- LUNDI 23/05/2022 à 08H36
- POLITIQUE
- MARTIGUES
À Martigues,
Haro sur les incivilités
La municipalité a présenté une opération de sensibilisation la semaine
dernière au quartier de l'Île pour garder un centre-ville propre
La
semaine dernière, Gaby Charroux s'est rendu dans le quartier de l'île afin de
constater l'état de propreté et lancer l'opération "pilote". Une
campagne de communication à destination des habitants afin de sensibiliser et
de rappeler les risques encourus par les contrevenants.
Après les panneaux, des flyers vont être édités afin de prévenir des risques encourus.
Pour
les déjections canines, la sortie des ordures ménagères en dehors des heures de
collectes ou bien encore le dépôt d'encombrants, des flyers afficheront les
amendes encourues. Les textes d'arrêtés municipaux mais également le numéro de
téléphone des services s'occupant de la propreté ainsi que les lieux et
horaires des déchèteries ou ressourceries figurent sur les flyers.
À
travers le déploiement de deux médiatrices dans le quartier, on veut mettre en
avant un travail de sensibilisation et de pédagogie à destination des
habitants.
Farida
Lebouachera est médiatrice sur le secteur de l'Île : "Je
vais à la rencontre des habitants et j'explique les horaires pour les déchets,
je suis à l'écoute. Je fais remonter les problématiques rencontrées sur le
terrain".
Place
Maritima, quai Marceau, rue Pelletan, si une partie du quartier de l'île a été
nettoyée pour l'occasion, un message au mur témoigne du ras-le-bol des
habitants du quartier. Près d'un panneau de la Ville avec pour slogan "une
ville propre, c'est l'affaire de tous", ce message inscrit au feutre sur
une vitre : "Un chemin propre ne dépend pas seulement de l'efficacité des
services de nettoyage mais aussi de l'éducation des personnes qui passent par-là".
Des sanctions exemplaires
La
municipalité se laisse l'été avant de tirer les conclusions de cette opération.
Si le bilan s'avère positif, l'action sera également déployée dans les
quartiers de Jonquières et de Ferrières.
Un
travail de sensibilisation que la mairie souhaite faire, avant de passer à la
répression. "Nous devons sensibiliser, expliquer aux gens l'impact
concret de ces incivilités", pointe Gaby Charroux.
Si
on ne parle pas encore de politique totalement répressive, la volonté de
sanctionner plus durement les contrevenants fait son chemin avenue Sammut. "On
réfléchit à des moyens de sanctionner de manière exemplaire les personnes qui
ne respectent pas la propreté publique, lance le premier édile
martégal avant de surenchérir : la sanction n'est pas qu'une promesse,
elle doit être appliquée. Si 135 € ce n'est pas assez dissuasif,
nous irons plus loin." Voilà les inciviques prévenus.
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