Dans le cadre de la préparation de son Grand Arrêt
pour entretien, Naphta chimie va lancer ses opérations d’arrêt des
installations à partir du jeudi 20 septembre.
A cette occasion, plusieurs épisodes de torche
sont prévus pour une durée d’environ 72 heures.
" Malgré toutes les précautions prises pour
minimiser l’impact de cette situation sur notre voisinage, des nuisances
ponctuelles pourraient être observées pendant ces opérations d’arrêt, sous
forme d’épisodes de fumées ou de bruit.
Naphta chimie s’excuse par avance auprès des
populations environnantes et s’engage à prendre toutes les dispositions
pratiques pour minimiser la gêne éventuelle que pourraient engendrer ces
impacts. "
La Direction NAPHTA-CHIMIE
Commentaires du C.I.Q des Laurons
SOURCE DE POLLUTION : LES ÉMERGENCES A LA TORCHE
Elles peuvent être signalées par les
industriels par l’envoi de message sur leur site électronique du type de celui
reproduit ci-dessous :
"Dans le cadre de la préparation de son Grand Arrêt pour entretien, Naphta chimie va lancer ses opérations d’arrêt des installations à partir du jeudi 20 septembre.
A cette occasion, plusieurs épisodes de torche sont prévus pour une durée d’environ 72 heures.
Malgré toutes les précautions prises pour minimiser l’impact de cette situation sur notre voisinage, des nuisances ponctuelles pourraient être observées pendant ces opérations d’arrêt, sous forme d’épisodes de fumées ou de bruit.
Naphta chimie s’excuse par avance auprès des populations environnantes et s’engage à prendre toutes les dispositions pratiques pour minimiser la gêne éventuelle que pourraient engendrer ces impacts."
La « mise à la torche » est une
procédure de mise en sécurité d’installations pétrochimiques à la suite d’un
fonctionnement non optimal d’unités. Si la mise à la torche répond à un besoin
de sécurité, le recours à cette procédure n’a pas vocation à être fréquent
d’autant qu’il entraîne des nuisances pour les riverains situés à proximité des
sites.
DERRIÈRE CES MISES A LA
TORCHE, QUELLES CONSÉQUENCES ?
A la suite d’épisodes de torche récurrents
successifs générés par les unités du Pôle Pétrochimique de Berre depuis le mois
de février 2018 et dernièrement les 4 et 17 juillet 2018, le Préfet des Bouches
du Rhône a pris un arrêté fixant en urgence la mise en œuvre de solutions
adaptées et pérennes face aux problèmes techniques rencontrés au niveau des
unités du site pour prévenir la récurrence de ces événements et pour en limiter
l’impact sanitaire ainsi qu’environnemental.
Cette initiative préfectorale s’ajoutait
aux différentes contributions écrites et orales collectées pendant les mois de
juillet et août dénonçant la pollution de l’air responsable pressentie de
graves atteintes à la santé publique.
QUE CACHENT CES FUMÉES ?
Une torche émet du dioxyde de soufre, du
dioxyde d’azote. Elle rejette également dans l’atmosphère des poussières, des
particules fines et des composés organiques volatils dont le benzène, polluant
cancérigène avéré, les récentes évolutions des
connaissances notamment sur le caractère cancérigène, mutagène et neurotoxique (CMR) du carbone suie pouvant être émis par les fumées des torches.
Nombreuses sont les
interrogations des citoyens ?
- Tous ces éléments sont-ils parfaitement appréhendés et mesurés ?
- Les associations de surveillance de la qualité de l’air disposent-elles des moyens nécessaires à la détection des particules « ultra fines », à l’étude des « effets cocktails » ?
- Les directives européennes ne doivent-elles pas être plus contraignantes ?
- Les organismes chargés de veiller sur la santé publique ne doivent-ils pas évaluer plus précisément les impacts environnementaux et sanitaires ? (Demandes d’études épidémiologiques)
- L’État et ses services ne peuvent-ils pas s’assurer de la pertinence et de la suffisance des actions mises en place par l’industriel ?
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