Comment faire
Ses courses sans
Trembler ?
Sacs amenés de la maison plutôt que chariot, nettoyage
des mains régulier, "quarantaine" des produits
achetés:
voici
quelques conseils simples pour se protéger
Dans le
supermarché, touchez le moins de choses possible et évitez d’utiliser les
chariots
Ou paniers mis à
disposition et qui ont été saisis par d’autres clients.
Dans la courte liste des dérogations de
sortie, faire ses courses est celle qui s’impose le plus régulièrement. "Une
fois par semaine", avait demandé le ministre de la Santé Olivier Véran, au
début de la période de confinement. Un temps rare, donc, mais source de stress
et d’inquiétude car il est souvent devenu la seule réelle possibilité de
contamination par le coronavirus. Voici, depuis la sortie du domicile jusqu’au retour
devant le réfrigérateur, les conseils à respecter pour tenter d’éviter tout
risque de contact avec le Covid-19.
◗ SORTIR DE CHEZ SOI
Emportez, d’abord, vos propres sacs de course afin
d’éviter de toucher le chariot ou le panier chez le commerçant. Dès que l’on
quitte son domicile, il faut penser - sans psychose mais avec soin- que le
virus peut être présent sur nombre de surfaces. Il s’agit des boîtes aux lettres,
des boutons d’ascenseur ou de la poignée de la porte d’entrée… "Pour rappel, le virus
peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de
gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une
personne tousse ou éternue, rappellent les médecins de L’Union régionale
des médecins libéraux Paca (URPS-ML).
Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour
de la personne en question. On peut alors contracter le Covid-19 si on touche
ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la
bouche." D’où
l’importance de se nettoyer les mains régulièrement avec du gel
hydroalcoolique lorsqu’on est à l’extérieur, en ne mettant pas
ses mains au visage.
◗ CHEZ LE COMMERÇANT
À l’intérieur du magasin
ou devant l’étal du marché, gardez vos distances. "Il est important
de se tenir à plus d’un mètre d’une personne potentiellement malade",
martèle l’URPS-ML, pour ne pas être infecté. On considère, par ailleurs, qu’il faut
un contact direct avec le malade. Mais on le comprend, chaque article mis dans
son sac est potentiellement déjà porteur duvirus déposé par unmalade. On fait
donc ses emplettessans toucher son visage. Avec des gants par exemple? Clairement
non. On a encore vu, ce week-end, des clients, parfaitement gantés, passer leur
main sur leur visage ou réajuster un masque qui tombe. Autant de gestes qui ne
servent qu’à disséminer le virus. "Les personnels soignants
connaissent bien ce protocole, résume une infirmière de l’Assistance
publique des hôpitaux de Marseille
(APHM). Une personne
qui n’est pas habituée non. Préférez le gel hydroalcoolique."
◗ À LA CAISSE
Le passage à la caisse est la dernière étape à surveiller. On touche
à nouveau les produits, le tapis, les bords de l’îlot du/de la caissier (Ière),
le terminal de paiement bancaire. Tentez de privilégier le sans-contact si
c’est possible et, de toute manière, passez vos mains au gel hydroalcoolique en
sortant du magasin.
◗ EN RENTRANT CHEZ SOI
Lorsqu’on est de retour à la maison, on se lave longuement et soigneusement
les mains au savon. Un bon lavage doit durer une minute, conseillent les
médecins. Ensuite, on enlève les emballages des produits frais avant de les
poser dans le frigo. Pour les produits se conservant longtemps, on peut
entreposer ses courses quelques heures avant de les ranger. Le virus ne devrait
pas y résister. On n’oublie pas de laver les légumes qui ont pu être touchés
par d’autres clients. Et puis, évidemment, on se lave à nouveau soigneusement les
mains. Pas étonnant qu’en Corée du Sud, ce geste si simple ait été chorégraphié
sous tous les angles… C’est, contre le coronavirus, une arme redoutable.
ET LA MONNAIE
?
Le coronavirus peut-il
être transmis par les pièces ou les billets de banque? "Oui mais le risque
est infime, résument les médecins de l’Union régionale des médecins libéraux de
Provence- Alpes-Côte d’Azur.
Les gouttelettes
respiratoires d’une personne infectée déposées sur un billet de banque peuvent
survivre pendant une période limitée, mais pas significative au point de
devenir un vecteur majeur de transmission."
Là encore, un mot d’ordre,
un seul : on se lave les mains !
Olivier LAFONT
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