AGIR POUR NOTRE SANTÉ
ET LA PROTECTION DE NOTRE ENVIRONNEMENT
De nombreuses informations, d’études, de multiples rapports alertent
sur les conséquences et les effets de la pollution atmosphérique sur la santé
de l’Homme et l’environnement. La pollution aux particules fines provoquerait
la mort d’au moins 48 000 personnes dans notre pays auxquelles s’ajoutent les
victimes de maladies cardiaques et pulmonaires. Le temps de l’exposition est
aussi redoutable que les pics de pollution.
Face à
ce mal du siècle, nombre de citoyens organisés ou non, s’inquiètent de
l’extrême nocivité des rejets industriels dans l’atmosphère, non sans effet sur
la qualité des eaux et des sols.
Citons
la plainte déposée par des habitants de la vallée de l’Arve en Mai 2018 contre
l’État pour « carence fautive », l’étude révélée par le journal « Le Monde » (
article du 28 mai 2018) faisant état d’une « sur-imprégnation » notamment au
plomb et une « surexposition » aux particules fines chez les habitants de
Fos-sur-Mer, le rapport de juillet 2018, révélant une pollution massive de
l’air et des manquements graves de l’industriel SANOFI à Lacq sur le site
chimique de Mourenx rejetant dans l’atmosphère des matières dangereuses à des
taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés.
Les
témoignages de riverains de sites Seveso diffusés lors de reportages télévisés
(Fos-sur Mer, Lacq récemment) mettent en évidence la profondeur du mal.
Nous pourrions multiplier les
exemples.
Les condamnations répétées de la
France par la Cour Européenne de justice pour manquement à son devoir de
protéger les citoyens contre la pollution de l’air, la mise en demeure délivrée
par la Commission Européenne pour le retard pris par la France dans la
transposition de la réglementation européenne sur les émissions polluantes
(directive NEC), confirment si besoin était, le laxisme de nos gouvernants dans
leur volonté de lutter contre les causes de pollution industrielle.
Ce
ne sont pas de formules, de déclarations dont ont besoin les citoyens, mais de
décisions fortes et d’actes précis visant à l’amélioration de la santé humaine
et la préservation de notre environnement.
En interrogeant les services de
l’Etat (préfectures, DREAL…), Agences Régionales de Santé, Observatoires Régionaux
de Santé, Associations, organismes ayant en charge la santé, nous devons
pouvoir disposer d’un bilan sanitaire propre à nos différents secteurs ?
INTERVENONS
SANS RETENUE
POUR LE BIEN COMMUN…
Adressons
ce message à l’ensemble de nos associations.
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