SOIRÉE CLANDESTINE À MARTIGUES

 

SOIRÉE CLANDESTINE À MARTIGUES

Derrière le camion-benne,

53convives…verbalisés

Dopés par l’aubaine de ce long pont du week-end de l’Ascension, il faut croire que la tentation était trop forte pour ces noceurs.

Plusieurs dizaines de convives ont anticipé de quelques semaines la réouverture des restaurants, mais la fête a tourné court, dans un endroit reculé de Martigues.

Un air de la vie d’avant, mais avec un goût d’interdit. Une soirée clandestine, dépassant largement les six convives, organisée en plein couvre-feu et au mépris des règles en vigueur pour lutter contre le Covid- 19. Un rassemblement festif en catimini ou presque, bien caché même, avec "un camion benne pour dissimuler les voitures stationnées", rapporte une source policière. Il n’en fallait pas plus pour mettre la puce à l’oreille et l’intervention de la police a fini par casser l’ambiance, dans cet établissement soupçonné d’avoir eu quelques précédents notoires.

Sur place, musique et bouteilles d’alcool au menu. Une soirée payante "avec une pizza et une bouteille de vin pour 25 €" à la base, selon nos informations. Les faits se sont produits la nuit de jeudi à vendredi, avec des convives rassemblés dans un restaurant sur la route qui mène au littoral, à un jet de pierre de la centrale EDF de Ponteau.

Sur place, 53 personnes ont été contrôlées et verbalisées avant d’être évacuées autour de 23 h 30, "dans le calme" par les policiers de Martigues et Istres ainsi que la police municipale martégale.

Le gérant du restaurant a fait son mea-culpa, en reconnaissant être l’auteur de l’organisation de cette soirée.

Chaque convive a écopé de l’amende de 135 euros et une procédure a été ouverte pour ouverture irrégulière d’un ERP (établissement recevant du public) dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et mise en danger de la vie d’autrui.

Le gérant de l’établissement sera convoqué ultérieurement avec le risque d’une sanction administrative.

Le 8 février déjà, ce sont 97 personnes qui avaient été surprises dans un bar à chicha de dans la zone Ecopolis, en train de regarder le Clasico OM-PSG.

Pascal STELLA