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MARDI
29/03/2022 à 10H43
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SOCIÉTÉ
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MARTIGUES
Le comité de pilotage du projet vient de se réunir. Pour l'État,
une mise en service dans cinq ans est possible. Le ministre Djebbari a confirmé
au député Dharréville l'arrivée de crédits
Une réunion du comité de pilotage au début du mois, un
engagement écrit du ministre Jean-Baptiste Djebbari auprès du député Pierre Dharréville mi-mars,
un projet mis à jour fin janvier sur le site de la Dreal (*)... On dirait bien
que sur le front du projet de contournement routier de Martigues et de Port-de-Bouc ,
les choses bougent. Au point même où un représentant de l'Etat très au fait du
dossier avance : "Une mise en service à l'horizon 2027 est un objectif
raisonnable ."
Ce long dossier, espéré depuis cinquante ans,
redémarré au début du siècle, va-t-il enfin se concrétiser ? C'est en tout cas
l'espoir des nombreux défenseurs du projet, qui consiste à aménager une voie
rapide passant au nord de Martigues et de Port-de-Bouc. Un tracé bien connu de
7,7 km, sur 2 fois deux voies, limitées à 90 km/h, qui répond à
plusieurs objectifs : celui de supprimer le passage de 50 000 véhicules par
jour, dont des camions transportant des matières dangereuses, au milieu de
quartiers entiers de Martigues et de Port-de-Bouc, tout en fluidifiant la
circulation en direction des bassins ouest du Grand port maritime de Marseille.
Améliorer la sécurité routière, le cadre de vie, la desserte des zones
industrielles, et d'autres points stratégiques du territoire, autant
d'objectifs listés sur le dossier présenté par l'Etat.
Des premiers travaux sont attendus en septembre.
Si les maires et les populations riveraines le
soutiennent depuis longtemps, les impératifs de développement du Grand port
maritime de Marseille comme des industries semblent avoir boosté le
contournement. "La desserte routière reste sous-dimensionnée, reconnaît
ce représentant de l'État, même si nous veillerons aussi à développer
dans le secteur le rail, comme l'État s'y est engagé ."
Concrètement, des premiers travaux sont attendus en
septembre prochain. Pas encore pour aménager les premiers hectomètres de
chaussée, mais d'abord pour dévoyer les réseaux qui passent sous terre comme
dans les airs. C'est ainsi que la ligne électrique à haute tension ou les
pipelines de gaz seront concernés par les premiers coups de pioche.
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