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ü 20/08/2023 À 01H34
La canicule s'installe :
jusqu'à 40 degrés l'après-midi
ü 00:34
Les températures seront ce dimanche 6 à 8° au-dessus des
normales de saison: 19 à 24° le matin et 36 à 40° dans
l'après-midi (avec un maximum dans les Alpilles et vallée du Rhône)
Lundi 21 Août : Fournaise avec toujours des températures excessives sur
notre département: 21 à 25° le matin et 35 à 40° dans l'après-midi.
Vent faible de Sud à 20/30km/h environ
Mardi 22 Août : Peu d'évolution. Températures toujours aussi chaudes
sur les Bouches-du-Rhône. Vent faible de Sud-Ouest. 21 à 25° le matin
et 36 à 40° dans l'après-midi.
Pour la troisième fois cet été, une vague de chaleur s’installe
sur la France.
Un épisode exceptionnellement
tardif et intense qu’il va falloir supporter.
En tentant de limiter les victimes.
Cellule de
crise interministérielle réunie en urgence, message d'Emmanuel Macron appelant
les Français à veiller "les uns sur les autres",
spots de prévention martelés dans les médiats par les autorités sanitaires,
numéro vert (0800 06 66 66, appel gratuit)... Il ne s'agit pas de combattre un
nouveau virus, mais de lutter contre la canicule, qui fait son retour cet été
après deux premières "vagues" enregistrées
en juillet.
Ce nouvel épisode, exceptionnellement tardif et annoncé comme
durable, concerne, depuis hier en France, 49 départements placés en vigilance
orange.
Dans notre
région, concernée dans son intégralité, le thermomètre pourrait atteindre les
37 degrés sur le littoral et dépasser les 40 à l'intérieur des terres. Selon
certains scientifiques, la France s'apprête à traverser l'une des canicules
tardives les plus intenses jamais observées, avec des pointes jusqu'à + 12 °C
au-dessus des normes.
33 000
décès entre 2014 et 2022
Et si les
autorités sont à ce point en alerte c'est qu'on va "mourir de chaud",
expression à prendre au sens littéral pour les personnes âgées, fragiles ou
imprudentes.
"Les
canicules sont les événements climatiques extrêmes associés au fardeau humain
le plus élevé en France métropolitaine" soulignait un juin
dernier Santé publique France. Un danger mortel dont trop de Français n'ont
pourtant pas assez conscience. Entre 2014 et 2022, 33 000 personnes
en France seraient directement mortes à cause de la chaleur, dont un tiers
avait moins de 75 ans. Une fois encore, il convient de rappeler des gestes
simples, qui permettent de se protéger.
"Au
moins 30 décès en Paca" lors de la précédente vague
S'il est
trop tôt encore pour entreprendre un décompte macabre, c'est une certitude :
cet été, la canicule tuera une fois de plus. Lors de l'été 2022, le plus chaud
(jusqu'à présent) jamais enregistré en Europe, 61 672 décès ont été attribués à
la chaleur (entre le 30 mai et le 4 septembre), dont 4 807 en France. Telles
sont les conclusions d'une étude menée par l'Inserm et l'Institut de Barcelone
pour la Santé Globale, publiée dans la revue Nature Medicine. Les auteurs
estiment qu'en l'absence de réponse efficace, le continent fera face à une
moyenne de plus de 68 000 décès excédentaires chaque été à l'horizon 2030, et
plus de 94 000 à l'horizon 2040.
En 2003,
marqué par la première grande canicule du siècle, pas moins 19 000 décès
étaient dénombrés en France entre le 1er et le 20 août, soit une augmentation
de 60 % par rapport à la mortalité attendue. La surmortalité avait touché
l'ensemble de la France, même dans les départements où le nombre de jours
caniculaires était faible. Jours tragiques en Île-de-France, où les morgues
saturées n'arrivent plus à faire face à l'afflux de corps...
Les
précautions et mesures mises en place depuis lors, notamment dans les Ehpad et
pour les personnes âgées isolées, ont permis de réduire ce terrible bilan.
Aussi, "il
est crucial de mieux caractériser la mortalité associée et d'évaluer
l'efficacité des stratégies mises en place", indique Santé
publique France (SPF), qui a mis en place une veille des indicateurs
sanitaires.
Augmentation
des recours aux soins pour hyperthermie
Les
données de la première canicule de l'été 2023 ont été publiées. Elles
concernent les 10 départements de trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes,
Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d'Azur) placées par Météo-France
en vigilance orange canicule entre le 9 et le 17 juillet, soit 13 % de la
population française concernée par au moins un jour de tension, avec une
attention particulière portée sur le Sud-Est, marqué par un épisode durable de
dôme de chaleur. Durant cette période, 80 décès supplémentaires ont été
enregistrés dans ces départements.
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