Le BLOG DES LAURONS LES LAURONS. Petit quartier tranquille situé au bord de mer au sud-ouest de Martigues. Les buts du C.I.Q sont : La Défense des Intérêts des Habitants du Quartier. Les actions envers les Industriels pollueurs. Les relations avec la Mairie. Ses activités. Le C.IQ des LAURONS (association loi 1901) existe depuis 1958. Adresse du Site : https://leblogdeslaurons.blogspot.com/ Mail : ciq.des.lauronsmartigues@free.fr
compteur live
mercredi 24 août 2022
Cherche thon rouge Désespérément…
Martigues :
vers une
saison noire
pour le
thon rouge ?
Les pêcheurs déplorent une situation de plus en plus critique
Saison compliquée à tous les niveaux pour les amateurs de
pêche au thon rouge. Alors que la semaine dernière, la météo a perturbé la
semaine halieutique et empêché le Moulinet d'or d'avoir lieu, les pêcheurs ne
peuvent que constater que leurs prises sont bien maigres depuis le début de la
saison, le 2 juillet. "Cela va très mal, souffle Gérard Peroddi, président
du club nautique de Martigues et de la Fédération française des pêcheurs en mer
(FFPM). Les poissons sont très petits en Méditerranée cette année." Alors
qu'à cette période, les amateurs de thon rouge devraient avoir pêché environ 40
% du quota de 60 tonnes alloué à la France, "on n'en est qu'à 11 % au
niveau national", déplore Gérard Peroddi. "Il y a un changement
d'habitude des thons rouges depuis deux ou trois ans, poursuit-il, et on le
ressent chaque année un peu plus." Si les grosses prises ne sont pas rares
dans l'Atlantique, la Méditerranée, elle, n'est pas en verve. "On pêche
beaucoup de poissons entre 1,20 m et 1,50 m, mais on ne prélève pas lorsque les
thons sont trop petits", explique Gérard Peroddi.
Peu de poissons et du carburant en hausse
Comment expliquer cette situation ? Pour le président de la
Fédération française des pêcheurs en mer, rien d'évident, seulement des pistes.
"Il suffit qu'il y ait des courants défavorables ou des changements de
température de l'eau pour que tout soit bouleversé, explique-t-il. Il y a de
nombreux paramètres qui entrent en jeu."
Dans le même
temps, il pointe les conditions météorologiques en mer, qui n'ont pas toujours
incité les pêcheurs à sortir cet été. Il faut aussi ajouter à cela l'explosion
du prix du carburant : "On consomme entre 40 et 50 litres de gazole à
l'heure, donc faites le compte pour une sortie de quatre heures, déplore Gérard
Peroddi. Cela nous oblige à optimiser toutes nos sorties en fonction de la
météo et des zones dans lesquelles on sait qu'il y a eu des prises."
Au vu de la situation, il espère désormais obtenir une
"rallonge" de la période de pêche. La pratique du pêcher-relâcher est
autorisée jusqu'au 15 novembre tandis que la détention à bord et le
débarquement ne sont autorisés que jusqu'à fin septembre. Mais il craint déjà
que la Commission internationale pour la conservation des thonidés de
l'Atlantique (Iccat), qui fixe les quotas de pêche loisir, ne les abaisse à
court terme. "Il va falloir que les fédérations soient vigilantes, prévient
Gérard Peroddi. Il faut défendre nos prérogatives."
Et aussi Congrès mondial de la nature à Marseille : moins
pêchées, les espèces de thon se rétablissent
Une consolante sur deux jours
Faute d’avoir pu sortir la semaine dernière à l’occasion de
la semaine halieutique, la trentaine de bateaux qui devait participer au
"Moulinet d’or" va pouvoir se rattraper en mer aujourd’hui et demain.
"Nous avons voulu organiser une consolante, explique Gérard Peroddi, mais
il n’y aura pas de fête ni de public." Malgré les orages et le vent, il se
réjouissait néanmoins la semaine dernière du succès des repas organisés chaque
soir. "Cela fait 22 ans qu’on a créé cette semaine halieutique et les gens
nous restent fidèles, que ce soit les spectateurs ou les compétiteurs."
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire