Fête de la Libération
Du 23 août 10 h 00 heures
au 24 août 23 : 00 heures
v Historique
F Le dimanche 20 août vers 10h, les navires minés sautent : La Marseillaise s’échoue, le Jean Laborde et le Ville d’Alger sont ravagés par un incendie. L’explosion des quais provoque la destruction de 35 maisons et à Caronte, les grues géantes sont à terre. Selon les travaux historiques de Jacky Rabatel (*), ces sabotages causent la mort d’un homme de 62 ans, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
F De son côté, la Résistance martégale, décapitée par l'arrestation de plusieurs de ses responsables le 8 juin 1944, eut des difficultés pour s'organiser jusqu'au 20 août où une délégation, menée par Marc Reimberg, fut envoyée au siège de la Kommandantur locale pour demander une reddition allemande.
Les Allemands ne prirent pas la peine de répondre et battirent en retraite dans la nuit du 20 au 21 Les troupes d’occupation commencent à quitter la ville, non sans avoir commis leurs derniers forfaits.
F Le 21 août, vers 5h du matin, le pont tournant qui reliait à l’époque les quartiers de Jonquières et de l’Ile et le viaduc ferroviaire de Caronte de la ligne Miramas-L ’Estaque sont dynamités.
Cet épisode restera dans les mémoires, notamment grâce aux photos conservées par le service des Archives communales. Le viaduc ferroviaire sera remplacé provisoirement par une sorte de pont transbordeur jusqu’à sa reconstruction en 1954.
Au matin, la population gagna petit à petit les rues pour constater les dégâts. En même temps, plusieurs groupes de résistants s'organisèrent pour tendre des embuscades aux retardataires allemands et ratisser les blockhaus abandonnés. Plusieurs accrochages ont alors lieu, notamment sur la route de La Mède en direction de Marseille et au nord de la ville sur la route vers Istres. Des raids menés depuis l'étang de Berre par des vedettes allemandes chargées de mitrailler la ville furent aussi repoussés.
Au total, ces accrochages entraînèrent la mort de dix soldats allemands et la capture de soixante-trois autres pour un résistant tué et dix blessés dont deux graves.
F Le 22, les Américains envoyèrent un détachement de trois chars d'assaut prendre possession de la ville et des prisonniers. Une garnison américaine s'installa ensuite dans la ville pour réparer les installations portuaires utiles pour le ravitaillement des armées alliées progressant le long de la vallée du Rhône. Une partie de la 338e division d'infanterie allemande fut détruite lors de la bataille de Montélimar (21-29 août 1944). Ainsi s’achève une période marquée par une présence massive de l’armée d’occupation qui alla jusqu’à 2000 soldats pour une population qui ne comptait alors que 10 000 habitants.
Paroles et mémoire d'occupation :
La Seconde Guerre mondiale à Martigues
Et en Provence
F Film de 8 minutes, d'un documentaire sur l'occupation allemande en Provence. Témoignages d'acteurs et témoins de la période 1942-1944 à l'occasion de la parution de l'ouvrage "Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille" de Nicolas Balique et Vladimir BIaggi paru aux éditions Vendémiaire. Avec la librairie L'Alinéa où le livre a été présenté en avant-première le 2 juin 2016. http://www.editions-vendemiaire.com/c...
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