lundi 14 janvier 2013

naphtachimie à l'arrêt



Mesdames, Messieurs,

Comme déjà évoqué lors d’un premier communiqué, un incendie s’est déclaré le 22 décembre sur la ligne de compression 1 du vapocraqueur, engendrant la mise en sécurité puis l’arrêt complet des installations.

Lors de cette intervention, plusieurs personnes avaient eu a souffrir du très fort volume sonore. Ces personnes ont toutes fait l’objet d’un suivi médical, suivi prolongé pour certaines. Fort heureusement aucun autre blessé n’est à déplorer.

De fait, la situation des installations de Naphtachimie est la suivante :
}  Cracker (sauf purification propylène) et Buta à l’arrêt.
}  Autres installations en fonctionnement.

Par ailleurs, les installations de 3TC (Naphta) sont à l’arrêt.

La situation des ateliers Aval est maintenue partiellement par le biais d’imports d’éthylène et de propylène.
Ainsi :
}  Les ateliers INEOS Oxyde et Innovene sont alimentés sur la base d’imports, mais ne peuvent fonctionner simultanément.
}  Les ateliers KemOne sont en fonctionnement réduit sur la base d’imports éthylène.
}  Les ateliers Appryl et OXO sont alimentés sur la base d’imports de propylène.
}  L’atelier PIB est à l’arrêt.
}  L’atelier Gexaro est à l’arrêt.

Les dommages sont toujours en cours d’évaluation.
Néanmoins, ils sont  importants sur la ligne de compression incriminée bien sur, mais également sur les infrastructures environnantes et surtout sur les installations électriques et instrumentation alimentant la ligne 1 mais aussi les autres machines du hangar de compression.

Plusieurs actions sont entreprises, chacune s’appuyant sur l’expertise interne de Naphtachimie mais aussi externe, notamment des actionnaires de Naphtachimie :
}  Tout d’abord la sécurisation des lieux afin de permettre un accès en sécurité.
}  Mise en place d’une équipe d’investigation détaillée du sinistre, visant à en comprendre les causes exactes qui à ce jour ne sont pas formellement identifiées.
Cette investigation se traduit sous plusieurs volets : interne, et bien sur par les autorités.
Par ailleurs une expertise judiciaire a été aussi organisée, afin d'établir les responsabilités éventuelles de fournisseurs et préserver les intérêts de Naphtachimie et de ses actionnaires. Ce processus sera long.
}  Une équipe dédiée de réparation, notamment des équipements connexes à la ligne 1.

Compte tenu de l’étendu des dommages et de la configuration des installations, mais aussi dans un souci de limiter le préjudice de perte d’exploitation qui est très significatif, la stratégie retenue est de viser dans un premier temps une préparation, réparation puis redémarrage au plus tôt sur la ligne de compression 2 seule. Il est entendu que ce redémarrage sera assujetti aux conclusions de l’ensemble des investigations menées, à la fois dans le cadre de nos processus internes de Sécurité des Procédés et vis à vis de l'Administration de contrôle (DREAL).
Un tel redémarrage ne pourrait être envisagé avant plusieurs semaines.
Les délais de réparation de la ligne 1 de compression seront nécessairement plus longs – et sont largement tributaires de l’investigation en cours, puis de l’inspection détaillée de la machine.

Tous les moyens techniques et humains des partenaires du site de Lavéra sont mobilisés pour permettre de réaliser les travaux et redémarrer au plus vite en Sécurité.
Nous vous tiendrons régulièrement informé de l’évolution de cette situation.

La Direction NAPHTACHIMIE

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