réduction de la pollution entraîne toute un série de recherches et d’innovations destinées à capter les polluants issus de cheminées d’usines et des pots d’échappements des voitures.                                                             On peut donc affirmer que réduction de la pollution et l’emploi : même combat.                                                          Un esprit cynique ajouterait que la pollution contribue largement à remplir les salles d’attente des médecins et des hopitaux, et , chemin faisant, fait aussi plonger les comptes de la Sécu.                                 Certes, la lutte contre la pollution a un coût, mais mieux vaut se rendre à l’évidence, il continuera de croître.                                                                                                                                                                                   Même très élevé, ce coût sera inférieur à celui de notre Santé.                                                                                                Un chiffre pour les sceptiques : la SOLLAC ( Arcélor Mittal),gros pollueur local, a réduit son personnel de moitié en 20 ans.

 

23   Sommes-nous contre les USINES ?

Non ! Mais nous sommes contre l’opacité des discours de leurs dirigeants dès qu’il s’agit de pollution.             


Il est évident que les responsables des usines évitent de s’aventurer sur le terrain de la clarté qu’il jugent dangereux.  Il préfèrent se limiter à un langage hermétique inaccessible au public.  Cela veut dire en clair                                                                                                                                                                                     – ou bien qu’ils ont quelque chose à cacher et que leurs efforts pour réduire la pollution sont nettement insuffisants.                                                                                                                                                                – ou bien qu’ils ne sont pas capables d’expliquer clairement ce qu’ils ne font pas. Si c’est le cas, ce que nous ne croyons pas, ils doivent recruter un interprète !                                                                                                      Nous ne sommes pas contre les usines à condition qu’elles jouent la transparence. Cest le prix à payer pour établir des relations acceptables entre usines et population.                                                                                        Nous n’en somme pas encore là, car les exemples de mauvaise foi sont trop nombreux pour que les pollueurs soient crédibles.                                                                                                                                                                 Allons Messieurs, encore un effort. De toutes façons il va falloir y venir !                                                                                        Nous avons d’ailleurs entrepris une hiérarchie afin de distinguer les bons et les mauvais entrepreneurs dans le domaine de la pollution.

 

24   Y a-t-il des SOLUTIONS ?

Oui. Il y a des solutions. Très insuffisantes..                                                                                                                                    Quand elles n’exitent pas, il faut les inventer.  Le plus tôt sera le mieux.                                                                                    Il revient à chaque pollueur de faire ce qu’il faut pour limiter les dégâts.                                                                    Par exemple :                                                                                                                                                                                  -  en équipant les cheminées de filtres adaptés (Pourquoi les raffineries de Seine-Maritime ont-elles des filtres de cheminées de niveau 5 et pas nous,)                                                                                                                     - en ne brûlant plus des sous produits internes tellement mauvais qu’ils sont invendable, au profit de combustibles propres.                                                                                                                                                                              – et nous simples particuliers, que pouvons nous faire ? Nous continuons à polluer avec nos voitures et nos chauffages.                                                                                                                                                                                  Côté voitures, nous pouvons éviter les grosses cylindrées, en particulier les 4x4 qui ne sont pas  toujours indispensables et les diesels émetteurs de particules fines.  Côté chauffage, il est surprenant que dans notre région ensoleillée, les utilisateurs de chauffe eau et chauffages solaires soient si rares. Or les techniques sont au point.                                                                                                                                                   Pourquoi n’y a-t-il pas obligation d’installer des capteurs solaires, au moins pour les édifices publics comme c’est le cas en Belgique, pays moins ensoleillé ?  Pourquoi n’y a-t-il pas de réelle incitation fiscale pour les particulers ?                                                                                                                                                        Restent les camions.  Pourquoi y en a-t-il autant ? est-ce justifié ? n’y at-il pas là aussi quelque chose à faire ?                                                                                                                                                                                            Bref, il est temps d’établir un plan régional de réductions de pollutions, source par source, et de fouiller partout où il y a quelques réductions à gratter, car la situation est grave.

 

25   Que faut-il faire ?

Il ne nous est pas venu à l’idée de demander la transformation des locaux d’ Arcélor Mittal  ou des raffineries en de vastes bergeries et de l’aéroport en pâturages.                                                                                      Et tant pis pour les milliers de pets de moutons qui,eux, ne contiennent pas de dioxines.  Par contre, nous demandons deux choses essentielles :                                                                                                                 1  Procéder à un constat des dégâts de cette pollution sur la santé des populations riveraines.  Mais pas un constat pour nous endormir !  Un de plus ? pas un constat de type Tchernobyl dont nous n’avons que faire ! Un constat véritable où les associations de défence de l’environnement auront le pouvoir de décisions, et financé par les organismes qui ont pris la suite de ceux qui ont décidé d’implanter toutes ces usines. Ce constat implique, en autre, la réalisation d’une vraie enquête épidémiologique sur toute la population concernée.                                                                                                                                                              Si les décideurs actuels refusent ce constat, cela voudra dire qu’ils ont très de peur des résultats, de la vérité.                                                                                                                                                                                           2  Etablir un plan de réductions des pollutions, rigoureux, contraignant, connu de tous, contrôlable, suivi par tous.  Ce plant établi usine par usine devra être exécuté quel qu’en soit le prix, car c’est notre santé qui est en jeu.  En outre, les organismes chargés de surveiller la pollution seraient bien inspirés de faire preuve de pédagogie et d’expliquer beaucoup plus clairement les résultats au fil des mois et des années.                                                                                                                                                                                                      De leur côté, les différentes municipalités de la Cote-Bleue et du pourtour de l’Etang de Berre devraient s’interroger sur la nécessité de créer un service commun chargé de faire baisser la pollution avant que la population ne se rende compte de cette carence.  En effet, il y a forcément incompatibilité entre l’image que les communes souhaitent donner de leurs territoires  et le record national peu envieux des taux de pollution locale.

NB : Pour l’instant, il faut se rendre à l’évidence : seules les Associations de défense de l’environnement disent haut et clair, ce que les autorités et les pollueurs pensent tout bas.

 

Source d’information : Fédération ATMO picardie Amiens /  AIRFOBEP/  AIRMARAIX /  DRIRE /  Ligue des droits de l’Homme d’ISTRES.

PS : Ce document a été  émis et distribué par l’association Patrimoine Cote-Bleue  septembre 2005 ,  où en sommes nous en 2019 . La Santé des populations  ?

 

Août  2019

 

 


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