DOUBLAGE DE L’ADDUCTION AU CANAL DE PROVENCE

 

Réunion publique le 9 février Compte-rendu très succinct 

DOUBLAGE DE L’ADDUCTION

AU CANAL DE PROVENCE

Réunion publique le 9 février Compte rendu très succinct (nanie et Roland Bellan)

Environ cent participants, beaucoup d’habitantes du vallon.

L’association de défense du vallon de Saint-Pierre Saint-Julien était représentée par son président, Roland Cesco.

Présence de membres du CIQ de St Pierre, du CIQ des Laurons, et d’Alternatiba

Élus : Boissin (Modem) – Fouquart (RN).

Pour la SCP : Benoît Moreau, directeur du développement de la SCP

- Guillaume Jean, conducteur de l’opération Côté Maîtrise d’ouvrage

– Le chef de projet côté Maîtrise d’œuvre du projet.

La présentation assurée par les représentants de la SCP devait être suivie d’ateliers où chaque habitant pouvait débattre de l’impact sur son environnement propre. En réalité cette seconde partie a été écourtée à cause de l’importance des débats en salle plénière qui ont occupé une large part de la plage horaire.

Les responsables de la SCP exposent les raisons qui conduisent à ce doublement, essentiellement les fuites sur la conduite existante. Ils présentent le projet retenu. Le débat a été large.

Plusieurs thématiques ont été abordées par la salle :

La démocratie, le besoin de participation :

- Il n’y a pas eu d’enquête-consultation préalable à l’élaboration des tracés (il y en a eu trois différents) Réponse de la SCP : on ne peut présenter un projet qu’une fois qu’on a étudié les tenants et les aboutissants, chose que les citoyen.ne.s ne peuvent faire.

- Le choix du projet qui semble être confirmé n’a pas été discuté par la population concernée.

- La consultation de chacun.e des habitant.e.s individuellement ne tient pas lieu de consultation réellement démocratique.

 - De possibles solutions alternatives n’ont pas été soumises à débat, par exemple utilisation des eaux douces rejetées par la centrale EDF de St Chamas, avec passage sous l’étang. Réponse de la SCP : on a écarté les projets trop onéreux.

- Les riverains in fine sont force d’ajustement pour la satisfaction des besoins des industriels.

- Les paysans cultivent leurs terres de façon responsable (permaculture), ce critère doit être pris en compte. Impact du réchauffement climatique

- L’eau est capturée au Verdon, qui est en souffrance à cause de la grande sècheresse. Le dérèglement climatique est là, les réserves elles-mêmes ne seront-elles pas menacées à terme ? Réponse de la SCP : il y a les réserves de Serre-Ponçon, de Castillon, de Ste Croix. Quand il neige, ça rétablit les réserves.

- Quelles priorités face à la sècheresse ? des villages sont privés d’eau, faut-il privilégier l’industrie ? INTERVENTION DE M. CESCO, Pdt de l’association de défense du vallon. Il a souligné le refus massif des impacts du tracé sur les riverain.e.s. Seule la cave est d’accord. Il a informé que la pétition lancée a recueilli 700 signatures, dont 415 habitant.e.s de Martigues. Il a annoncé la création d’un cahier de doléances reprenant le refus du tracé, les modifications suggérées, et la nécessaire revalorisation des indemnités. Si les habitant.e.s du vallon ne refusent pas le projet de doublement, ils veulent y être pleinement Associes