jeudi 3 octobre 2019

pollution de Lubrizol


·         10/2019 À 10H32

L'institut écocitoyen de Fos consulté 
pour son expertise 
dans la pollution de Lubrizol

(Photo Frédéric Munos)
·         Plus de 5000 tonnes de produits chimiques ont brûlé dans l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen. La préfecture a enfin rendu public en début de semaine la liste de ces produits chimiques et les résultats des relevés dans l'air et les suies. Pour les analyser, l'union départementale CGT de Seine Maritime a fait appel à « l'Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions », basé à Fos. 
·         Les scientifiques de l'institut ont examiné à la loupe ces relevés. Premier constat : la méthodologie utilisée et les prélèvements de suies par lingettes ne permettent pas de fournir des résultats pertinents. Ils relèvent tout de même sur certaines substances cancérogènes des taux jusqu'à 90 fois supérieurs à ceux mesurés sur la zone de Fos-Sur-Mer, considérée comme l'une des plus polluées d'Europe. 
·         Quelles seront les conséquences sur la santé des Rouennais et des riverains à moyen et long terme ? Avec le cas Lubrizol, c'est le problème de la surveillance des zones industrielles qui est posé. Il n'existe pas aujourd'hui de dispositif d'urgence pour limiter les conséquences de la pollution en cas d'accident.
·         Et qu'en serait-il chez nous, autour de l'étang de Berre en cas de catastrophe ? Julien Dron, le responsable scientifique de l'institut écocitoyen se veut rassurant : "Nous sommes mieux équipés ici pour répondre en cas de problème. Nous avons des outils techniques pointus, un organisme de surveillance de la qualité de l'air. Une absence de résultats et d'informations des citoyens, comme ça s'est passé à Rouen, ne serait jamais arrivé." En moins d'une heure, un capteur aurait été posé au cœur du panache de fumée et on aurait eu des informations fiables rapidement. Espérons qu'on n'ait jamais à le vérifier… 



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