la Merendera filifolia fait écrire sur le WEB
Lu sur le Site de http://www.encres-vagabondes.com/darras/darras20.htm
Papiers collés n° 20 de l’hiver 2016 sur le site de la revue Encres
vagabondes
Merendera filifolia Cambess. Mérenda à feuilles filiformes.Département des Bouches du Rhône (très rare).
Une croisade pour un colchique
Depuis plusieurs années, dans le hameau des Laurons, à Martigues, où je réside désormais, un comité d’intérêt de quartier (CIQ) tente de sensibiliser élus et populations à la nécessité de préserver l’unique station française d’un colchique, le mérendère à feuilles filiformes (Merendera filifolia), qui émerge du sol à la floraison durant la première quinzaine d’octobre en produisant de grandes et belles fleurs roses au milieu de feuilles en rosette. Coteau sablonneux et karstique de la garrigue littorale, l’anse de Bonnieu qui abrite cette espèce végétale d’exception est visitée de temps à autre par des botanistes venus s’enquérir de la santé de la plante, sévèrement menacée par une fréquentation non maîtrisée du site (usage dévastateur des engins motorisés notamment) et l’artificialisation croissante de son biotope (ou habitat naturel). Le bureau directeur du CIQ des Laurons déplore la lenteur de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) à déclarer le classement de la station qui devra aboutir à un arrêté préfectoral de protection de biotope (APB). Au moment où nos contemporains sont de plus en plus convaincus de l’urgence vitale de préserver la biodiversité et tous les écosystèmes de la planète, la croisade pour le colchique de Bonnieu leur offre la possibilité d’apporter une contribution responsable et décisive à la survie d’une nature, belle, diverse et émouvante. En septembre 1858, le professeur Alphonse Derbès (1818-1894), conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Marseille, avait découvert le beau colchique de Bonnieu. Il travaillait alors sur le développement des oursins ainsi que sur la reproduction des algues et leur structure en Méditerranée. Mais c’est le botaniste et agronome montpelliérain Jacques Cambessèdes (1799-1863) qui a décrit le premier la plante en 1827. Outre la région qui s’appellera plus tard « Côte bleue », le mérendère comptait de très rares stations aux îles Baléares et en Algérie où on la nomme kikout.
Depuis plusieurs années, dans le hameau des Laurons, à Martigues, où je réside désormais, un comité d’intérêt de quartier (CIQ) tente de sensibiliser élus et populations à la nécessité de préserver l’unique station française d’un colchique, le mérendère à feuilles filiformes (Merendera filifolia), qui émerge du sol à la floraison durant la première quinzaine d’octobre en produisant de grandes et belles fleurs roses au milieu de feuilles en rosette. Coteau sablonneux et karstique de la garrigue littorale, l’anse de Bonnieu qui abrite cette espèce végétale d’exception est visitée de temps à autre par des botanistes venus s’enquérir de la santé de la plante, sévèrement menacée par une fréquentation non maîtrisée du site (usage dévastateur des engins motorisés notamment) et l’artificialisation croissante de son biotope (ou habitat naturel). Le bureau directeur du CIQ des Laurons déplore la lenteur de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) à déclarer le classement de la station qui devra aboutir à un arrêté préfectoral de protection de biotope (APB). Au moment où nos contemporains sont de plus en plus convaincus de l’urgence vitale de préserver la biodiversité et tous les écosystèmes de la planète, la croisade pour le colchique de Bonnieu leur offre la possibilité d’apporter une contribution responsable et décisive à la survie d’une nature, belle, diverse et émouvante. En septembre 1858, le professeur Alphonse Derbès (1818-1894), conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Marseille, avait découvert le beau colchique de Bonnieu. Il travaillait alors sur le développement des oursins ainsi que sur la reproduction des algues et leur structure en Méditerranée. Mais c’est le botaniste et agronome montpelliérain Jacques Cambessèdes (1799-1863) qui a décrit le premier la plante en 1827. Outre la région qui s’appellera plus tard « Côte bleue », le mérendère comptait de très rares stations aux îles Baléares et en Algérie où on la nomme kikout.
Mérendère à feuilles filiformes
(Vendredi 7 octobre 2016)
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