Le BLOG DES LAURONS
LES LAURONS. Petit quartier tranquille situé au bord de mer au sud-ouest de Martigues.
Les buts du C.I.Q sont :
La Défense des Intérêts des Habitants du Quartier.
Les actions envers les Industriels pollueurs.
Les relations avec la Mairie.
Ses activités.
Le C.IQ des LAURONS (association loi 1901) existe depuis 1958.
Adresse du Site : https://leblogdeslaurons.blogspot.com/
Mail : ciq.des.lauronsmartigues@free.fr
du
démarchage illégal pour du diagnostic parasitaire
Du
démarchage illégal touche en ce moment la ville de Martigues sur les
diagnostics parasitaires.
Dans un communiqué, la Ville
de Martigues informe ses habitants de démarchages illégaux : "une personne
se disant mandatée par la Ville pour le compte de la société ACEH se présente
au domicile de particuliers pour faire un diagnostic parasitaire".
"La Ville n’a pas de lien contractuel avec cette société et de fait, n’a
mandaté aucun agent, il s’agit d’un démarchage illégal", prévient la
Ville.
Selon nos informations, le gérant d'un magasin
de pneus à Font-Sarade s'est fait tirer dessus cet après-midi vers 17H30. Il
est mort des suites de ses blessures.
L'homme âgé de 34 ans a été
tué par balles sur la voie publique, nous ont indiqué des sources policières.
Appelés vers 17H30 pour un homme blessé à proximité du petit centre commercial
de Font-Sarade, les pompiers n'ont pas pu ranimer la victime. La victime
"serait connue pour des affaires liées au trafic de stupéfiants",
précise de son côté l'AFP.
La piste d'un règlement de
compte est évoquée. La police judiciaire est chargée de l'enquête. Une
voiture, qui pourrait être celle du ou des auteurs est recherchée. Nos
confrères de La Provence indiquent que "l'arme utilisée est
un AK-47 et que les auteurs se sont enfuis à bord d'une Audi RS3 en direction
de Marseille via l'A55".
Pour rappel, en 2023, 49 personnes ont trouvé la mort dans
la guerre entre clans rivaux pour le marché de la drogue dans Marseille. Et
depuis le début de l'année, dix-sept narchomicides ont été décomptés à
Marseille.
Compte-rendu de la réunion organisée par
Naphtachimie le 15 octobre 2024
sur les épisodes de torchage
Notes de
Roland Bellan, (avec des compléments de Marc Pecchi) habitants des Laurons,
membres du CIQ.
35
à 40 participants : l'industriel (Alexandra
Loevenstein la DG et 4 collaborateurs) qui animait la réunion, citoyens
dont des membres de CIQ des quartiers impactés, syndicat CGT, associations (Alternatiba...),
élus de Port de Bouc et Martigues, DREAL, Atmosud,...
Présentation
technique des installations concernées.
La
torche (le nez a été changé en 2018) est un organe de sécurité pour évacuer les
excédents de gaz (CO2, méthane, propane, propylène) en cas d'aléas
d'exploitation, de coupure d'électricité, d'arrêt/démarrage des
installations... Elle ne doit ( ne devrait) être
utilisée que pour quelques heures
Torche claire s'il y a combustion complète, fumeuse si
combustion incomplète. L'injection de vapeur d'eau améliore la combustion, mais
génère du bruit gênant pour le voisinage.
Rappel
des évènements concernés :
3
septembre 2024 : arrêt planifié d’un compresseur de gaz craqué.
Une carte électronique qui devait
être mise en place s’avère défectueuse. Le compresseur n’est pas démarré. 24H
de torchage.
17septembre2024 :
démarrage du compresseur,puis arrêt
d’urgence car une entrée d’eau de mer est révélée dans les circuits réfrigérés
à -150°. Cause probable : une fissure déjà présente qui se serait aggravée
suite à l'arrêt de l'installation.
L'industriel choisit d'extraire l'eau en
utilisant du méthanol (24-09 au 3-10), ce qui évite arrêt, vidange, et
redémarrage. On n'arrête donc pas les installations, ce qui est censé produire
moins de torchage. Était-ce la procédure normale ?
5
octobre 2024 : l'eau évacuée, reprise du fonctionnement normal. Le même
jour, un incident électrique nécessite une reprise du torchage.
Au moins 3 incidents
importants et indépendants se sont donc succédés sur la période de torchage qui
est la plus importante des 15 dernières années
Sur
l'ensemble de la période de torchage 100 tonnes de Composés Organiques
Volatiles ((gaz...), sont partis dans l'atmosphère.
Soit le tiers des émissions maxi autorisées pourune
année entière.
ØPar
un communiqué du 6 octobre, Atmosud assure n'avoir pas observé de concentration
anormale (!) de polluants.
üL'industriel
informe que les travaux générés par la mise en place de la carte électronique
sont reportés à 2025. Un contrôle supplémentaire de détection de fuites est mis
en place avant démarrages. Avant décembre 2024, installation d'une caméra
infra-rouge régulant l'apport de vapeur dans la torche.
ØFinalement, malgré ce
long épisode de torche, l'industriel semble plutôt satisfait et argue d'une
communication régulière avec l'extérieur, d'aucun dysfonctionnement des
procédures de sécurité et d'une gestion correcte de la torche (pas de fumée
noire!!).
ØLe Préfet est intervenu par arrêté pour demander, compte tenu des
lourds problèmes constatés des contrôles complémentaires et des nouvelles
études des procédures
Les interventions de
l'assistance :
ØPlutôt
que d'arrêter l'unité de production pour purger l'eau de mer, on a continué à
opérer avec une production non conforme qui a été brûlée à la torche.
üINEOS
va modéliser la
dispersion des produits libérés par la torche, les retombées ayant
principalement lieu sur Port de Bouc (merci pour eux!), ou sur la mer (!) lors
des vents dominants.
ØHenri
Cambessedes, pour la mairie de Martigues demande plus de communication et
réclame une réunion rapide du CSS (Comité de Suivi du Site). Cette réunion
semble déjà prévue.
üLa
DREAL répond que les comptes-rendus sont accessibles sur son site.
ØC'est
un élu de Port de Bouc
qui réussit à obtenir l’information des 100 tonnes de COV (voir plus haut).
ØUn
habitant des Laurons
rappelle que le fonctionnement de la torche est normalement prévu pour quelques
heures et pas pour 1 mois ou plus et qu'autant de
problèmes enchainés ne peut pas être le fait du hasard, mais plutôt d'une
maintenance préventive insuffisante.
ØUn
représentant syndical de la CGT
rappelle que l'unité de production a 50 ans et les compresseurs 100 ans. Il
insiste sur le fait que chaque fois qu'on sort de la marche normale, il y a
danger, pour les travailleurs d'abord ainsi que pour les riverains.
Il regrette que l'entreprise ne réponde
pas aux médias sur ces problèmes et que la CGT ait à le faire à sa place.
ØUne personne précise que dans d'autres régions, pour beaucoup moins de rejets, les
installations sont immédiatement mises à l'arrêt.
üLa
DREAL assure que les
épisodes du type concerné, que ce soit sur les sites de Berre ou Lavera, ces
épisodes n'ont pas de conséquence sur le long terme.
ØMême
si l'entreprise se veut rassurante, une citoyenne se dit inquiète, vu la
forte probabilité de cancers dans la zone.
ØALTERNATIBA
rappelle les nuisances
subies : bruit constant, forte pollution lumineuse la nuit, et odeurs pendant des jours. Pendant les
épisodes, impossibilité d'obtenir des infos précises sur ce qui se passe.
üLes
représentants de l'industriel
parlent comme si l'entreprise était nouvelle ; or ce n'est pas le cas et
tout devrait être calibré depuis longtemps.
En ligne de mire, 20 milliards d'investissement et 10 000
emplois sur le site industriel de Fos. Après quarante ans d'immobilisme, le
secteur de l'industrie affiche une belle détermination.
Après le coup de gueule des
institutions, il y a quelques jours, les entrepreneurs (TPE-PME, ETI,
industriels) s'unissent et lancent un appel à l'État. L'enjeu est grand. Le
site de Fos reste l'un des principaux projets pour le plan de relance 2030.
Cent ! Et pas des moindres.
Ces dirigeants s'engagent et montent au créneau pour être territoire leader
de la décarbonation en France, en créant "Provence,
fabrique des possibles". En ligne de mire, 20 milliards
d'investissement et 10 000 emplois sur le site industriel de Fos. Après
quarante ans d'immobilisme, le secteur de l'industrie affiche une belle
détermination.
Mais force est de constater
que la réindustrialisation décarbonée fosséenne a du plomb dans l'aile.
Lenteurs administratives, manque d'infrastructures, querelles autour de la
ligne de 400 000 volts… Ces derniers jours, la prise de conscience a franchi un
cap. Si bien que le dossier s'est retrouvé, mardi, autour de la rencontre entre Renaud Muselier et Michel Barnier, Premier
ministre.
"Le pays est ruiné",
lance le président de Région, "que les choses soient claires, tout va
être difficile, pour tout le monde. Tous ceux qui, dans leurs institutions
françaises, n'ont pas engagé, dépensé, vont voir leur projet abandonné. Nous à
la Région, ça marche, on a les sous." Car c'est bien là que le
bât blesse. État, Métropole, Département et communes doivent faire front
commun, "pour éviter que le château de cartes s'écroule",
affirmait Régis Passerieux, ancien sous-préfet d'Istres, aujourd'hui nommé
commissaire à l'industrialisation.
Une démarche collective inédite en France
Du côté de la Métropole, on
confie par la voix de Domnin Rauscher, "jouer le jeu." Si
Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP, mettait un coup de pression, autour
d'un "moment historique" imposant un délai de "18-24
mois" pour réagir. Dont acte. Le coup de gueule a eu son effet. À Fos,
le Club de l'immobilier a réuni les professionnels et acteurs économiques
concernés lors d'une journée B2B, le 12 septembre. Il manquait toutefois
quelque chose pour parfaire ces prises de position. C'est chose faite. "En
dix-huit mois, 31 projets d'implantation et de transformation industrielle
représentant près de 20 milliards d'investissements ont été comptabilisés
en Provence. Cette dynamique industrielle inédite, qui s'est accélérée ces
derniers mois avec plusieurs projets supérieurs au milliard d'euros, peut faire
du territoire le fleuron de la décarbonation et de la production d'énergies
renouvelables et bas carbone en France et en Europe d'ici 2030",
soulignent d'une même voix, les cent entrepreneurs. TPE-PME, ETI, gros
mastodontes de l'industrie s'unissent. Inédit. Pour permettre la concrétisation
de ces projets en Provence et ainsi contribuer aux ambitions de la France en
matière de réindustrialisation et de décarbonation.
"Provence, Fabrique des
Possibles" constitue une démarche collective inédite en France. Tous
réunis autour de 31 projets industriels comptabilisés. «Ces défis ne
pourront être relevés sans une mobilisation et une coopération forte entre tous
les acteurs concernés pour transformer en réalité cette révolution économique,
sociale et environnementale sans précédent pour le territoire",
précise Jean-Michel Diaz, président du GMIF (Medef)."Depuis 18 mois,
près de 31 projets industriels et de développement d'infrastructures de plus de
50 millions d'euros chacun sont à l'étude. La dynamique d'investissement
s'est accéléré avec plusieurs projets d'ampleur supérieurs au milliard d'euros.
Ensemble, ils représentent 20 milliards d'euros d'investissements et la
création de plus de 10 000 emplois directs sur la décennie à venir. Leur
réalisation est décisive pour assurer la pérennité économique, sociale et
environnementale de notre territoire", annonce Christine Baze,
présidente d'Industries Méditerranée.
Et puis, au final, l'objectif
est de mettre en place un organe de gouvernance intégrant l'État, les
collectivités territoriales, les acteurs industriels et économiques, et les
acteurs de la société civile, avec des outils administratifs pour agir vite et
fort afin de permettre une politique d'aménagement harmonieuse et concertée.
"Le territoire n'était pas préparé à une dynamique de cette ampleur. Il
y a urgence : les douze prochains mois seront décisifs pour être au rendez-vous
de ce moment historique. Si ces projets ne se font pas sur le territoire, ils
se feront ailleurs en Europe", alerte Pascal Kuhn, président de l'UIMM
Alpes Méditerranée. C'est dit.
Trois incidents techniques ont
poussé l'industriel Naphtachimie à faire usage de la torche, une cheminée de
140 mètres considérée comme un organe de sécurité servant à évacuer les
excédents de gaz produits. L'industriel a justifié ces récents épisodes de
torchage. L'heure est désormais au bilan et aux investissements.
Depuis septembre, le chimiste
a dû faire face à un défaut d'une carte électronique, entraînant un arrêt des
unités et un premier épisode. Au cours du redémarrage, c'est de l'eau, détectée
dans un analyseur, qui a causé le deuxième épisode à la mi-septembre. Enfin,
l'épisode d'octobre, indépendant des deux premiers, relève d'un incident
électrique.
Quoi qu'il en soit, tous les
habitants du pourtour de l'étang de Berre et même jusqu'à Marseille ont vu
cette immense flamme, suscitant de nombreuses inquiétudes. "La torche,
c'est impressionnant et bruyant, mais il n'y a jamais eu de risques liés à la
sécurité", se veut rassurante Alexandra Loewenstein, directrice du
site martégal. "Nous allons poursuivre nos actions dans le cadre de
l'amélioration de la fiabilité des installations."
Pour éviter que de tels
épisodes ne se reproduisent, Naphtachimie s'est engagée à réaliser des
contrôles supplémentaires avant chaque démarrage des unités et va mettre en
place une caméra infrarouge afin de mieux réguler l'injection de vapeur dans la
torche, principale source de bruit. Ces épisodes d'une rare ampleur ont
également attiré l'attention des autorités. Élus de Martigues et de
Port-de-Bouc, Dreal (organisme d'État en charge de la surveillance des sites
industriels) et préfet se sont mobilisés. Un arrêté a ainsi été pris, sommant
l'industriel d'analyser et de traiter les causes de ces épisodes, mais aussi et
surtout d'évaluer avec précision les impacts environnementaux et sanitaires des
polluants émis.
"Nous avons eu des
difficultés pour répondre aux habitants", explique Henri Cambéssédès,
premier adjoint de Martigues. "C'est difficile d'avoir des
informations, c'est pourquoi nous avons sollicité la Dreal, la préfecture et
les associations de surveillance comme le Cyprès. Nous demandons qu'une
commission de suivi soit mise en place. On souhaite aussi que soient créées des
commissions institutionnelles et pédagogiques avec des représentants de la
presse. La communication dans ces situations est primordiale. Il est
indispensable de réunir les partenaires rapidement." Un message
entendu par Naphtachimie. Des réunions en ce sens devraient donc voir le jour.
Et la pollution ?
C'est la question que tout le
monde se pose. Effectivement, les différents épisodes de torche ont entraîné
des émissions de CO2, d'H2O et de COV (composés organiques volatils). Environ
100 tonnes de ces derniers ont été rejetées. Si la taille de la torche (140
mètres) permet de rejeter ces polluants très haut dans l'atmosphère et d'éviter
ainsi toute retombée au sol, les potentielles conséquences inquiètent. "La
zone agricole de Saint-Pierre est la voisine directe de la
plateforme", explique une habitante. "Quelles vont
être les conséquences sur la santé ?"
Une étude cadre, demandée par
la Dreal et réalisée par un cabinet indépendant, va être menée afin de
déterminer les risques pour la santé en se basant sur des critères d'inhalation
et d'ingestion de produits. Des prélèvements seront donc prochainement effectués
au sol puis analysés.
"Cent tonnes de COV
émis, c'est énorme pour Lavéra", concède Jean-Philippe Peloux,
représentant de la Dreal Paca. "Lors de gros événements comme celui-ci,
nous prenons des mesures d'urgence par voie d'arrêté en demandant des analyses.
Vu la hauteur des émissions, les polluants se décomposent, il ne devrait y
avoir que peu de retombées au sol."
Un constat également corroboré par Atmosud Paca, organisme
en charge de la surveillance de la qualité de l'air. "Je confirme que
100 tonnes, c'est beaucoup", analyse Sébastien Mathiot, chargé d'étude
pour Atmosud. "Toutefois, nos observations au cours de ces épisodes
n'ont pas montré une élévation des niveaux de pollution à 3 mètres du sol.
Cependant, il faut bien reconnaître que ces pollutions ont été émises. La
planète les a reçues." Reste donc maintenant à déterminer leur impact
sur la santé. L'étude réalisée devrait être rendue publique. L'industriel s'y
est engagé, élus et Dreal y veilleront.
Des syndicats inquiets
Dans un communiqué, la CGT du site s’inquiète de la vétusté des équipements.
Pour elle, ces épisodes de torchage risquent d'être récurrents si "nos
ateliers de production et notre centrale thermique ne retrouvent pas un niveau
de fiabilité élevé, ce qui passe par des investissements massifs."
Présent lors de la réunion, Daniel Bretonès, représentant
CGT a estimé que le nouveau délai entre deux grands arrêts, 7 ans au lieu de 5,
n'était pas optimal pour des équipements âgés de 50 ans. Inquiet, il a assuré
que les syndicats du site seront particulièrement vigilants à ce que les
mesures prises par Naphtachimie "ne soient pas seulement politiques et
sans résultat réel."
De son côté, la direction a expliqué que les incidents de
torche n'étaient en rien liés avec ce délai. Par ailleurs, il a été rappelé que
l'industriel poursuivait une politique d'investissement en vue de réduire de 30
% ses rejets de carbone à l'horizon 2030. Lors d’évènements sur leur site, les
industriels de Lavéra comme ceux de l’étang de Berre, donnent des informations
via le site
internet Allo Industrie sur les évènements en cours : torche, exercice
déclenchant une sirène, incident…
Personne, résidant ou de passage à Martigues, sur la Côte bleue ou
autour de l'Etang de Berre, n'a pu l'ignorer. La torche de Naphtachimie Lavera
a brulé, quasiment jour et nuit pendant plus d'un mois, soit l'épisode de
torchage le plus long depuis 15 ans selon la DREAL!
Repérable à des dizaines de kilomètres, par mer ou sur terre, la plus
haute torche de la plateforme de Lavera a brulé des milliers de tonnes de gaz à
la suite d’une succession d'incidents d'exploitation. Une lumière éblouissante,
un vacarme épouvantable (100 dB mesuré par les riverains de Lavera). Pire
encore, près de 100 tonnes de COV (composants organiques volatils)
potentiellement cancérigènes, ont été dispersés dans l'atmosphère (une
raffinerie en rejette 300 par an!)…. sans compter les milliers de tonnes de CO2
…qui ne sont pas comptés, ni par l'industriel, ni par AtmoSud.
Les collectivités locales, les habitants du pourtour de l'étang de
Berre, la presse, les riverains ont fait part de leur colère et demandé des
comptes à Naphtachimie, qui tout du long de ces incidents, n'a pas brillé par
une communication adaptée. Une exaspération qui a gagné aussi le préfet qui,
suite à une inspection de la DREAL, a pris un arrêté en vue de fiabiliser le
fonctionnement des installations. Une Commission Locale d'Information a été
réunie le 15 octobre avec les riverains et collectivités locales. Aux
explications techniques de Naphtachimie, les participants ont évoqué les
retombées en matière de santé publique, de celle des salariés, de politique de
maintenance, de pollutions des terres (proximité de St Pierre, zone agricole
remarquable), de gênes insupportables aux riverains, de manque de
transparence….
Si le torchage des gaz est un dispositif de sécurité indispensable lors
d'incidents ou d'arrêt-démarrage, les industriels en usent visiblement pour
fonctionner sans arrêter les installations en cas d'incidents. . C'est le choix
de la productivité au détriment de l'environnement et de la santé publique . Un
arrêté ministériel devrait prochainement les en empêcher!
Ce qui fut acceptable et accepté pendant un demi-siècle, ne l'est plus
aujourd'hui. Face à de tels évènements, générateurs d'éco-anxiété, les citoyens
s'inquiètent légitimement.
Si La décarbonation est une nécessité pour la pérennité de l'outil
industriel, elle ne peut se faire au détriment de la protection de
l'environnement et du vivant, des ressources planétaires et au péril de la
santé des habitants et travailleurs. Nous pouvons et nous devons vivre mieux
pour VIVRE AUTREMENT.
Alors que Naphtachimie prévient déjà de nouveaux torchages dans les
prochains jours, cet épisode de torchage inacceptable exige un changement
urgent de modèle industriel.
La Société Nautique des
Laurons à l'immense plaisir de vous convier à participer
au beaujolais nouveau
le jeudi 21 novembre 2024 à partir de 18h00
à la maison des Laurons.
Dans un souci
d’organisation, merci de bien vouloir confirmer votre présence et le nombre de
convives avant le lundi 18 novembreen nous renvoyant un mail à
l'adresse suivante :snl.leslaurons@outlook.fr ou par téléphone à :
Mr LIEUTAUD Claude
au 07.71.15.10.06
Espérant vivement votre présence pour partager
ces instants de convivialité, nous vous adressons nos salutations aussi
dévouées que chaleureuses.
La Société Nautique des Laurons à l'immense plaisir de
recevoir tous ses adhérents(es) à jour de leur cotisation pour participer à un apéritif
dînatoire.
L'apéritif dînatoire aura lieu
le vendredi 25 octobre à partir de 18h30
à la maison des Laurons.
Nous serions heureux de
vous compter parmi nous.
Pour passer un moment
convivial, nous demandons à chaque famille d’apporter une collation salée ou
sucrée.
Le CIQ des Laurons a accueilli ce matin une vingtaine de
lycéens du lycée Lurçat sur le site remarquable de Bonnieu.
Vincent Rivière leur a fait découvrir les plantes
protégées. Ils étaient accompagnés de Mr Calvia, chef de service des sites
remarquables à la Métropole.
A la suite de l’article de "La Provence" (notre
édition de mardi), le préfet prend un arrêté en vue de fiabiliser le
fonctionnement du vapocraqueur de l’usine chimique.
Les épisodes de torchage ont débuté le 18 septembre. Une série d’incidents à répétition rend la situation difficile sur le site : la flamme et le bruit qui se dégagent des installations du chimiste dérangent.
À la suite de plusieurs dysfonctionnements constatés par l’inspection
des installations classées, depuis septembre 2024, au niveau du vapocraqueur du
site pétrochimique de Lavera à Martigues, le préfet des Bouches-du-Rhône Christophe Mirmand a pris
un arrêté obligeant l’exploitant Naphtachimie à mettre en œuvre, en urgence,
des solutions adaptées et pérennes.
Les services compétents de
l’État ont constaté en effet, à plusieurs reprises des épisodes de torche
générés par le vapocraqueur exploité par la société Naphtachimie.
Nuisances pour les riverains
La mise à la torche est une
procédure de mise en sécurité d’installations pétrochimiques, à la suite d’un
fonctionnement non optimal d’unités sur la plateforme pétrochimique de Lavéra.
Si la mise à la torche répond à un besoin de sécurité, le recours à cette
procédure n’a pas vocation à être fréquent, d’autant qu’il entraîne des
nuisances pour les riverains situés à proximité du site.
En conséquence, à l’issue de
l’inspection réalisée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du
logement (Dreal) le 3 octobre 2024, le préfet des Bouches-du-Rhône a
pris mardi 8 octobre, un arrêté qui vise, par l’analyse des épisodes récents de
torche, à déterminer les causes de ces épisodes et à prendre toutes les
dispositions nécessaires à la fiabilisation du fonctionnement du vapocraqueur.
L’exploitant Naphtachimie
devra respecter les prescriptions suivantes sous deux semaines à compter de la
notification de l’arrêté, en remettant aux autorités un rapport d’incident sur
les épisodes de torche survenus depuis le 3 septembre. Il devra analyser et
traiter les causes à l’origine des épisodes de torche, évaluer plus précisément
les impacts environnementaux et sanitaires ainsi que les quantités de polluants
émis dans l’environnement.
Qualité de l’air
L’industriel est donc dans le collimateur des riverains qui se répandent, souvent de façon abusive et parfois fausse sur les réseaux sociaux. Plusieurs fois par jour - et par nuit - les photos de la torche qui illumine le ciel fait le tour des réseaux sociaux et le chimiste en prend pour son grade. "Naphta" est, également, dans la ligne de mire de la Dreal, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Selon nos informations, le gendarme de l’industrie, que nous avons sollicité, aurait, à plusieurs reprises, demandé des explications détaillées à Naphtachimie.
AtmoSud, le réseau de surveillance de la qualité de l’air a également été questionné par les services de l’Etat. L’organisme, basé à Martigues, dispose d’un important maillage de capteurs. Composés organo-volatiles (COv), poussières, dioxyde de soufre (SO2)… rien n’échappe à la technologie. Mais de ce point de vue, malgré les torchages à répétition - Naphtachimie a déclaré, depuis le 3 octobre et jusqu’à ce lundi, sur le portail d’information du public Allô Industrie, déjà 6 incidents -, aucune conséquence n’est à déplorer sur la qualité de l’air.
Procès-verbal
de la réunion ordinaire du CIQ : 3 octobre 2024
A
l’ordre du jour :
·Fixer la
date de l’Assemblée générale et le lieu :
-Une réservation de la salle de Saint-Pierre est
demandée pour le 8 novembre à 18heures.
·Avec la SNL, choisir une date pour le loto et
pour le Noël des enfants :
-Concernant le loto :Claude et Jo qui portaient à eux deux
entièrement ce divertissement nous ont fait part de leur abandon des
prospections et organisation de cette manifestation. Nous comprenons très bien
que cette tâche est ingrate et fatigante pour les personnes vieillissantes que
nous sommes !
Nous cherchons
une relève faute de quoi le loto cette année ne se fera pas.
Que les personnes
intéressées se fassent connaître.
-Concernant le Noël des enfants : la date du
14 décembre après-midi est retenue.
Au vu de l’augmentation des enfants, nous avons décidé que les
enfants auraient un cadeau jusqu’à l’âge de 10 ans. Nous souhaitons également
connaître l’âge et sexe des enfants susceptibles de participer à cette
manifestation afin de choisir au mieux le petit cadeau qu’ils recevront. Un
goûter sera offert à tous les enfants y compris les plus grands.
Donc, cette année nous demandons un retour de la part des
parents accompagnant leurs enfants.
·Préparer l’accueil des lycéens pour le 10
octobre dans le cadre de l’APPB de Bonnieu :
-Nannie a prospecté auprès de deux
boulangers-pâtissiers afin de réserver des viennoiseries, en rajoutant des
bouteilles de jus de fruits et le café, la note s’élèverait à environ 110
euros.Il semblerait que l’accueil se
fasse directement sur place plutôt qu’à la Maison des Laurons, nous en
reparlerons lors de la prochaine réunion.
·Renouvellement de la confection des boîtes de
Noël par les « Petites Mains » :
-Nous décidons de renouveler cette aide aux
personnes démunies, Marie se charge des achats, nous faisons également appel
aux dons sur le BLOG ou par INTERNET. J’irai personnellement solliciter
Carrefour Market pour des produits d’hygiène.
Je copie ici le contenu de ces boîtes :
·Subvention 2025 :
-Guillaume se rapprochera de René pour finaliser
la demande de subvention .
-
·Questions diverses :
-Joël Meunier-Merlioz nous informe que, suite à
la réunion du 22 août avec l’élue de quartier, face au mutisme et à la
non-intervention des services de la fibre, a appelé Christophe Vaillant
(Orange). Celui-ci lui a répondu que personne des services informatiques de la
Mairie ne l’avait contacté. Nous allons donc réitérer notre demande à l’élue
lors de la Commission de Quartier qui se déroulera le 22 octobre à St Pierre
(18h30). Ce changement de date m’est personnellement fâcheux puisque je ne
pourrais pas en parler étant absente ce jour-là. Allez-y nombreux.
-D’autre part, nous
avons reçu un mail ci-dessous :
Objet:Ici c'est mon quartier
Comme vous le savez peut-être j’ai proposé une nouvelle chronique cette année à
France Bleu Provence : Ici c’est mon quartier.
Le
but est de donner la parole aux habitants sur des problématiques qu’ils
rencontrent au quotidien. Sécurité, transport, environnement, etc. Et
d’apporter si possible la réponse des autorités compétentes.
Pourriez-vous
relayer cette info aux CIQ des Laurons ?
Je
vous fais suivre le mail que je viens d’envoyer à la confédération des CIQ de
la métropole, avec des exemples de chroniques pour « juger sur
pièce ».
Cette
chronique est diffusée chaque samedi et dimanche à 7H30 ainsi que dans nos
journaux. Diffusions également sur nos réseaux sociaux et notre site internet.