dimanche 15 novembre 2009

Les élus ont examiné hier les orientations budgétaires de la ville pour 2010

Petricoul: "Pourquoi continuer sur le même train de vie?"

Publié dans la Provence le samedi 14 novembre 2009 à 17H00

  • Au conseil municipal, ce n'est plus le premier adjoint qui présente les orientations budgétaires, comme au temps du tandem Lombard-Frisicano, mais le maire en personne. Gaby Charroux s'est donc chargé de cet exercice hier soir, rappelant la bonne santé de la ville, et sa volonté d'investir environ 25millions d'euros l'an prochain, malgré les divers scénarios envisagés après la suppression de la taxe professionnelle (Lire La Provence d'hier). Sans surprise, Sophie Degioanni pour le parti socialiste, Toni Brest pour le parti communiste l'ont assuré de leur entier soutien. Jean Patti absent, Gaby Granier pour son groupe a estimé que la "gestion de la ville était entre de bonnes mains", alors que Mouloud Ben Ayad (gauche citoyenne) a assuré la majorité municipale de son appui pour se battre contre les réformes gouvernementales.
  • Sans y faire directement allusion, Mathias Petricoul (UMP) a fait une comparaison avec quelques villes de même importance: "Martigues dispose de 152millions d'euros, là où Vincennes n'en a que 100millions, Châteauroux 86, et Chalon en Champagne 66,5. Heureusement qu'avec une telle richesse, les finances se portent bien!"Il a aussi osé une question qui a retenu l'attention du public: "comme pour un ménage, si vos revenus diminuent, pourquoi continuer sur le même train de vie?" Une remarque qui a attiré une réponse du maire: "Je suis persuadé que pour 2010, il faut maintenir ces investissements. D'autant qu'ils contribuent à développer l'emploi. Ces dernières années, nous estimons avoir contribué à l'existence de 800 à 1000 d'entre eux. Au fil des années, nous pourrons les réajuster en fonction de nos moyens. Mais en attendant, en 2010, nous commencerons à réaliser le pôle judiciaire, la passerelle piétonne entre l'Ile et la mairie, le dojo, l'école de musique, des logements. Tant qu'on peut le faire, on continuera, et nous sommes fiers de la gestion que proposons depuis des années à la population."
    Par Éric Goubert

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