Le projet Midi-Provence vise à renforcer le lien
entre
Les régions Languedoc-Roussillon et PACA,
Pour sécuriser leur alimentation et
Tirer profit des complémentarités de leur mix énergétique.
Le réseau de transport du pourtour méditerranéen s’articule
à partir d’un axe à
400 000 volts allant de Perpignan à Nice.
Avec le développement fort des énergies
renouvelables dans les deux régions, les flux deviennent de plus en plus
variables sur ce réseau selon la saison, l’heure et les conditions
météorologiques (vent, ensoleillement…).
Selon que la production est plus importante à l’est
et à l’ouest du Golfe du Lion, le réseau doit transporter l’électricité vers
les zones les plus déficitaires.
RTE envisage pour cela la construction d’une liaison électrique de 210 km entre les
postes électriques de La Gaudière (au cœur du département de l’Aude) et de
Ponteau (Bouches-du-Rhône).
Traverser le Golfe du Lion est apparu comme la
solution la plus pertinente, grâce au plateau continental qui permet d’enfouir des
câbles sous le sable.
Cette liaison à 320 000 volts sera sous-marine sur
160 km et souterraine sur 50 km. Une telle solution nécessite, à ce niveau de
puissance (1000 MW) et pour cette longueur, le recours au courant continu. Il s’agira
donc de construire à chaque extrémité une station de conversion capable de
transformer le courant alternatif en courant continu et inversement.
Les atterrages des câbles déterminés à l’issue des
échanges avec les institutions et élus du territoire seront situés à Gruissan
(Aude), au niveau de l’étang des Ayguades et à Martigues, vers le port de Ponteau.
Pour
construire cet ouvrage, RTE a engagé un dialogue avec les acteurs des
territoires concernés pour en appréhender les spécificités
Le paysage électrique régional devrait en outre continuer à
évoluer avec le vote de la loi de transition énergétique et la mise en place de
nouveaux pouvoirs territoriaux. Ainsi, les options d'atterrages des câbles
sous-marins doivent être compatibles avec le raccordement attendu d'éoliennes
flottantes au large des deux régions et il a été demandé à RTE de les réétudier
dans ce sens.
RTE temporise ainsi le projet quelques mois, le temps de le
réévaluer en concertation avec les acteurs concernés.
L’enquête
publique initialement prévue en 2016 est donc repoussée.
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