La
concertation se poursuit
Autour
des éoliennes flottantes
Le projet d’EDF Énergies Nouvelles au large de Port-Saint-Louis et
Carro devrait aboutir d’ici 2020
L'objet
de la réunion publique d'information, 21 mars 2017 EDF-EN PGL
sur le projet d’éolienne Provence Grand Large à MARTIGUES,
était de présenter au public le projet d'éoliennes flottantes prévues au large
de Port Saint-Louis du Rhône.
Ce projet de production d'électricité à base d'énergie renouvelable dont les éoliennes en mer créeront moins de nuisances que celles connues pour les éoliennes terrestres. Celles-ci sont d'autant plus éloignées du rivage qu'elles seront installées à 24 kms des côtes ; à titre d'exemple, le Planier est éloigné d'environ 15 kms de la côte.
Des différences notables apparaissent comparativement au projet initial qui a dû être modifié pour des raisons de délais de réalisation incompatibles avec les appels à projets de l'état qui doivent être réalisés à moyen terme.
Le projet initial, situé au même emplacement, comportait 13 éoliennes flottantes de type hélicoïdales à réaliser par la société aixoise NENUPHAR. Malheureusement, celle-ci n'était pas capable d'achever ses prototypes dans les temps impartis, c'est pourquoi EDF-EN s'est tournée vers deux autres industriels, SIEMENS pour les turbines SWT 8.0-154 et SBM Offshore pour les flotteurs de ces 3 éoliennes de type plus traditionnel.
Chacune d'elle est de 8MW et l'ensemble devra produire l'équivalent électrique d'une ville de 40 000 habitants. Il s'agira d'une première mondiale, car actuellement, il n'existe dans le monde que des prototypes sans raccordement électrique et souhaitons que les retombées économiques et d'emplois seront locales.
Les concepteurs ont besoin de deux lieux de travail qui sont en cours de tractations dont l'un est dans le bassin du GLORIA pour l'assemblage des structures et l'autre à la centrale de Ponteau pour des besoins d'appontement lors de la phase de maintenance du matériel une fois mis en œuvre.
Le projet d'exploitation est prévu pour une durée de 20 ans en considération des droits accordés par l'état et la dégradation des matériaux dans un milieu marin agressif. il est porté par EDF Énergie Nouvelle constituée en SAS d'un seul actionnaire.
Le coût est d'environ 200 millions d'euros.
Une enquête publique est prévue en 2018.
Les questions ont porté entre autres sur :
- le démantèlement après coup (point zéro de l'état initial et comparatif à l'arrivée)
- le type de fixation au fond marin (enfouissement de tubes sans coulage de béton)
- affouillement des câbles éclectiques (1.50m sous le sable)
- la résistance des flotteurs (compartimentés de 6m sur 12m)
- le dimensionnement des structures (H 140m, embase des flotteurs sous l'eau : triangle équilatéral de 85m, poids : 1600 T)
- ouverture à un financement participatif de particuliers possible mais prématuré.
Ce projet de production d'électricité à base d'énergie renouvelable dont les éoliennes en mer créeront moins de nuisances que celles connues pour les éoliennes terrestres. Celles-ci sont d'autant plus éloignées du rivage qu'elles seront installées à 24 kms des côtes ; à titre d'exemple, le Planier est éloigné d'environ 15 kms de la côte.
Des différences notables apparaissent comparativement au projet initial qui a dû être modifié pour des raisons de délais de réalisation incompatibles avec les appels à projets de l'état qui doivent être réalisés à moyen terme.
Le projet initial, situé au même emplacement, comportait 13 éoliennes flottantes de type hélicoïdales à réaliser par la société aixoise NENUPHAR. Malheureusement, celle-ci n'était pas capable d'achever ses prototypes dans les temps impartis, c'est pourquoi EDF-EN s'est tournée vers deux autres industriels, SIEMENS pour les turbines SWT 8.0-154 et SBM Offshore pour les flotteurs de ces 3 éoliennes de type plus traditionnel.
Chacune d'elle est de 8MW et l'ensemble devra produire l'équivalent électrique d'une ville de 40 000 habitants. Il s'agira d'une première mondiale, car actuellement, il n'existe dans le monde que des prototypes sans raccordement électrique et souhaitons que les retombées économiques et d'emplois seront locales.
Les concepteurs ont besoin de deux lieux de travail qui sont en cours de tractations dont l'un est dans le bassin du GLORIA pour l'assemblage des structures et l'autre à la centrale de Ponteau pour des besoins d'appontement lors de la phase de maintenance du matériel une fois mis en œuvre.
Le projet d'exploitation est prévu pour une durée de 20 ans en considération des droits accordés par l'état et la dégradation des matériaux dans un milieu marin agressif. il est porté par EDF Énergie Nouvelle constituée en SAS d'un seul actionnaire.
Le coût est d'environ 200 millions d'euros.
Une enquête publique est prévue en 2018.
Les questions ont porté entre autres sur :
- le démantèlement après coup (point zéro de l'état initial et comparatif à l'arrivée)
- le type de fixation au fond marin (enfouissement de tubes sans coulage de béton)
- affouillement des câbles éclectiques (1.50m sous le sable)
- la résistance des flotteurs (compartimentés de 6m sur 12m)
- le dimensionnement des structures (H 140m, embase des flotteurs sous l'eau : triangle équilatéral de 85m, poids : 1600 T)
- ouverture à un financement participatif de particuliers possible mais prématuré.
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