· 02/07/2022 À 09H01
Conseil Municipal de Martigues
:
Un vote défavorable unanime
pour le PPRT de Lavéra
·
03:28
Le prochain
conseil municipal de Martigues se tiendra au mois de septembre.
Pour
les élus, les riverains de la plateforme pétrochimique ne doivent pas dépenser
un seul centime pour faire face aux risques engendrés par les industriels ; le
Plan de prévention ne doit oublier personne en chemin.
Les élus Martégaux ont voté ce soir unanimement un avis
défavorable sur le projet de Plan de Prévention des Risques Technologiques de
Lavéra. Parmi les principaux motifs d'insatisfaction développés par le premier
adjoint Henri Cambessédès figurent notamment le coût des travaux restant à la
charge des riverains, l'absence d'accompagnement des petites et moyennes
entreprises impactées comme les logements du bailleur social 13 Habitat, mais
aussi les limitations imposées à la circulation et à la tenue de
manifestations. La majorité demande également que la Ville soit associée au
projet jusque dans la réalisation des travaux et l'accompagnement des
riverains, ce qui n'est pas prévu par le texte actuel, et exige que l’État
prenne en compte ces enjeux pour pouvoir obtenir un avis favorable.
Interrogé sur des modifications de statuts à apporter à la
société Maritima Médias, concernant notamment l'extension de la limite d'âge de
son président à 85 ans, Gaby Charroux a annoncé en séance que les sociétés
d'économie mixte de Martigues changeraient prochainement de statut. « Je ne souhaite plus avoir une organisation comme
celle-ci, a déclaré le maire. Nous
travaillons sur des modifications de statuts qui permettront à leurs directeurs
d'être désormais des directeurs généraux, avec leurs responsabilités, et à leur
président de n'avoir pour fonction que de présider en conseil d'administration.
Dès cette année 2022, une telle disposition sera prise pour la Semivim, et les
autres suivront, de la même façon, que ce soit la SPL pour le Tourisme et la
Semovim. Le capitaine n'abandonne pas le navire lorsque la situation est
mauvaise, je vais donc assumer cela pendant encore quelques mois, avec pour
seule ambition l’intérêt général, de ces sociétés et donc de la population
martégale ».
Les élus ont également entériné ce soir l'acquisition de deux
locaux commerciaux. Le premier, situé sur la place centrale de Paradis
Saint-Roch, d'une surface pouvant être ouverte au public de 480 m2, était
inexploité depuis 2020. Il pourrait de nouveau accueillir une activité de
restauration mais deviendra quoi qu'il en soit selon l'adjointe à l'Urbanisme
Linda Bouchicha « un lieu d'utilité publique et d'animation pour les
habitants du quartier ».
Le second n'est autre que l'un des deux espaces vacants commercialisés au sein
de l'ensemble immobilier « La Cascade ». La majorité va ainsi
acquérir le lot n°1, d'une superficie de 440 m2, moyennant la somme de 850 000
euros hors-taxe, ce qui a fait réagir l'opposition. « C'est une dépense municipale que l'on aurait pu éviter,
avec une plus-value de 200 000 euros », explique Sylvie
Wojtowicz, du groupe de Jean-Luc Di Maria. « Qu'en
sera-t-il de l'autre local à la vente, de 150 m2 ? Quels sont les
commerces pressentis ? » Thierry Boissin reprochera quant
à lui à la majorité de n'avoir pas pu anticiper : « Pourquoi
faire cet achat dans l'urgence aujourd'hui ? ».
« Le prix est celui indiqué par le
service des domaines, nous ne l'avons pas d'abord acheté puis revendu, et nous
achetons rapidement parce que le vendeur veut vendre rapidement »,
répondra Gaby Charroux. « Notre ambition était
que des commerces viennent s'installer dans les deux locaux disponibles et nous
n'avons encore reçu aucune proposition d'activité commerciale. Nous avons nous
des possibilités pour le plus grand, et ce sera un bien immobilier propriété de
la Ville qui produira, nous l'espérons, un revenu locatif ».
Suite à la présentation du rapport sur la gestion des activités
de loisirs des plages, l'opposition s'est enfin inquiétée de la recrudescence
de faits de délinquance dans le secteur de Saint-Croix, évoquant notamment la
consommation de drogue de certains usagers. « Il
faudrait faire quelque chose », a suggéré Emmanuel Fouquart.
Ce à quoi Odile Teyssier-Vaisse, adjointe du quartier de La Couronne-Carro, a
répondu qu'il pouvait compter sur le travail de la Cellule de Veille du
Littoral, qui se réunit chaque semaine depuis le mois de juin, pour agir le
plus efficacement possible, soulignant les bons résultats obtenus la saison
dernière sur la plage du Verdon
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