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JUSTICE

Les ex-adjoints relaxés dans l’affaire de la sculpture de Fernandel et Bourvil

L’imbroglio martégal autour de la réalisation d’une sculpture tirée de La Cuisine au beurre et représentant les deux monstres du 7e art que sont Bourvil et Fernandel, a fait couler de l’encre et se clôt finalement sur une relaxe générale des trois protagonistes.

Pour rappel, sise quai Aristide- Briand, l’œuvre de Sébastien Langloÿs

commandée par la Ville, était au cœur d’une bataille juridique sur fond de favoritisme supposé de la part de Patrick Cravero, adjoint à la commande publique et Alain Salducci, adjoint au tourisme.

Un artiste malheureux, n’ayant pas été retenu lors de l’appel d’offres

lancé par la Ville en mai 2019, a attaqué le marché et les deux anciens élus pour "atteinte à la liberté d’accès où à l’égalité des candidats dans les marchés publics".

Alors que le ministère public relevait le "copinage" entre l’artiste et les deux adjoints, ainsi que des échanges qualifiés d’"illégaux au regard du code de la commande publique" avant et pendant l’appel d’offres.

La procureure Vergez demandait alors 4000 € d’amende et 3 ans d’inéligibilité à l’encontre de Patrick Cravero,3mois de sursis, 10000 € d’amende et5 ans d’inéligibilité pour Alain Salducci pour un

marché à plus de 70000 €.

Finalement la justice aura retenu le fait que ces mêmes échanges ont

eu lieu avant que l’appel d’offres ne soit lancé par la mairie, ce que défendait

Me Neiller, conseil d’Alain Salducci, qui s’est dit très satisfait de la décision, son "honneur ayant été mis en cause dans cette affaire".