SOCIAL
Le coup de colère des salariés
De la Semivim
Pendant les "affaires", la vie de la société
d’économie mixte "Semivim" continue. Avec un coup de colère de ses
salariés, jeudi après-midi, qui ont réagi très rapidement à une réunion du
matin même, où le PDG Gaby Charroux venait de leur annoncer l’absence de prime
liée à la participation cette année.
Comme une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ces salariés
ont cessé le travail dans la foulée, avant qu’une nouvelle réunion entre le
maire et les représentants syndicaux de la CGT ne calme le jeu, sous forme de
versement d’une prime exceptionnelle, dont le montant reste à définir.
"On ne souhaite pas faire le lien
entre les affaires et ce mouvement, indique Hervé Nédélec, membre du collectif de direction de l’union locale CGT
chargé de ce dossier. C’est notre ligne de conduite depuis le départ. Même
s’il est évident que l’ambiance générale, la relance de notre activité
syndicale à la
Semivim ou l’alerte que nous avons
déposée en décembre, a participé à cette réaction rapide."
Cette prime, c’est une habitude versée aux salariés de la société.
Et forcément, dans un contexte marqué par les affaires judiciaires, son absence
passe mal. "Elle n’est même pas liée
à une mauvaise gestion, mais à l’absence de vente de foncier.
Mais c’est une atteinte au pouvoir
d’achat, puisqu’elle est d’environ 3 000 €, pour des salaires de 1600à 1 700 €. D’où l’action de la CGT. Nous nous concentrons, à la Semivim,
sur les conditions de travail, les salaires, les problèmes de souffrance au
travail, en ne faisant pas de commentaires politiques".
Du côté de la mairie, où
on relève que ce mouvement fait partie de la vie sociale de l’entreprise, on confirme
qu’une prime liée à la
participation ne pourra être versée, mais qu’en fonction de l’implication des salariés liée à un
surcroît d’activité, l’octroi d’une autre prime va être étudié.
E.G.
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