Courrier adressé
à Mme SUDRY Anne-Marie,
Conseillère municipale déléguée
Au quartier des Laurons
Madame bonjour,
C’est
justement à propos du CLVD (Conseil Local de la Ville Durable **) que s’est engagé un débat sur la démocratie participative.
J’ai
en effet proposé aux adhérents le 28 avril, de s’inscrire comme je l’ai fait,
dès le premier jour et ce à titre personnel.
J’ai reçu donc en tant que
secrétaire du CIQ des courriels et des appels téléphoniques plus ou moins
critiques.
Je
me pose en modérateur et je ne communiquerai pas une partie des remarques.
Toutefois
comme vous ne connaissez pas l’historicité de la relation passée et passionnée
de la mairie avec notre association. Cela remonte à 1958, soit 63 ans, je me
contenterai d’évoquer les plus récents échanges.
Des
actions très positives ont bénéficié à la qualité de vie du quartier et la
municipalité peut s’en féliciter.
Il
ne s’agit pas de dénigrer toutes les améliorations concernant la voirie,
l’éclairage, la collecte des déchets ou plus récemment la maison des Laurons.
Il s’agit de voir comme cela a été conduit et quel a été le niveau de
l’échange.
Revenons à la démocratie participative.
Nous au CIQ, nous pouvons dire que nous avons été chanceux et
nous pouvons nous appuyer sur un épisode formateur lors des assises nationales
de la démocratie participative 14 juin 2013. Nous avons été nombreux,
présents dans les ateliers de réflexion et même rapporteur lors de
la synthèse au théâtre de Martigues. Cet évènement s’est déroulé peu
après la diffusion de REFLETS sur les 30 ans des conseils de quartier.
Nous
sommes sortis de là conquis plein d’espérance, très motivés.
Que s’est-il passé en 8 ans ?
3 commissions ont été créés. Une
4ème demandée, sans suite à ce jour.
1 - L’aménagement de la maison des Laurons.
2 - Le transport urbain.
3 - Aménagement de l’entrée du
quartier suite à la disparition du restaurant "Les Pieds dans
l’eau ».
Bilan
1 - Le choix du lieu et de la taille
et de l’aménagement a été imposé. 2 réunions et une 3ème pour voir le projet
définitif, pas études comparatives, pas de chiffrage. Pas tout à fait
satisfaisant, mais une maison pour les associations, solide et bien pratique.
2 - Le transport a fini par être mis
en place, mais l’expression du besoin n’a pas été demandé aux utilisateurs ni
pour les horaires ni pour les fréquences. Nos appels à examen de la situation
restent vains depuis 4 ans ? (Il parait qu’avec la nouvelle gare
routière nous serons consultés dans le quartier).
3 - Sur l’entrée du quartier après
une première réunion le 24 mars 2016 et la 2ème le 4 juillet 2017… Chaque fois
les riverains sont là, du quartier et du CIQ. (Nous avons bien sur les CR) ... La
3ème nous a informé qu’une voie verte contournerait la plage et que
les travaux commenceraient la semaine qui suit. Les beaux projets émis par le
groupe ont disparu.
Des
courriers de relance, des réunions avec les élus et des promesses (Voir les
comptes rendus de Trait d’Union) ont été faits
Aujourd’hui nous marquons sérieusement le pas par rapport a
cette promesse de démocratie.
Cette
démocratie participative reste le plus souvent une démocratie
directe. C’est à dire la présentation d’un projet. (Autre exemple
: commission extramunicipale sur les modes actifs de déplacement).
C’est
dommage de ne pas utiliser cette méthode complètement.
J’espère que vous comprenez que nous
attendons une relation plus vraie et plus constructive.
Nous restons sur une sensation
d’oubli après notre rencontre de décembre 2020 ou d’autres sujets ont été
notés.
Je suis à votre disposition pour
débattre de tout cela. Le CIQ n’aborde que des sujets collectifs.
Meilleures salutations
René GUIGUE
Secrétaire CIQ
**
Le niveau territorial est particulièrement concerné par cet enjeu, de par son champ de compétences afin d’agir sur la transition, mais également à travers la nécessité d’adapter les services publics locaux et leurs déclinaisons aux changements en cours.
Dans ce cadre, la Ville de Martigues souhaite, dans le dialogue avec la population, proposer, imaginer et construire un service public municipal renouvelé afin de garantir à toutes et tous un territoire préservé, protégé et partagé.
Afin d’impliquer l’énergie citoyenne dans cette entreprise, la Ville de Martigues initie la création d’un outil participatif, pendant de cette politique publique, le Conseil Local de la Ville Durable (CLVD).
En mobilisant l’intelligence collective le CLVD participera à construire le territoire de demain et à soutenir et faire émerger des projets concrets.
Le CLVD sera composé d’habitants volontaires représentatifs de la diversité de la commune.
Les enjeux, thématiques et projets municipaux s’inscrivant dans le champ du développement durable seront débattus au sein du CLVD en plénière ou en commission.
Le CLVD pourra également formuler des propositions à plus long terme et participer ainsi à la réflexion d’un agenda Martigues 2030.
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