Nuisances du restaurant le Marage à Martigues
- Après avoir agi pendant de nombreuses années pour résoudre le problème des
pollutions sonores de la Centrale EDF, nous voilà confrontés à des nuisances bruyantes, de manière répétitive, émanant d’une boite de nuit occasionnelle.
- Depuis plus d'un an, le Restaurant, « La Maison Blanche », devenu
ensuite « Le Marage », s'est installé sur la Corniche des
Laurons. Les habitants du quartier, D'abord plutôt heureux
de la réhabilitation réussie de la maison et de l'arrivée d'un commerce, ont
vite déchanté « en particulier ceux du bord de mer » qui ont très vite compris
que ce voisinage allait être difficile.
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L'été 2013, plusieurs après-midi, puis soirées ont été
organisées à l'extérieur, sur les terrasses, avec orchestre ou D.J,
mais toujours d'un niveau sonore assez intense.
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Depuis le 05 juin 2014, ces soirées se reproduisent tous les
jeudis, de 19h à 2 h, puis de 19h à 24 h.
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Les coups de fil répétés des riverains gênés n'y ont rien changé. Sur les conseils même du commissaire de police que nous avions rencontré
au sujet, déjà, d'une autre pollution sonore, les Rave-parties,
nous avons alors appelé systématiquement la police pour faire constater ce
manquement à la loi concernant le tapage diurne et nocturne (Article R 1334 du code de la santé publique, arrêté préfectoral du
23 octobre 2012).
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Les infractions aux présents règlements ont été constatées par les
polices Nationale et municipale. Pourtant, aucune
contravention, à notre connaissance, n'a été dressée à l'encontre du
restaurateur puisque celui-ci maintient son activité, faisant fi des plaintes
des habitants. Pourtant les articles R1337- 6 et R1337-7 du
Décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 définissent bien les sanctions de
contraventions de troisième classe et cinquième classe.
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Concernant les stationnements, insuffisants, les panneaux de
stationnements interdits en face du « Marage
» ne servent à rien puisque sans cesse des voitures y sont garées de façon
anarchique, personne n'étant verbalisé pourtant la sanction prévue au code de
la route est 35 € il s'agit d'une amende Forfaitaire pour une contravention de
2e classe (art R 417-10
du CR)
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Le gérant ayant affirmé plusieurs fois qu'il avait une «
permission » pouvant même aller jusqu'à 2h du matin. Il
nous est paru très étrange qu'une telle habilitation, dans un quartier paisible
et loin du centre-ville, puisse être accordée sans même envisager de consulter
les riverains. Nous avons appelé la Mairie, plus
précisément l'Administration des Réglementations, qui dans un premier temps
nous a affirmés n'avoir donné aucune autorisation. Mais
lors d'un nouvel appel au début de juillet 2014, ce service a été plus évasif,
nous a demandé des informations afin de prendre une décision, ce qui confirme
que jusqu'à présent, cet établissement fonctionnait illégalement en discothèque
le jeudi soir.
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Le mercredi 13, nous avons eu une réunion dans les locaux de la
police municipale avec M. le Directeur de la sécurité, M. le directeur de la police Municipale et M
Lopez adjoint à la sécurité ; nous avons relaté les faits
et il nous a été confirmé du passage de 2 patrouilles le jeudi 14 août pour
constater les faits ainsi qu'une prise de contact avec le commissaire de la
Police municipale, nous attendons à ce jour le retour de l'action opérée.
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Le sous-préfet d'Istres
a été avisé de cette situation, nous sommes dans l'attente d'une réponse.
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Il est à noter que malgré les plaintes, le propriétaire de
restaurant persiste faisant fi de toute considération envers ses voisins. Il oublie l'Article 4 de la déclaration des droits de l'homme et du
citoyen du 26 août 1789, « dans la vie en communauté, la liberté des uns
s'arrête où commence celle des autres celle-ci consiste à pouvoir faire tout ce
qui ne nuit pas à autrui » !
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Le C.I.Q, garanti des
intérêts des habitants du quartier, interviendra auprès du procureur de la
république afin de faire cesser définitivement ces agissements de sorte qu'il
ne se renouvelle plus
- Différend à suivre
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