samedi 11 avril 2020

Aperçu détaillé des conséquences du COVID-19 sur notre organisme.



Chloroquine: Bernard Tapie défend le Pr Didier Raoult



        Bernard Tapie était l'invité de Bruce Toussaint sur BFMTV ce jeudi soir. Un entretien au cours duquel il a défendu le professeur Didier Raoult, qui propose la chloroquine comme traitement au coronavirus.






Les propos de Bernard TAPIE sont confirmés par une étude sur le Coronavirus : https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/03/coronavirus-que-se-passe-t-il-dans-votre-corps-si-vous-en-etes-atteint

Du système sanguin aux poumons,

Aperçu détaillé des conséquences du COVID-19

sur notre organisme.

que se passe-t-il dans votre corps

si vous en êtes atteint

DU COVID-19 ?



LES POUMONS : LE POINT ZÉRO

Pour la plupart des patients, le COVID-19 commence et se termine dans les poumons, car tout comme la grippe, les coronavirus affectent les voies respiratoires.
Ils se transmettent généralement lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, ce qui propulse des gouttelettes qui peuvent transmettre le virus aux individus se trouvant à proximité. Les coronavirus provoquent également des symptômes rappelant ceux de la grippe : fièvre ou toux qui évoluent ensuite vers une pneumonie ou pire.
Lors de l'épidémie de SRAS, l'Organisation mondiale de la santé avait indiqué que la maladie attaquait généralement les poumons en trois phases : réplication virale, hyper-réactivité immunitaire et destruction pulmonaire.
Tous les patients n'ont pas connu ces trois stades ; à vrai dire, seuls 25 % des malades du SRAS ont souffert d'une insuffisance respiratoire, l'affection propre aux cas les plus sévères. De la même façon et selon les données communiquées à ce jour, le COVID-19 provoque des symptômes modérés pour 82 % des cas environ, les 18 % restants étant atteints d'une forme sévère ou critique de la maladie.
En creusant un peu, on s'aperçoit que le COVID-19 semble suivre d'autres tendances du SRAS, indique Matthew B. Frieman de l'école de médecine de l'université du Maryland, auteur de différentes études sur les coronavirus hautement pathogènes.
Dans les premiers jours d'une infection chez l'Homme, le COVID-19 envahit rapidement les cellules pulmonaires. Ces cellules se classent en deux catégories : celles qui produisent le mucus et d'autres, dotées de petits filaments semblables à des poils appelés cils cellulaires.
Malgré son aspect peu ragoûtant en dehors du corps, le mucus joue un rôle crucial dans nos poumons, il aide à protéger le tissu pulmonaire contre les agents pathogènes et veille à ce que notre organe respiratoire ne s'assèche pas. Les cellules ciliées s'agitent autour du mucus et se débarrassent des débris comme le pollen ou les virus.
Comme nous l'explique Frieman, le SRAS avait tendance à infecter puis tuer les cellules ciliées dont le détachement contribuait ensuite au remplissage des voies respiratoires du malade par des débris et des fluides. Il suppose d'ailleurs que le nouveau coronavirus suivrait un processus similaire, car les premières recherches sur le COVID-19 ont montré que de nombreux patients développaient une pneumonie dans les deux poumons, accompagnée de symptômes comme l'essoufflement.
Vient ensuite la 2e phase avec l'entrée en jeu du système immunitaire. Stimulé par la présence d'un intrus viral, notre organisme se lance dans la bataille contre la maladie et inonde nos poumons de cellules immunitaires afin de limiter les dégâts et réparer le tissu pulmonaire.
En fonctionnement normal, ce processus inflammatoire est mené avec précision et se limite aux régions infectées mais, parfois, notre système immunitaire sort de ses gonds et ces cellules détruisent tout sur leur passage, y compris les tissus sains.
« Finalement, la réponse immunitaire cause plus de dégâts qu'elle n'en corrige, » poursuit Frieman. Les poumons sont obstrués par davantage de débris et la pneumonie s'aggrave.
Pendant la troisième phase, la détérioration se poursuit dans les poumons et peut mener à une insuffisance respiratoire. Si la mort ne les emporte pas, certains patients peuvent survivre avec une défaillance pulmonaire permanente. Selon l'OMS, le SRAS perçait des trous dans les poumons et leur donnait « une apparence de nid d'abeille », des lésions que l'on retrouve chez les patients contaminés par le COVID-19.

Ces orifices sont probablement dus à l'hyperactivité du système immunitaire dont les cicatrices protègent et raffermissent les poumons.
Lorsque cela se produit, les malades doivent souvent être placés sous ventilation assistée afin de les aider à respirer. Parallèlement, l'inflammation rend les membranes entre les sacs aériens et les vaisseaux sanguins plus perméables, ce qui peut remplir de fluides les poumons et affecter leur capacité à oxygéner le sang.
« Dans les cas les plus graves, vos poumons sont inondés et vous ne pouvez plus respirer, » résume Frieman. « C'est ainsi que les patients meurent. »

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