jardin partagé

 

SAINT-JULIEN-LES-MARTIGUES

Cultiver le lien social

autour d’un jardin partagé

C’est un jardin productif à Saint-Julien-les-Martigues: 2 000 m² dont 1 500 cultivés. Il fonctionne depuis dix ans maintenant.

Vingt familles cultivent et se rencontrent, dans cet espace fermé par de beaux arbres et "prêté par José De Démendolx qui met à disposition la parcelle et l’eau du canal de Provence. On a un commodat d’utilisation que l’on renouvelle", précise Fabienne Moine, directrice

de la maison de quartier. Cette dernière fait le lien avec les familles et invite d’autres personnes pour les apéros dînatoires (préparés avec les légumes du jardin), qui ont lieu dans ce lieu, un petit paradis.

Actuellement on récolte l’ail, les poireaux, les salades, les choux, les oignons, les plantes aromatiques. "On n’a pas arrêté malgré la crise sanitaire." Un jardin ce n’est pas seulement un lieu où on cultive et fait pousser des arbres fruitiers, mais aussi un endroit où "on veut créer du lien social", lance Joël Giraud, dans l’esprit de l’Association pour l’animation des centres sociaux. Ils sont en lien avec les autres jardins partagés lors de visites mutuelles.

Dans cet espace, tous sont égaux. Des jardiniers presque anonymes mais qui apportent leur savoir-faire, leur compétence. Marc, Michel, Antoine, Jacques, Christelle, Christine, viennent en individuel, des quatre coins du quartier. René Guigue et Francine Grégoire du CIQ des Laurons pensent déjà à la fête des plantes. Thierry Marsat, du service Environnement, est le coordinateur du jardin :

"Je fais le lien avec les services, espaces verts ou ferme de Figuerolles." Tous sont passionnés et ont des projets, certains en cours de réalisation. "On veut fabriquer des nids pour faire revenir les oiseaux et protéger les plantations bio. Certains oiseaux mangent les insectes ravageurs", expliquent Thierry et Fabienne.

"Les enfants du centre de loisirs vont faire les nichoirs préparés par les bénévoles et sur les conseils de la LPO." Autre projet : réserver une parcelle pour les associations comme le Secours populaire , la Croix-Rouge, Partage, la Maraude. "Sur 250 m² on va faire pousser des légumes pour eux, leur donner un peu de temps."

N.GA.