NOTRE-DAMEDES MARINS
Un balcon tombe
Du 1er étage
C’est un
miracle. Une grosse frayeur aussi. Un drame évité de justesse avec " un garde-corps
jardinière" qui s’est décroché depuis un balcon, au premier étage de ce
bâtiment , au cœur de Notre-Dame des Marins à Martigues.
Par
chance, l’effondrement n’a pas fait de victime, mais c’était le choc malgré
tout dans le quartier. Au bas mot, plusieurs centaines de kilos de béton, toute
une structure qui s’est décrochée de la façade du
Ketch, hier sous les
coups des 14 h 30, presque sous les fenêtres du local de 13 Habitat, le bailleur
en charge de la gestion du parc locatif.
"On a cru à un tremblement de terre !"
"On
a frôlé un drame. Je suis choqué, c’est pas possible, souffle la fille de
cette locataire, âgéede 71 ans, encore toute retournée. J’ai quitté
mon travail en catastrophe. Ma mère n’arrive plus à parler. Elle se reposait dans
le séjour, sur son canapé quand elle a entendu un gros
Craquement
avant un énorme boum. Elle a cru à un tremblement de terre !"
Comme un
éclair, alertés par ce bruit sourd, des voisins étaient dehors, médusés devant cet
énorme bloc de béton faisant office de jardinière à la base, qui a terminé sa
course quelques mètres plus bas.
"C’est
mercredi, vous imaginez s’il y avait des enfants qui jouaient en dessous
?", interroge la fille de cette famille, un peu connue
comme le loup blanc dans ce quartier, avec cette locataire qui
habite dans cet appartement depuis 40 ans. "L’équipe de
notre agence, installée au-dessous du logement, a immédiatement sécurisé les lieux
et a rendu visite à la locataire concernée", a assuré le bailleur.
Alors
qu’"une entreprise spécialisée (mandatée par Habitat 13), est venue
poser un garde-corps métallique provisoire pour fermer le balcon", a
expliqué le bailleur, les services de la Ville se sont rendus
sur place avec notamment Jean-Pascal Badgi, vice-président du
conseil de quartier de NDM en lien avec Saoussen Boussahel, la
présidente. "Nous avons proposé à la locataire un logement
provisoire, prolonge le bailleur, mais elle a préféré être hébergée chez
son fils. Dès demain (lire aujourd’hui), un bureau d’études viendra sur
place pour analyser la situation, étudier la structure, déterminer les causes
et envisager les solutions techniques les mieux adaptées", annonce
encore le bailleur qui rappelle qu’"un chantier pour des grosses
réhabilitations du bâti" est dans les tuyaux, après des réhabilitations des
halls d’entrée depuis 2018".
L’accident
confirme son urgence dans un quartier, où tous oscillaient hier entre le choc
et le soulagement de pas avoir de victime, mais aussi un sentiment de colère
avec des locataires alertant sur des fissures. "Il ya des ferrailles
qui dépassent à certains endroits. Ça a été signalé plusieurs
fois. Il n’y a qu’à lever les yeux pour voir de plus grosses
détériorations encore. Là c’est un avertissement."
Pascal STELLA
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