Fête des Quartiers
Le BLOG DES LAURONS LES LAURONS. Petit quartier tranquille situé au bord de mer au sud-ouest de Martigues. Les buts du C.I.Q sont : La Défense des Intérêts des Habitants du Quartier. Les actions envers les Industriels pollueurs. Les relations avec la Mairie. Ses activités. Le C.IQ des LAURONS (association loi 1901) existe depuis 1958. Adresse du Site : https://leblogdeslaurons.blogspot.com/ Mail : ciq.des.lauronsmartigues@free.fr
Fête des Quartiers
Le
centre hospitalier de Martigues,
pionnier
de la télésurveillance
pour
l'insuffisance cardiaque
À gauche, le docteur Serge Yvorra, chef du
service cardiologie, et à droite, Emeline Wentzlow, infirmière spécifiquement
formée à l’insuffisance cardiaque.
Photo R.L.
Le service cardiologie de
l'hôpital de Martigues expérimente un programme 2.0 visant à améliorer la prise
en charge des patients atteints d’insuffisance cardiaque. Les premiers
résultats sont plus qu’encourageants.
Et si le centre
hospitalier de Martigues (CHM) devenait une locomotive française en
matière de traitement de l’insuffisance cardiaque ? Depuis juin 2023, son
approche de cette pathologie chronique - qui tue près de 70 000 Français par an
et représente le plus gros poste de dépenses de la sécurité sociale -, a pris
un virage numérique des plus intéressants.
Constatant, au sujet de cette
maladie, que le taux de "réhospitalisassions" (quand le
patient retourne à l’hôpital dans les semaines suivantes) était trop élevé,
le service cardiologie des Rayettes a décidé de prendre
le taureau par les cornes. Il a donc lancé un projet dit de "télésurveillance".
Quésaco ? La télésurveillance permet à un professionnel de santé d’interpréter
à distance, grâce à l’utilisation d’un outil numérique, les données de santé du
patient recueillies sur son lieu de vie puis de prendre des décisions relatives
à sa prise en charge.
En optant pour cette option
des plus modernes, le service cardiologie martégal cherche à "améliorer
la prise en charge des patients", leur accompagnement au quotidien,
mais aussi à réduire le nombre et la durée des hospitalisations. Dans le cadre
de ce projet, donc, "tout patient, à la sortie d’une hospitalisation
pour insuffisance cardiaque, se voit proposer un suivi rapproché",
explique le docteur Serge Yvorra, chef du service cardiologie depuis 2010.
Comment ça marche ?
Depuis chez lui, le patient (ou un de ses aidants) répond
plusieurs fois par semaine, via une application, à un questionnaire des signes
"EPOF" : essoufflement, prise de poids, œdème des jambes et fatigue.
Il doit aussi se peser régulièrement. Un algorithme va ensuite établir en temps
réel, et selon l’évolution des indicateurs cités, si son état de santé est
stable, ou s’il nécessite au contraire une vigilance accrue du corps médical. À
Martigues, deux infirmières spécifiquement formées à l’insuffisance cardiaque -
appelées "Ispic" - ont ainsi directement accès aux données du
patient, et gèrent les alertes envoyées par l’outil numérique.
Elles assurent un accompagnement rigoureux, établissent
leur propre diagnostic, prescrivent des médicaments, et ont en prime les
compétences requises pour ajuster son traitement. Ce qui réduit d’une part le
nombre de réhospitalisation, et d’autre part.… le taux de mortalité ! Par
ailleurs, cela évite le passage aux urgences, dont on connaît l’encombrement et
les délais d’attente. "C’est un nouveau métier", estime le Dr.
Yvorra. Notez que ces missions, insiste l’Ispic Emeline Wentzlow, sont rendues
possibles grâce à un protocole légal de coopération passé avec le cardiologue.
Cette nouvelle approche, plus
globale, et basée sur la télésurveillance, tend surtout à dépister précocement
les décompensations cardiaques ; une phase aiguë de
l’insuffisance qui peut être fatale. D’autant qu’elle est associée, dans la
pratique, a des séances d’éducation thérapeutique, et à un dispositif déjà
existant ("Prado") appuyé quant à lui par l’Assurance maladie. De quoi
développer aussi les liens entre la ville et l’hôpital !
Pour l’heure, cette nouvelle
méthode de travail semble fonctionner. "Ça dépasse toutes mes
espérances, je suis extrêmement satisfait, commente même le Dr. Yvorra, qui
précise que les patients sont très contents d’avoir des tuteurs."
Premier bilan prometteur
Les résultats connus sont en
effet plutôt élogieux ; sur les sept premiers mois, 60 patients avaient suivi
le programme pour "seulement" 5 décès, soit 8 % de
l’échantillon. "C’est moitié moins que la moyenne nationale",
assure le cardiologue martégal. Aujourd’hui, un peu plus d’un an après le
lancement, ils sont plus de 130 à avoir bénéficié du projet de télésurveillance
des Rayettes. Cerise sur le gâteau, l’approche aurait également des vertus
économiques ; en limitant la gravité et le nombre de réhospitalisation, elle
diminue de facto les coûts de prise en charge.
Un exemple à suivre ?
Sur le long terme, le Dr. Yvorra espère enfin que
ce projet permettra de "multiplier les synergies avec la ville",
en développant notamment "un maillage post-hospitalier" à
l’échelle du territoire ; l’idée étant que les cardiologues travaillent de
concert avec les infirmiers libéraux, les médecins généralistes, les
spécialistes, etc. De manière à améliorer toujours plus le parcours santé du
patient, et lutter contre l’isolement médical. Si son expérimentation continue
à porter ses fruits, nul doute que le service cardiologie de Martigues sera
consulté, voire imité dans les années à venir - d’ailleurs, son savoir-faire en
matière de télésurveillance est déjà reconnu : "On a que des éloges",
glisse le Dr. Yvorra. D’autant que cette approche 2.0 est tout à fait
compatible avec d’autres champs d’application ; elle n’est pas exclusive à
l’insuffisance cardiaque. Plutôt prometteur.
Réunion
ordinaire bureau CIQ
Jeudi
5 septembre à 17h30 à la maison des Laurons
Réunion bureau ouverte à tous.
Ordre du jour
- Retour sur les problèmes d’internet
- Prise en compte de la demande de subvention.
- Préparation de la fête des quartiers ce samedi 7 septembre
Le CIQ tiendra une animation sur la confection des fleurs.
- Questions diverses et retour sur les questions restées sans réponses sur la
circulation et les transports .
René
Secrétaire CiQ
Réunion
fibre
Compte-rendu
de la réunion du 22 août à la Maison des Laurons :
Cette réunion s’est tenue
avec l’élue du quartier Odile Teyssier-Vaisse, Eric Jacquemin (AEP service
développement des quartiers) et Colette Hugues-Lopez présidente du CIQ.
Nous apprenons que ;
-
La mairie s’engage à évacuer le pylône en
béton qui est à terre dans la semaine qui suit ainsi qu’installer deux
poteaux : un pour rétablir l’éclairage ainsi qu’un autre afin que Orange
puisse se brancher. Ces poteaux sont provisoires.
-
L’ élu Gilles Picard du service informatique
qui a des contacts avec Orange sera informé.
Par ailleurs, Monsieur
Monrose demande à la Mairie de contacter l’ARCEP (Autorité de régulation des
télécommunications).
Les sous-traitants des
serveurs appelés pour rétablir les contacts sont unanimes : l’installation
globale n’est pas conforme à une bonne utilisation. Ces intervenants ne sont
pas payés de leurs déplacements lorsque le contact n’est pas rétabli.
Nous verrons dans les jours
à venir si la sensation de nombreux habitants des Laurons se vérifie :
celle d’habiter dans un quartier totalement abandonné.
Le CIQ
La
ville de Martigues s’habille aux couleurs de l’Italie
Mythique rendez-vous de la ville de Martigues, le festival
« les Italiennes » prend place du 4 au 8 septembre, mettant à
l’honneur la gastronomie et le carnaval vénitien.
Les costumes de l’Association
des Masqués Vénitiens de France seront visibles tout le week-end dans les rues
de Martigues. Photo DR
La ville de Martigues accueille
l’Italie du 4 au 8 septembre. Comme chaque année, le marché artisanal et
gastronomique « les Italiennes » prendra place au jardin public de
Ferrière. Vins, charcuteries, fromages, pâtes… C’est toute la culture
culinaire italienne qui sera mise à l’honneur, avec la possibilité de goûter
les spécialités proposées par le restaurant piémontais « Italia ! Pasta e
Passione » et le food-truck « Sicily Zone ». Devenu, au fil des
années, une institution pour la ville de Martigues, ce rendez-vous réunit
chaque année des centaines de personnes.
Ambiance à l’italienne
Pour faire bouger les
visiteurs, deux soirées-concerts sont organisées, le vendredi et le samedi à
partir de 21h sur la scène du marché. Un spectacle sera lui aussi proposé le
samedi à 18h30 au Théâtre de Verdure. La bibliothèque Louis-Aragon propose quant
à elle une exposition mettant en lumière les plus belles photos prises durant
l’événement, qui est visible jusqu’au 8 septembre.
Pour clôturer les festivités,
les Flâneries au Miroir habilleront Martigues aux couleurs de Venise le samedi
et le dimanche. Pour l’occasion, plus de 140 participants défileront dans
les rues de la ville, parés de costumes et masques aux couleurs du carnaval
vénitien. Un événement qui met en évidence la ressemblance entre Venise et la
ville de Martigues, que l’on surnomme « la Venise provençale ».