mardi 24 mars 2020

Quelques conseils simples pour se protéger




Comment faire
Ses courses sans
Trembler ?
      Sacs amenés de la maison plutôt que chariot, nettoyage
des mains régulier, "quarantaine" des produits achetés:
voici quelques conseils simples pour se protéger
Dans le supermarché, touchez le moins de choses possible et évitez d’utiliser les chariots
Ou paniers mis à disposition et qui ont été saisis par d’autres clients.

Dans la courte liste des dérogations de sortie, faire ses courses est celle qui s’impose le plus régulièrement. "Une fois par semaine", avait demandé le ministre de la Santé Olivier Véran, au début de la période de confinement. Un temps rare, donc, mais source de stress et d’inquiétude car il est souvent devenu la seule réelle possibilité de contamination par le coronavirus. Voici, depuis la sortie du domicile jusqu’au retour devant le réfrigérateur, les conseils à respecter pour tenter d’éviter tout risque de contact avec le Covid-19.
SORTIR DE CHEZ SOI
Emportez, d’abord, vos propres sacs de course afin d’éviter de toucher le chariot ou le panier chez le commerçant. Dès que l’on quitte son domicile, il faut penser - sans psychose mais avec soin- que le virus peut être présent sur nombre de surfaces. Il s’agit des boîtes aux lettres, des boutons d’ascenseur ou de la poignée de la porte d’entrée… "Pour rappel, le virus peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue, rappellent les médecins de L’Union régionale des médecins libéraux Paca (URPS-ML).
 Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter le Covid-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche." D’où l’importance de se nettoyer les mains régulièrement avec du gel hydroalcoolique lorsqu’on est à l’extérieur, en ne mettant pas ses mains au visage.
CHEZ LE COMMERÇANT
À l’intérieur du magasin ou devant l’étal du marché, gardez vos distances. "Il est important de se tenir à plus d’un mètre d’une personne potentiellement malade", martèle l’URPS-ML, pour ne pas être infecté. On considère, par ailleurs, qu’il faut un contact direct avec le malade. Mais on le comprend, chaque article mis dans son sac est potentiellement déjà porteur duvirus déposé par unmalade. On fait donc ses emplettessans toucher son visage. Avec des gants par exemple? Clairement non. On a encore vu, ce week-end, des clients, parfaitement gantés, passer leur main sur leur visage ou réajuster un masque qui tombe. Autant de gestes qui ne servent qu’à disséminer le virus. "Les personnels soignants connaissent bien ce protocole, résume une infirmière de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille
(APHM). Une personne qui n’est pas habituée non. Préférez le gel hydroalcoolique."
À LA CAISSE
Le passage à la caisse est la dernière étape à surveiller. On touche à nouveau les produits, le tapis, les bords de l’îlot du/de la caissier (Ière), le terminal de paiement bancaire. Tentez de privilégier le sans-contact si c’est possible et, de toute manière, passez vos mains au gel hydroalcoolique en sortant du magasin.
EN RENTRANT CHEZ SOI
Lorsqu’on est de retour à la maison, on se lave longuement et soigneusement les mains au savon. Un bon lavage doit durer une minute, conseillent les médecins. Ensuite, on enlève les emballages des produits frais avant de les poser dans le frigo. Pour les produits se conservant longtemps, on peut entreposer ses courses quelques heures avant de les ranger. Le virus ne devrait pas y résister. On n’oublie pas de laver les légumes qui ont pu être touchés par d’autres clients. Et puis, évidemment, on se lave à nouveau soigneusement les mains. Pas étonnant qu’en Corée du Sud, ce geste si simple ait été chorégraphié sous tous les angles… C’est, contre le coronavirus, une arme redoutable. 

ET LA MONNAIE ?
Le coronavirus peut-il être transmis par les pièces ou les billets de banque? "Oui mais le risque est infime, résument les médecins de l’Union régionale des médecins libéraux de Provence- Alpes-Côte d’Azur.
Les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée déposées sur un billet de banque peuvent survivre pendant une période limitée, mais pas significative au point de devenir un vecteur majeur de transmission."
Là encore, un mot d’ordre, un seul : on se lave les mains !

Olivier LAFONT


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