jeudi 1 avril 2021

Un balcon tombe

 

NOTRE-DAMEDES MARINS

Un balcon tombe

Du 1er étage


C’est un miracle. Une grosse frayeur aussi. Un drame évité de justesse avec " un garde-corps jardinière" qui s’est décroché depuis un balcon, au premier étage de ce bâtiment , au cœur de Notre-Dame des Marins à Martigues.

Par chance, l’effondrement n’a pas fait de victime, mais c’était le choc malgré tout dans le quartier. Au bas mot, plusieurs centaines de kilos de béton, toute une structure qui s’est décrochée de la façade du

Ketch, hier sous les coups des 14 h 30, presque sous les fenêtres du local de 13 Habitat, le bailleur en charge de la gestion du parc locatif.

"On a cru à un tremblement de terre !"

"On a frôlé un drame. Je suis choqué, c’est pas possible, souffle la fille de cette locataire, âgéede 71 ans, encore toute retournée. J’ai quitté mon travail en catastrophe. Ma mère n’arrive plus à parler. Elle se reposait dans le séjour, sur son canapé quand elle a entendu un gros

Craquement avant un énorme boum. Elle a cru à un tremblement de terre !"

Comme un éclair, alertés par ce bruit sourd, des voisins étaient dehors, médusés devant cet énorme bloc de béton faisant office de jardinière à la base, qui a terminé sa course quelques mètres plus bas.

"C’est mercredi, vous imaginez s’il y avait des enfants qui jouaient en dessous ?", interroge la fille de cette famille, un peu connue comme le loup blanc dans ce quartier, avec cette locataire qui habite dans cet appartement depuis 40 ans. "L’équipe de notre agence, installée au-dessous du logement, a immédiatement sécurisé les lieux et a rendu visite à la locataire concernée", a assuré le bailleur.

Alors qu’"une entreprise spécialisée (mandatée par Habitat 13), est venue poser un garde-corps métallique provisoire pour fermer le balcon", a expliqué le bailleur, les services de la Ville se sont rendus sur place avec notamment Jean-Pascal Badgi, vice-président du conseil de quartier de NDM en lien avec Saoussen Boussahel, la présidente. "Nous avons proposé à la locataire un logement provisoire, prolonge le bailleur, mais elle a préféré être hébergée chez son fils. Dès demain (lire aujourd’hui), un bureau d’études viendra sur place pour analyser la situation, étudier la structure, déterminer les causes et envisager les solutions techniques les mieux adaptées", annonce encore le bailleur qui rappelle qu’"un chantier pour des grosses réhabilitations du bâti" est dans les tuyaux, après des réhabilitations des halls d’entrée depuis 2018".

L’accident confirme son urgence dans un quartier, où tous oscillaient hier entre le choc et le soulagement de pas avoir de victime, mais aussi un sentiment de colère avec des locataires alertant sur des fissures. "Il ya des ferrailles qui dépassent à certains endroits. Ça a été signalé plusieurs fois. Il n’y a qu’à lever les yeux pour voir de plus grosses détériorations encore. Là c’est un avertissement."



Pascal STELLA

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