Communique de Gaby Charroux

 

·        CORONAVIRUS

·        01/04/2021 À 17H35

Martigues :

Gaby Charroux réagit aux annonces

du président de la République

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Par le biais d'un communiqué, le maire de Martigues fait une déclaration

 

Dans un contexte d’explosion de l’épidémie, le Président de la République a annoncé la généralisation des restrictions mises en place dans les départements en zone d’alerte sur l’ensemble du territoire ainsi que la fermeture des écoles élémentaires pour 3 semaines et pour 4 semaines dans les établissements scolaires du second degré, avec deux semaines de cours à distance et deux semaines de vacances.

Après les confinements successifs de l’année 2020, l’échec des masques, l’échec des tests et les injonctions contradictoires, c’est une nouvelle épreuve difficile qui s’annonce, quasiment un an après le début de la crise sanitaire.

Force est de constater que les mesures annoncées ne sont pas à la hauteur des enjeux comme si aucun enseignement n’avait été tiré depuis 12 mois : notre capacité hospitalière n’a pas été renforcée, et rien n’a été avancé, ni pour la production des vaccins, ni pour la levée des brevets. Il n’a pas non plus été question des mesures sociales à mettre en œuvre pour celles et ceux que le confinement précarise et fragilise.

Je prends acte de ces nouvelles mesures et la Ville de Martigues continuera d’accompagner l’ensemble des Martégales et des Martégaux, notamment en maintenant le lien avec nos séniors, en soutenant les jeunes grâce au plan étudiant déployé par la Ville et en renforçant encore l’action des services publics municipaux.

Alors que la vaccination semble être une des meilleures réponses pour sortir de la crise, il est temps que les doses nécessaires pour vacciner rapidement les plus fragiles et le plus grand nombre soient enfin disponibles.

Si les mesures prises freineront sans doute temporairement la flambée de l’épidémie, il est urgent d’imaginer et de construire un modèle alternatif à la logique libérale qui a montré ses limites et ses carences depuis le début de la pandémie.