mardi 1 février 2011

Fête du Coquillage

L'humeurLu sur la Provence du 31 janvier 2011
D’un oursin à l’autre
Par Éric GOUBERT

Préserver la ressource, en supprimant l’oursin un dimanche sur trois,
et en s’approvisionnant plutôt du coté de Sète que de la côte bleue.
C’est la voie qu’ont choisi Sausset et Carry,
pour continuer malgré tout à attirer des milliers de personnes
à leurs « fêtes de la mer » ou « oursinades », en janvier et février.
Dans ce domaine, on peut aussi se demander si organiser des manifestations
à taille plus réduite ne serait pas plus efficace.
La fête toute simple mise sur pied depuis plusieurs années
aux Laurons en est un bon exemple.
Pas de Foule, pas de consommation de masse,
mais quelques oursins quand même, en quantité limitée…
et un plaisir intacte.


Aux Laurons, il y avait même des oursins de Carro ;

300 personnes ont fait honneur à la fête des coquillages du quartier
.

  • Inquiets samedi comme dimanche matin, après avoir consulté les prévisions la météorologiques toute la semaine, les organisateurs de la fête des coquillages n’ont été rassurés qu’hier midi.
  • Après avoir été victime de bonnes averses lors de l’installation des lieux, samedi, ils ont finalement eu doit à une accalmie “ on ne savait pas trop si les gens allaient venir, commentait Sylvestre Puech, vice-président du comité d’intérêt de quartier, coorganisateur avec la société nautique. D’ailleurs, à midi, il n’y avait encore personne. Et l’affluence est venu d’un coup !“
  • Les fidèles de la manifestation, comme toujours fixée au dernier dimanche de janvier, ont été finalement environ 300 à venir déjeuner aux Laurons. Moules, huitres, grillades, frites étaient au menu, avec, surtout une spécialité locale très appréciée : les oursins de Carro !
  • Alors qu’à Sausset, l’oursin avait disparu, hier de l’assiette officielle du comité des fêtes, et que les oursins proposés lors des deux derniers dimanches venaient essentiellement de Sète, ce sont 120 douzaine d’échinodermes locaux qui sont venus contenter les amateurs. “Comme d’habitude on a été à court d’oursins, poursuit Sylvestre Puech. Mais on fait toujours en sorte de proposer toutes sortes de choses aux gens, même des grillades, ça fait plaisir“
  • Avec cette manifestation, qui sera suivie fin juin de la fête du quartier, les Laurons cultivent leur image conviviale“ c’est important, parce qu’en quelques années, il a bien changé. ce n’est plus comme autrefois, avec les trente maisons occupées seulement l’été. Aujourd’hui, nous sommes environ 400 familles “
  • 400 familles qui attendent l’arrivée de l’A.D.S.L, annoncée pour le mois de mars.
    Éric Goubert

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Plages des Laurons