vendredi 12 février 2010

Plan de Prévention des Risques Technologiques


Bientôt vous trouverez ce document d’information,
Dans votre boite aux lettres.

P.P.R.T
(Plan de Prévention des Risques Technologiques)

La double peine pour les riverains des industries dangereuses:


- Il entérine le fait qu’on vit sous la menace. - Il nous désigne comme les principaux responsables payeurs des quelques protections.
Où en est-on ? Fait-on vraiment de la prévention ? Qui va payer ? Après la catastrophe d’AZF à Toulouse, et pour qu’un accident de cette gravité ne fasse plus la une des journaux, une loi a été élaborée par Mme Bachelot, alors ministre de l’environnement. Cette loi se fait forte de protéger les riverains des sites à risque, c'est-à-dire nous, entre autres. En bref que dit cette loi : 1) Tous les moyens techniquement possibles doivent être mis en œuvre par les industriels afin de protéger les riverains. 2) Un plan doit être établi, délimitant quatre zones de servitude en fonction des risques encourus.

Zone: rouge CONSEQUENCES: Expropriation

COUTS: A la charge de l'Etat, des Collevtivités Locales et de l’industriel

Zone: jaune CONSEQUENCES: Expropriation ou obligation de travaux

COUTS: A la charge de l’Etat, des collectivités locales et de l’industriel

Zone bleue: CONSEQUENCES; Obligation de travaux

COUTS: A la charge du riverain moyennant une légère réduction d’impôt

Zone verte: CONSEQUENCES: Obligation de travaux éventuelle

COUTS: A la charge du riverain moyennant une légère réduction d’impôt

3) Si les moyens économiques à mettre en œuvre par les industriels pour réduire les risques à la source coûtent plus cher que les expropriations, ces dernières seront alors privilégiées.

  • Dans notre région, la 1° étude a été effectuée sur le site de TOTAL La Mède. Cette étude doit, par la suite, servir d’exemple pour l’élaboration des autres PPRT de la région. Or ses conclusions sont alarmantes !
  • Plutôt que de chercher à réduire les risques, les industriels, suivant leur intérêt, font porter sur l’état, les collectivités locales et les riverains l’essentiel du poids financier de la « protection ».
  • En effet, pourquoi réaliser des murs autour des zones à risques, enterrer des cuves et des sphères de gaz, réduire les stockages, quand il suffit de changer quelques clapets et d’installer quelques vannes supplémentaires et ainsi de laisser aux usagers la charge de leur protection.
  • En plus avec la bénédiction de la DREAL (ex DRIRE), l’organisme d’état qui mène le projet. Etendre les zones à risque rouges et jaune leur coûte peu et les zones bleue et vertes rien du tout !
  • Pour nous, riverains : quand ce n’est pas l’expulsion, c’est la construction de mur devant la maison, l’installation de vitres blindées, l’aménagement d’une pièce de confinement pour un dédommagement dérisoire (crédit d’impôt de 15% limité à 5000€ et à 10% de la valeur de la maison) et, cerise sur le gâteau, on peut s’attendre à une chute de la valeur marchande d’une habitation frappée de ce genre de servitude.
  • Il n’est pas juste que les riverains, qui supportent déjà les odeurs, les rejets toxiques et dont la santé et menacée au quotidien, doivent en plus financer les mesures qu’impose le PPRT.
  • Nous ne pouvons rester passifs, il nous faut réagir le plus rapidement et le plus massivement possible, et pour commencer, nous allons passer dans le quartier vous faire signer une pétition, (cette initiative sera également reprise dans les autres quartiers concernés).
  • Faites bon accueil à la pétition et n’hésitez pas à la faire signer autour de vous.

Le CIQ des LAURONS

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