vendredi 23 avril 2010

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Risque majeur: quand les sirènes troublent le jeu

Publié le vendredi 23 avril 2010 à 14H22

  • POI, PPI, premier mercredi du mois...…
  • les sirènes sont si nombreuses qu'on en perd son latin
    Peu de monde mais beaucoup de questions hier lors de la première réunion publique.
  • Martigues compte plus de 45000 habitants. Mais une soixantaine seulement se sont déplacés dans la salle des conférences de l'hôtel de ville pour assister à la première réunion publique d'information sur les risques majeurs.
  • Est-ce à dire que les Martégaux sont incollables sur les conduites à tenir face à un accident industriel? On en doute. D'autant qu'hier soir, de nombreuses questions ont montré qu'en matière de communication sur ce sujet, la bataille est loin d'être gagnée. La soirée d'hier aura toutefois eu le mérite d'apporter quelques éléments de réponse.
  • Les sirènes
  • Un habitant l'a souligné: elles sont nombreuses. Trop même. Car entre les sirènes signalant les incidents mineurs, celles signalant des dangers plus importants (PPI et POI), les confusions liées à des sifflements stridents lorsque ce n'est pas carrément celles que l'on n'entend pas, on y perd son latin et on ne sait plus quelles vertus leur attribuer. Celles dites RNA (pour réseau national d'alerte) qui résonnent le premier mercredi du mois à midi font pourtant référence.
  • En cas d'incident majeur, elles émettront, à trois reprises, un son montant et descendant (vous pouvez d'ailleurs la découvrir en téléphonant au 0800427366) de 1 minute et 41 secondes, séparées par un court silence. La fin de l'alerte sera matérialisée, sur les mêmes sirènes, par un son continu de 30 secondes.

  • Quels moyens d'alerte?
  • Pour schématiser, tous les moyens sont bons pour nous alerter. Outre la sirène RNA, les industriels sont liés par une convention. En cas d'incident, chacun peut déclencher l'alerte grâce à ses sirènes. Les secours peuvent également passer près des habitations avec un véhicule équipé de haut-parleurs. La ville de Martigues vient également d'investir dans un système d'alerte téléphonique, comme Fos l'a fait il y a cinq ans. L'alerte se fait aussi par l'intermédiaire de la radio locale (ici Radio Maritima).
  • Que faire?
  • La première des urgences, c'est de se mettre à l'abri dans un bâtiment en dur. Il faut fermer portes et fenêtres, couper les ventilations, et écouter la radio. Il faut éviter de téléphoner pour ne pas bloquer les réseaux, éviter de faire des étincelles et, surtout, ne pas aller chercher ses enfants à l'école.
  • Plus d'informations dans l'édition d'aujourd'hui.


    Stéphane ROSSI

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