jeudi 31 octobre 2024

communiqué, la Ville de Martigues

 

Martigues :

du démarchage illégal pour du diagnostic parasitaire


Du démarchage illégal touche en ce moment la ville de Martigues sur les diagnostics parasitaires.

Dans un communiqué, la Ville de Martigues informe ses habitants de démarchages illégaux : "une personne se disant mandatée par la Ville pour le compte de la société ACEH se présente au domicile de particuliers pour faire un diagnostic parasitaire". "La Ville n’a pas de lien contractuel avec cette société et de fait, n’a mandaté aucun agent, il s’agit d’un démarchage illégal", prévient la Ville.


mercredi 30 octobre 2024

un homme tué par balles à Font-Sarade

 

Martigues :

un homme tué par balles à Font-Sarade


Par Maritima29/10/2024 à 20:10

Selon nos informations, le gérant d'un magasin de pneus à Font-Sarade s'est fait tirer dessus cet après-midi vers 17H30. Il est mort des suites de ses blessures.

L'homme âgé de 34 ans a été tué par balles sur la voie publique, nous ont indiqué des sources policières. Appelés vers 17H30 pour un homme blessé à proximité du petit centre commercial de Font-Sarade, les pompiers n'ont pas pu ranimer la victime. La victime "serait connue pour des affaires liées au trafic de stupéfiants", précise de son côté l'AFP.

La piste d'un règlement de compte est évoquée. La police judiciaire est chargée de l'enquête. Une voiture, qui pourrait être celle du ou des auteurs est recherchée. Nos confrères de La Provence indiquent que "l'arme utilisée est un AK-47 et que les auteurs se sont enfuis à bord d'une Audi RS3 en direction de Marseille via l'A55".

Pour rappel, en 2023, 49 personnes ont trouvé la mort dans la guerre entre clans rivaux pour le marché de la drogue dans Marseille. Et depuis le début de l'année, dix-sept narchomicides ont été décomptés à Marseille.


mercredi 23 octobre 2024

Compte-rendu de la réunion organisée par Naphtachimie le 15 octobre 2024 sur les épisodes de torchage

 


Compte-rendu de la réunion organisée par Naphtachimie le 15 octobre 2024

sur les épisodes de torchage

 

Notes de Roland Bellan, (avec des compléments de Marc Pecchi) habitants des Laurons, membres du CIQ.

 

35 à 40 participants : l'industriel (Alexandra Loevenstein la DG et 4 collaborateurs) qui animait la réunion, citoyens dont des membres de CIQ des quartiers impactés, syndicat CGT, associations (Alternatiba...), élus de Port de Bouc et Martigues, DREAL, Atmosud,...

 

Présentation technique des installations concernées.

La torche (le nez a été changé en 2018) est un organe de sécurité pour évacuer les excédents de gaz (CO2, méthane, propane, propylène) en cas d'aléas d'exploitation, de coupure d'électricité, d'arrêt/démarrage des installations... Elle ne doit ( ne devrait) être utilisée que pour quelques heures

 

Torche claire s'il y a combustion complète, fumeuse si combustion incomplète. L'injection de vapeur d'eau améliore la combustion, mais génère du bruit gênant pour le voisinage.

 

Rappel des évènements concernés :

 

3 septembre 2024 : arrêt planifié d’un compresseur de gaz craqué.

             Une carte électronique qui devait être mise en place s’avère défectueuse. Le compresseur n’est pas démarré. 24H de torchage.

 

17septembre2024 : démarrage du compresseur,  puis arrêt d’urgence car une entrée d’eau de mer est révélée dans les circuits réfrigérés à -150°. Cause probable : une fissure déjà présente qui se serait aggravée suite à l'arrêt de l'installation.

L'industriel choisit d'extraire l'eau en utilisant du méthanol (24-09 au 3-10), ce qui évite arrêt, vidange, et redémarrage. On n'arrête donc pas les installations, ce qui est censé produire moins de torchage. Était-ce la procédure normale ?

 

5 octobre 2024 : l'eau évacuée, reprise du fonctionnement normal. Le même jour, un incident électrique nécessite une reprise du torchage.

Au moins 3 incidents importants et indépendants se sont donc succédés sur la période de torchage qui est la plus importante des 15 dernières années

 

Sur l'ensemble de la période de torchage 100 tonnes de Composés Organiques Volatiles ((gaz...), sont partis dans l'atmosphère. Soit le tiers des émissions maxi autorisées pour une année entière.

 

Ø  Par un communiqué du 6 octobre, Atmosud assure n'avoir pas observé de concentration anormale (!) de polluants.

ü  L'industriel informe que les travaux générés par la mise en place de la carte électronique sont reportés à 2025. Un contrôle supplémentaire de détection de fuites est mis en place avant démarrages. Avant décembre 2024, installation d'une caméra infra-rouge régulant l'apport de vapeur dans la torche. 

Ø  Finalement, malgré ce long épisode de torche, l'industriel semble plutôt satisfait et argue d'une communication régulière avec l'extérieur, d'aucun dysfonctionnement des procédures de sécurité et d'une gestion correcte de la torche (pas de fumée noire!!).

Ø  Le Préfet est intervenu par arrêté pour demander, compte tenu des lourds problèmes constatés des contrôles complémentaires et des nouvelles études des procédures

 

Les interventions de l'assistance :

 

Ø  Plutôt que d'arrêter l'unité de production pour purger l'eau de mer, on a continué à opérer avec une production non conforme qui a été brûlée à la torche.

 

ü  INEOS va modéliser la dispersion des produits libérés par la torche, les retombées ayant principalement lieu sur Port de Bouc (merci pour eux!), ou sur la mer (!) lors des vents dominants.

 

Ø  Henri Cambessedes, pour la mairie de Martigues demande plus de communication et réclame une réunion rapide du CSS (Comité de Suivi du Site). Cette réunion semble déjà prévue.

ü  La DREAL répond que les comptes-rendus sont accessibles sur son site.

 

Ø  C'est un élu de Port de Bouc qui réussit à obtenir l’information des 100 tonnes de COV (voir plus haut).

 

Ø  Un habitant des Laurons rappelle que le fonctionnement de la torche est normalement prévu pour quelques heures et pas pour 1 mois ou plus et qu'autant de problèmes enchainés ne peut pas être le fait du hasard, mais plutôt d'une maintenance préventive insuffisante.

 

Ø  Un représentant syndical de la CGT rappelle que l'unité de production a 50 ans et les compresseurs 100 ans. Il insiste sur le fait que chaque fois qu'on sort de la marche normale, il y a danger, pour les travailleurs d'abord ainsi que pour les riverains.

Il regrette que l'entreprise ne réponde pas aux médias sur ces problèmes et que la CGT ait à le faire à sa place.

Ø  Une personne précise que dans d'autres régions, pour beaucoup moins de rejets, les installations sont immédiatement mises à l'arrêt.

ü  La DREAL assure que les épisodes du type concerné, que ce soit sur les sites de Berre ou Lavera, ces épisodes n'ont pas de conséquence sur le long terme.

 

Ø  Même si l'entreprise se veut rassurante, une citoyenne se dit inquiète, vu la forte probabilité de cancers dans la zone.

 

Ø  ALTERNATIBA rappelle les nuisances subies : bruit constant, forte pollution lumineuse la nuit, et odeurs pendant des jours. Pendant les épisodes, impossibilité d'obtenir des infos précises sur ce qui se passe.

ü  Les représentants de l'industriel parlent comme si l'entreprise était nouvelle ; or ce n'est pas le cas et tout devrait être calibré depuis longtemps.

Les procédures devront être réanalysées

….

v  La séance est levée à 20h30


samedi 19 octobre 2024

Décarbonation de la zone industrielle de Fos :

 


Décarbonation de la zone industrielle de Fos :

la pression des "100" avec "Provence,

fabrique des possibles"

Publié le 19/10/24 à 11:24


En ligne de mire, 20 milliards d'investissement et 10 000 emplois sur le site industriel de Fos. Après quarante ans d'immobilisme, le secteur de l'industrie affiche une belle détermination.

Après le coup de gueule des institutions, il y a quelques jours, les entrepreneurs (TPE-PME, ETI, industriels) s'unissent et lancent un appel à l'État. L'enjeu est grand. Le site de Fos reste l'un des principaux projets pour le plan de relance 2030.

Cent ! Et pas des moindres. Ces dirigeants s'engagent et montent au créneau pour être territoire leader de la décarbonation en France, en créant "Provence, fabrique des possibles". En ligne de mire, 20 milliards d'investissement et 10 000 emplois sur le site industriel de Fos. Après quarante ans d'immobilisme, le secteur de l'industrie affiche une belle détermination.

Mais force est de constater que la réindustrialisation décarbonée fosséenne a du plomb dans l'aile. Lenteurs administratives, manque d'infrastructures, querelles autour de la ligne de 400 000 volts… Ces derniers jours, la prise de conscience a franchi un cap. Si bien que le dossier s'est retrouvé, mardi, autour de la rencontre entre Renaud Muselier et Michel Barnier, Premier ministre.

"Le pays est ruiné", lance le président de Région, "que les choses soient claires, tout va être difficile, pour tout le monde. Tous ceux qui, dans leurs institutions françaises, n'ont pas engagé, dépensé, vont voir leur projet abandonné. Nous à la Région, ça marche, on a les sous." Car c'est bien là que le bât blesse. État, Métropole, Département et communes doivent faire front commun, "pour éviter que le château de cartes s'écroule", affirmait Régis Passerieux, ancien sous-préfet d'Istres, aujourd'hui nommé commissaire à l'industrialisation.

Une démarche collective inédite en France

Du côté de la Métropole, on confie par la voix de Domnin Rauscher, "jouer le jeu." Si Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP, mettait un coup de pression, autour d'un "moment historique" imposant un délai de "18-24 mois" pour réagir. Dont acte. Le coup de gueule a eu son effet. À Fos, le Club de l'immobilier a réuni les professionnels et acteurs économiques concernés lors d'une journée B2B, le 12 septembre. Il manquait toutefois quelque chose pour parfaire ces prises de position. C'est chose faite. "En dix-huit mois, 31 projets d'implantation et de transformation industrielle représentant près de 20 milliards d'investissements ont été comptabilisés en Provence. Cette dynamique industrielle inédite, qui s'est accélérée ces derniers mois avec plusieurs projets supérieurs au milliard d'euros, peut faire du territoire le fleuron de la décarbonation et de la production d'énergies renouvelables et bas carbone en France et en Europe d'ici 2030", soulignent d'une même voix, les cent entrepreneurs. TPE-PME, ETI, gros mastodontes de l'industrie s'unissent. Inédit. Pour permettre la concrétisation de ces projets en Provence et ainsi contribuer aux ambitions de la France en matière de réindustrialisation et de décarbonation.

"Provence, Fabrique des Possibles" constitue une démarche collective inédite en France. Tous réunis autour de 31 projets industriels comptabilisés. «Ces défis ne pourront être relevés sans une mobilisation et une coopération forte entre tous les acteurs concernés pour transformer en réalité cette révolution économique, sociale et environnementale sans précédent pour le territoire", précise Jean-Michel Diaz, président du GMIF (Medef)."Depuis 18 mois, près de 31 projets industriels et de développement d'infrastructures de plus de 50 millions d'euros chacun sont à l'étude. La dynamique d'investissement s'est accéléré avec plusieurs projets d'ampleur supérieurs au milliard d'euros. Ensemble, ils représentent 20 milliards d'euros d'investissements et la création de plus de 10 000 emplois directs sur la décennie à venir. Leur réalisation est décisive pour assurer la pérennité économique, sociale et environnementale de notre territoire", annonce Christine Baze, présidente d'Industries Méditerranée.

Et puis, au final, l'objectif est de mettre en place un organe de gouvernance intégrant l'État, les collectivités territoriales, les acteurs industriels et économiques, et les acteurs de la société civile, avec des outils administratifs pour agir vite et fort afin de permettre une politique d'aménagement harmonieuse et concertée. "Le territoire n'était pas préparé à une dynamique de cette ampleur. Il y a urgence : les douze prochains mois seront décisifs pour être au rendez-vous de ce moment historique. Si ces projets ne se font pas sur le territoire, ils se feront ailleurs en Europe", alerte Pascal Kuhn, président de l'UIMM Alpes Méditerranée. C'est dit.

 


Naphtachimie s'explique

 




Après les torches à répétition,

Naphtachimie s'explique

 

 

Trois incidents techniques ont poussé l'industriel Naphtachimie à faire usage de la torche, une cheminée de 140 mètres considérée comme un organe de sécurité servant à évacuer les excédents de gaz produits. L'industriel a justifié ces récents épisodes de torchage. L'heure est désormais au bilan et aux investissements.

Depuis septembre, le chimiste a dû faire face à un défaut d'une carte électronique, entraînant un arrêt des unités et un premier épisode. Au cours du redémarrage, c'est de l'eau, détectée dans un analyseur, qui a causé le deuxième épisode à la mi-septembre. Enfin, l'épisode d'octobre, indépendant des deux premiers, relève d'un incident électrique. 

Quoi qu'il en soit, tous les habitants du pourtour de l'étang de Berre et même jusqu'à Marseille ont vu cette immense flamme, suscitant de nombreuses inquiétudes. "La torche, c'est impressionnant et bruyant, mais il n'y a jamais eu de risques liés à la sécurité", se veut rassurante Alexandra Loewenstein, directrice du site martégal. "Nous allons poursuivre nos actions dans le cadre de l'amélioration de la fiabilité des installations."

Pour éviter que de tels épisodes ne se reproduisent, Naphtachimie s'est engagée à réaliser des contrôles supplémentaires avant chaque démarrage des unités et va mettre en place une caméra infrarouge afin de mieux réguler l'injection de vapeur dans la torche, principale source de bruit. Ces épisodes d'une rare ampleur ont également attiré l'attention des autorités. Élus de Martigues et de Port-de-Bouc, Dreal (organisme d'État en charge de la surveillance des sites industriels) et préfet se sont mobilisés. Un arrêté a ainsi été pris, sommant l'industriel d'analyser et de traiter les causes de ces épisodes, mais aussi et surtout d'évaluer avec précision les impacts environnementaux et sanitaires des polluants émis.

"Nous avons eu des difficultés pour répondre aux habitants", explique Henri Cambéssédès, premier adjoint de Martigues. "C'est difficile d'avoir des informations, c'est pourquoi nous avons sollicité la Dreal, la préfecture et les associations de surveillance comme le Cyprès. Nous demandons qu'une commission de suivi soit mise en place. On souhaite aussi que soient créées des commissions institutionnelles et pédagogiques avec des représentants de la presse. La communication dans ces situations est primordiale. Il est indispensable de réunir les partenaires rapidement." Un message entendu par Naphtachimie. Des réunions en ce sens devraient donc voir le jour.


Et la pollution ? 



C'est la question que tout le monde se pose. Effectivement, les différents épisodes de torche ont entraîné des émissions de CO2, d'H2O et de COV (composés organiques volatils). Environ 100 tonnes de ces derniers ont été rejetées. Si la taille de la torche (140 mètres) permet de rejeter ces polluants très haut dans l'atmosphère et d'éviter ainsi toute retombée au sol, les potentielles conséquences inquiètent. "La zone agricole de Saint-Pierre est la voisine directe de la plateforme", explique une habitante. "Quelles vont être les conséquences sur la santé ?"

Une étude cadre, demandée par la Dreal et réalisée par un cabinet indépendant, va être menée afin de déterminer les risques pour la santé en se basant sur des critères d'inhalation et d'ingestion de produits. Des prélèvements seront donc prochainement effectués au sol puis analysés.

"Cent tonnes de COV émis, c'est énorme pour Lavéra", concède Jean-Philippe Peloux, représentant de la Dreal Paca. "Lors de gros événements comme celui-ci, nous prenons des mesures d'urgence par voie d'arrêté en demandant des analyses. Vu la hauteur des émissions, les polluants se décomposent, il ne devrait y avoir que peu de retombées au sol."

Un constat également corroboré par Atmosud Paca, organisme en charge de la surveillance de la qualité de l'air. "Je confirme que 100 tonnes, c'est beaucoup", analyse Sébastien Mathiot, chargé d'étude pour Atmosud. "Toutefois, nos observations au cours de ces épisodes n'ont pas montré une élévation des niveaux de pollution à 3 mètres du sol. Cependant, il faut bien reconnaître que ces pollutions ont été émises. La planète les a reçues." Reste donc maintenant à déterminer leur impact sur la santé. L'étude réalisée devrait être rendue publique. L'industriel s'y est engagé, élus et Dreal y veilleront.


Des syndicats inquiets


Dans un communiqué, la CGT du site s’inquiète de la vétusté des équipements. Pour elle, ces épisodes de torchage risquent d'être récurrents si "nos ateliers de production et notre centrale thermique ne retrouvent pas un niveau de fiabilité élevé, ce qui passe par des investissements massifs."

Présent lors de la réunion, Daniel Bretonès, représentant CGT a estimé que le nouveau délai entre deux grands arrêts, 7 ans au lieu de 5, n'était pas optimal pour des équipements âgés de 50 ans. Inquiet, il a assuré que les syndicats du site seront particulièrement vigilants à ce que les mesures prises par Naphtachimie "ne soient pas seulement politiques et sans résultat réel."

De son côté, la direction a expliqué que les incidents de torche n'étaient en rien liés avec ce délai. Par ailleurs, il a été rappelé que l'industriel poursuivait une politique d'investissement en vue de réduire de 30 % ses rejets de carbone à l'horizon 2030. Lors d’évènements sur leur site, les industriels de Lavéra comme ceux de l’étang de Berre, donnent des informations via le site internet Allo Industrie sur les évènements en cours : torche, exercice déclenchant une sirène, incident…

 

Personne, résidant ou de passage à Martigues, sur la Côte bleue ou autour de l'Etang de Berre, n'a pu l'ignorer. La torche de Naphtachimie Lavera a brulé, quasiment jour et nuit pendant plus d'un mois, soit l'épisode de torchage le plus long depuis 15 ans selon la DREAL!

Repérable à des dizaines de kilomètres, par mer ou sur terre, la plus haute torche de la plateforme de Lavera a brulé des milliers de tonnes de gaz à la suite d’une succession d'incidents d'exploitation. Une lumière éblouissante, un vacarme épouvantable (100 dB mesuré par les riverains de Lavera). Pire encore, près de 100 tonnes de COV (composants organiques volatils) potentiellement cancérigènes, ont été dispersés dans l'atmosphère (une raffinerie en rejette 300 par an!)…. sans compter les milliers de tonnes de CO2 …qui ne sont pas comptés, ni par l'industriel, ni par AtmoSud.

Les collectivités locales, les habitants du pourtour de l'étang de Berre, la presse, les riverains ont fait part de leur colère et demandé des comptes à Naphtachimie, qui tout du long de ces incidents, n'a pas brillé par une communication adaptée. Une exaspération qui a gagné aussi le préfet qui, suite à une inspection de la DREAL, a pris un arrêté en vue de fiabiliser le fonctionnement des installations. Une Commission Locale d'Information a été réunie le 15 octobre avec les riverains et collectivités locales. Aux explications techniques de Naphtachimie, les participants ont évoqué les retombées en matière de santé publique, de celle des salariés, de politique de maintenance, de pollutions des terres (proximité de St Pierre, zone agricole remarquable), de gênes insupportables aux riverains, de manque de transparence….

Si le torchage des gaz est un dispositif de sécurité indispensable lors d'incidents ou d'arrêt-démarrage, les industriels en usent visiblement pour fonctionner sans arrêter les installations en cas d'incidents. . C'est le choix de la productivité au détriment de l'environnement et de la santé publique . Un arrêté ministériel devrait prochainement les en empêcher!

Ce qui fut acceptable et accepté pendant un demi-siècle, ne l'est plus aujourd'hui. Face à de tels évènements, générateurs d'éco-anxiété, les citoyens s'inquiètent légitimement.

Si La décarbonation est une nécessité pour la pérennité de l'outil industriel, elle ne peut se faire au détriment de la protection de l'environnement et du vivant, des ressources planétaires et au péril de la santé des habitants et travailleurs. Nous pouvons et nous devons vivre mieux pour VIVRE AUTREMENT.

Alors que Naphtachimie prévient déjà de nouveaux torchages dans les prochains jours, cet épisode de torchage inacceptable exige un changement urgent de modèle industriel.


MESSE DE LA TOUSSAINT A LAVERA

 



mardi 15 octobre 2024

beaujolais nouveau

 


La Société Nautique des Laurons à l'immense plaisir de vous convier à participer

 au beaujolais nouveau

le jeudi 21 novembre 2024 à partir de 18h00 

à la maison des Laurons.

Dans un souci d’organisation, merci de bien vouloir confirmer votre présence et le nombre de convives avant le lundi 18 novembre en nous renvoyant un mail à l'adresse suivante : snl.leslaurons@outlook.fr ou par téléphone à :

Mr LIEUTAUD Claude au 07.71.15.10.06



Espérant vivement votre présence pour partager ces instants de convivialité, nous vous adressons nos salutations aussi dévouées que chaleureuses.

 

Bonne journée

 

Le secrétaire de la S.N.L

 


apéritif dînatoire. SNL

 

Bonjour à tous, 

La Société Nautique des Laurons à l'immense plaisir de recevoir tous ses adhérents(es) à jour de leur cotisation pour participer à un apéritif dînatoire

L'apéritif dînatoire aura lieu

 le vendredi 25 octobre à partir de 18h30

à la maison des Laurons. 

Nous serions heureux de vous compter parmi nous. 

 

Pour passer un moment convivial, nous demandons à chaque famille d’apporter une collation salée ou sucrée. 

 

Bien à vous

  

La Société Nautique des Laurons

 


vendredi 11 octobre 2024

les plantes protégées sur le site remarquable de Bonnieu

 

Le CIQ des Laurons a accueilli ce matin une vingtaine de lycéens du lycée Lurçat sur le site remarquable de Bonnieu.

Vincent Rivière leur a fait découvrir les plantes protégées. Ils étaient accompagnés de Mr Calvia, chef de service des sites remarquables à la Métropole.

Notre élue de quartier, les services municipaux ainsi qu'un policier de l'environnement étaient présents.


 






 




 

 

 

 

 

 


Fête de la biere

 








expo Orchidées/Zones humides

 

Objet: expo Orchidées/Zones humides 

19/20 octobre à Sausset!


 

Samedi 19 et dimanche 20 octobre

 expositions et conférences à Sausset les Pins.

Un rendez-vous passionnant.

Secrétaire CIQ.

 




 


épisodes de torches

 

Courriers de la ville de Martigues adressés PREFET en copie à  DREAL,, CYPRES, ASSOCIATION ARPIL








le concours de samedi est annulé.

 Suite à de mauvaises conditions météo,
le concours de samedi est annulé.

 

Le bureau de la SNL





mercredi 9 octobre 2024

Incidents chez Naphtachimie à Martigues : le préfet des Bouches-du-Rhône intervient

 

Incidents chez Naphtachimie à Martigues :

le préfet des Bouches-du-Rhône intervient




A la suite de l’article de "La Provence" (notre édition de mardi), le préfet prend un arrêté en vue de fiabiliser le fonctionnement du vapocraqueur de l’usine chimique.

Les épisodes de torchage ont débuté le 18 septembre. Une série d’incidents à répétition rend la situation difficile sur le site : la flamme et le bruit qui se dégagent des installations du chimiste dérangent.

 

À la suite de plusieurs dysfonctionnements constatés par l’inspection des installations classées, depuis septembre 2024, au niveau du vapocraqueur du site pétrochimique de Lavera à Martigues, le préfet des Bouches-du-Rhône Christophe Mirmand a pris un arrêté obligeant l’exploitant Naphtachimie à mettre en œuvre, en urgence, des solutions adaptées et pérennes.

Les services compétents de l’État ont constaté en effet, à plusieurs reprises des épisodes de torche générés par le vapocraqueur exploité par la société Naphtachimie.

Nuisances pour les riverains

La mise à la torche est une procédure de mise en sécurité d’installations pétrochimiques, à la suite d’un fonctionnement non optimal d’unités sur la plateforme pétrochimique de Lavéra. Si la mise à la torche répond à un besoin de sécurité, le recours à cette procédure n’a pas vocation à être fréquent, d’autant qu’il entraîne des nuisances pour les riverains situés à proximité du site.

En conséquence, à l’issue de l’inspection réalisée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) le 3 octobre 2024, le préfet des Bouches-du-Rhône a pris mardi 8 octobre, un arrêté qui vise, par l’analyse des épisodes récents de torche, à déterminer les causes de ces épisodes et à prendre toutes les dispositions nécessaires à la fiabilisation du fonctionnement du vapocraqueur.

L’exploitant Naphtachimie devra respecter les prescriptions suivantes sous deux semaines à compter de la notification de l’arrêté, en remettant aux autorités un rapport d’incident sur les épisodes de torche survenus depuis le 3 septembre. Il devra analyser et traiter les causes à l’origine des épisodes de torche, évaluer plus précisément les impacts environnementaux et sanitaires ainsi que les quantités de polluants émis dans l’environnement.

Qualité de l’air

L’industriel est donc dans le collimateur des riverains qui se répandent, souvent de façon abusive et parfois fausse sur les réseaux sociaux. Plusieurs fois par jour - et par nuit - les photos de la torche qui illumine le ciel fait le tour des réseaux sociaux et le chimiste en prend pour son grade. "Naphta" est, également, dans la ligne de mire de la Dreal, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Selon nos informations, le gendarme de l’industrie, que nous avons sollicité, aurait, à plusieurs reprises, demandé des explications détaillées à Naphtachimie.

AtmoSud, le réseau de surveillance de la qualité de l’air a également été questionné par les services de l’Etat. L’organisme, basé à Martigues, dispose d’un important maillage de capteurs. Composés organo-volatiles (COv), poussières, dioxyde de soufre (SO2)… rien n’échappe à la technologie. Mais de ce point de vue, malgré les torchages à répétition - Naphtachimie a déclaré, depuis le 3 octobre et jusqu’à ce lundi, sur le portail d’information du public Allô Industrie, déjà 6 incidents -, aucune conséquence n’est à déplorer sur la qualité de l’air.

mardi 8 octobre 2024

Réunion Société Nautique des Laurons Le 10 octobre 2024 à 18h00 à la maison des Laurons

 


ORDRE DU JOUR

Réunion Société Nautique des Laurons                    

Le 10 octobre 2024 à 18h00 à la maison des Laurons      

                                                                                                   

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------      

Membres du bureau administratif :

LIEUTAUD Claude, NOUJAREDE Yann, AUBIN Pierre-Valéry, BELLAN Roland, TEMPIER Evelyne, DI PASQUALI Joseph, VENTRE Michel, SCHELLENBERG Michel, WIGGINGHAUS Patrice et membre d'honneur ESPOSITO André.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Les délibérations porteront sur l’ordre du jour suivant :

-          Point sur la trésorerie de la SNL.

 

-          Retour sur la soirée pizza du 27 septembre

-          Concours de Pêche du 12 Octobre

-          Organisation Apéritif dinatoire

-          Organisation LOTO

-          Organisation et préparation Beaujolais Nouveau du 21 novembre

 

-          Organisation et préparation Arbre de Noël 2024

 

-          Questions diverses

-          Agenda des activités 2024/2025

-          Réunion Commission de Quartier mardi 22 octobre 18h30

 

 

 

 

 

 

 


Action sur l’APPB de Bonnieu

 




Action  sur l’APPB de Bonnieu

Pour ce jeudi 10 octobre ,voici la dernière infos de Bernard CALVIA.

Carmel assurera le café ,peut être directement en thermos, Prendre gobelets ,sucre et touillettes

Nanie commandera les viennoiseries tel que prévu avec la boisson. Facture à transmettre à Guillaume.

Colette coordonnera tout cela avec Michel et les volontaires CIQ présent pour l’action.

Prévoir une table de plus 

Colette 0683082566



Procès-verbal de la réunion ordinaire du CIQ : 3 octobre 2024

 


Procès-verbal de la réunion ordinaire du CIQ : 3 octobre 2024

 

A l’ordre du jour :

·          Fixer la date de l’Assemblée générale et le lieu :

 

-          Une réservation de la salle de Saint-Pierre est demandée pour le 8 novembre à 18heures.

 

·         Avec la SNL, choisir une date pour le loto et pour le Noël des enfants :

 

-          Concernant le loto :  Claude et Jo qui portaient à eux deux entièrement ce divertissement nous ont fait part de leur abandon des prospections et organisation de cette manifestation. Nous comprenons très bien que cette tâche est ingrate et fatigante pour les personnes vieillissantes que nous sommes !

       Nous cherchons une relève faute de quoi le loto cette année ne se fera pas.

       Que les personnes intéressées se fassent connaître.

 

-          Concernant le Noël des enfants : la date du 14 décembre après-midi est retenue.

Au vu de l’augmentation des enfants, nous avons décidé que les enfants auraient un cadeau jusqu’à l’âge de 10 ans. Nous souhaitons également connaître l’âge et sexe des enfants susceptibles de participer à cette manifestation afin de choisir au mieux le petit cadeau qu’ils recevront. Un goûter sera offert à tous les enfants y compris les plus grands.

Donc, cette année nous demandons un retour de la part des parents accompagnant leurs enfants.

 

·         Préparer l’accueil des lycéens pour le 10 octobre dans le cadre de l’APPB de Bonnieu :

 

-          Nannie a prospecté auprès de deux boulangers-pâtissiers afin de réserver des viennoiseries, en rajoutant des bouteilles de jus de fruits et le café, la note s’élèverait à environ 110 euros.  Il semblerait que l’accueil se fasse directement sur place plutôt qu’à la Maison des Laurons, nous en reparlerons lors de la prochaine réunion.

 

·         Renouvellement de la confection des boîtes de Noël par les « Petites Mains » :

 

-          Nous décidons de renouveler cette aide aux personnes démunies, Marie se charge des achats, nous faisons également appel aux dons sur le BLOG ou par INTERNET. J’irai personnellement solliciter Carrefour Market pour des produits d’hygiène.

Je copie ici le contenu de ces boîtes :

 

    

·         Subvention 2025 :

 

-          Guillaume se rapprochera de René pour finaliser la demande de subvention .

-           

·         Questions diverses :

 

-          Joël Meunier-Merlioz nous informe que, suite à la réunion du 22 août avec l’élue de quartier, face au mutisme et à la non-intervention des services de la fibre, a appelé Christophe Vaillant (Orange). Celui-ci lui a répondu que personne des services informatiques de la Mairie ne l’avait contacté. Nous allons donc réitérer notre demande à l’élue lors de la Commission de Quartier qui se déroulera le 22 octobre à St Pierre (18h30). Ce changement de date m’est personnellement fâcheux puisque je ne pourrais pas en parler étant absente ce jour-là. Allez-y nombreux.

 

-         D’autre part, nous avons reçu un mail ci-dessous :

 

Objet: Ici c'est mon quartier
Comme vous le savez peut-être j’ai proposé une nouvelle chronique cette année à France Bleu Provence : Ici c’est mon quartier.

Le but est de donner la parole aux habitants sur des problématiques qu’ils rencontrent au quotidien. Sécurité, transport, environnement, etc. Et d’apporter si possible la réponse des autorités compétentes.

Pourriez-vous relayer cette info aux CIQ des Laurons ?

 Je vous fais suivre le mail que je viens d’envoyer à la confédération des CIQ de la métropole, avec des exemples de chroniques pour « juger sur pièce ».

Cette chronique est diffusée chaque samedi et dimanche à 7H30 ainsi que dans nos journaux. Diffusions également sur nos réseaux sociaux et notre site internet.

 Merci pour votre coup de pouce,

Fabien Yzombard

 

https://www.francebleu.fr/emissions/ici-c-est-mon-quartier

 

L’assemblée répond favorablement à cette demande.

 

La réunion s’achève à 19 heures.

 

Colette Hugues-Lopez

 


Plages des Laurons