vendredi 12 février 2010

PPRT DE TOTAL LA MEDE et LAVERA


Dans le cadre de nos actions sur le PPRT,
Nous avons envoyé plusieurs courriers à nos élus et décideurs
Afin qu'ils interviennent au plus haut niveau.
Vous trouverez ci-dessous la lettre qui sera remise au Préfet lors de la réunion du 3 mars

Le 12 février 2010

ROIG Jacques Association locataires de Lavéra Martigues
DEBOOM Richard UFC que choisir
CHEINET Jean Paul Mouvement national de lutte pour l’environnement
PUECH sylvestre C.I.Q des LAURONS
BARRACHIN Roger Association patrimoine cote bleue
RUGGIU Jean C.I.Q La mède

Monsieur le Préfet des Bouches du Rhône
Préfecture des Bouches-du-Rhône –
bd, Paul Peytral
13006 Marseille
•Objet: Avis des représentants des riverains au sein du CLIC de Caronte pour le PPRT de TOTAL La Mède
A remettre à qui de droit lors de l’enquête publique

Monsieur Le Sous Préfet,
Les signataires de la présente souhaitent vous faire part de leur avis concernant l’élaboration du P.P.R.T de TOTAL La Mède qui est en cours.
Considérant que les études de ce P.P.R.T n’ont pas été dirigées de façon à tenir compte en priorité des résidents qui subissent les risques, nous la jugeons inachevée, inadaptée et inacceptable dans son état actuel.
En application de la circulaire du 5 juin 2003 relative aux installations classées et aux réductions des risques industriels à la source, nous considérons que l’industriel Total a privilégié ses propres intérêts et n’est pas allé assez loin dans la recherche de solutions envers la protection de son environnement.
La loi du 30 juillet 2003 a introduit au niveau législatif le principe d’une étude de dangers basée sur une analyse de risques tenant compte, non seulement de la gravité potentielle, mais aussi de la probabilité d’occurrence des accidents.
Cette étude doit justifier les mesures permettant de réduire la probabilité ou la gravité des accidents (art L.512-1 du CE et art 3 ; 5° du décret 1133 du 21 septembre 1977). Son objectif est de vérifier les mesures de réduction du risque à la source définies selon les 3 axes complémentaires :
1. Réduire le potentiel de danger présent sur le site ;
2. Limiter l’intensité des phénomènes dangereux susceptibles de se produire ;
3. Réduire la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux;
Les risques mentionnés ci-dessus devront faire l’objet d’études concertées visant à une mise en œuvre apte à réduire le risque à un niveau aussi bas que possible, en tenant compte de l’état des connaissances, des pratiques et de la vulnérabilité de l’environnement de l’installation, ainsi que l’établissement d’un échéancier de mise en œuvre de l’ensemble des mesures.
Nous demandons que l’industriel Total, se mette en accord avec la loi du 30 juillet 2003 qui met la priorité sur la réduction du risque à la source lors de l’établissement d’un P.P.R.T..
L’effet majorant qui impacte principalement le quartier du Val des Pins provient des sphères de GPL avec le risque de Blève.
D’autres sites en France se sont trouvés devant la même problématique et ont réduit à zéro ce phénomène en mettant leurs sphères sous talus, diminuant ainsi de 2 à 8 le rayon des zones 1 et 2 (PJ annexée).
Cette solution a certes un coût; mais nous ne pouvons pas comprendre et accepter que Total n’applique pas ces solutions techniquement réalisables et validées pour ses sphères, ce qui aurait pour effet immédiat de sortir le quartier de la zone jaune et bleue, ainsi que le délaissement, et réduire les zones rouges.
Nous trouvons cette solution d’autant plus nécessaire qu’elle sécuriserait également le personnel de la raffinerie et les autres installations du site, et romprait une chaîne cinétique potentielle de catastrophe humaine, industrielle et environnementale.
Concernant le financement des modifications de l’habitat des riverains, nous refusons l’idée qu’ils aient à financer, même partiellement, la réalisation de travaux de protection, que ce soit avec ou sans crédit d’impôts.
Suite à une réunion publique, la réprobation de la population à participer financièrement à leur propre protection s’est manifestée, et M. Vincent Burroni, Maire de Chateauneuf - La Mède, s’en est fait l’écho dans un récent courrier où il a clairement explicité cette désapprobation à M. J.L.Borloo, Ministre de tutelle concerné.
L’industriel générateur de risques doit remédier à cette situation pour la sécurité des riverains, selon le principe « Pollueur – Payeur ».
Nous avons également noté qu’il existait deux règles de subventions, ce qui est injustifié pour une même source:
1. Une concernant les Zones Rouges et Jaunes,
2. Une autre concernant les Zones Bleues et Vertes.
Cette disposition de la loi impacte plusieurs centaines de milliers de foyers séjournant à proximité de plus de 720 établissements industriels et 500 communes. Il est prévu de réaliser, d'ici à 2012, un peu plus de 400 PPRT.
Nous comptons sur votre compréhension et votre célérité pour rejoindre nos avis dans les modalités de concertation à l’enquête publique afin d’exiger des mesures supplémentaires de réduction des risques à la source.
Nous vous en remerciant par avance, nous vous prions d’agréer
Monsieur le Sous Préfet,
Nos respectueuses salutations.



Les Membres Représentants les Riverains au C.L.I.C de Caronte Lavéra.

BARRACHIN Roger Association Patrimoine Côte Bleue B . P. 17 , 25, Rue des Grands Pins 13820 13820 Ensuès La Redonne
DEBOOM Richard UFC Que Choisir 8 boulevard Joliot CURIE 13500 Martigues.
CHEINET Jean Paul Mouvement National de Lutte pour l’Environnement 19, Rue Albrand 13002 Marseille
PUECH Sylvestre C.I.Q des LAURONS Restaurant «les Pieds dans l
ROIG Jacques Association Locataires de Lavéra 39, avenue Geine Verte 13117 Lavéra
RUGGIU Jean C.I.Q La mède 3, Rue Siméon Firmin La Mède

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