Masque:
une conductrice de bus, giflée par une passagère
L’incident s’est produit jeudi soir. L’auteure été interpellée
par la police
Le port
du masque dans les transports en commun est devenu une obligation. À Martigues
comme ailleurs… C’est ce qu’a souhaité rappeler
une conductrice de bus à
l’une de ses passagères jeudi vers 17 heures au niveau de la place des Aires.
Si tous les détails de son intervention ne sont pas connus, cette passagère
récalcitrante lui aurait alors asséné une gifle.
L’incident
intervient dans un contexte particulier, après le meurtre de Bayonne et
d’autres incidents similaires survenus vendredi à Dijon et Orléans, ou encore
le passage à tabac d’un chauffeur des cars Robert le
13 juillet dernier à
Martigues.
Jeudi
soir, ce nouvel acte de violence a immédiatement déclenché
une intervention de la
police.
Arrivées
sur place, les forces de l’ordre ont pu interpeller la passagère indélicate, avant
de la placer en garde à vue au commissariat de Martigues. Après son audition,
elle a été remise en liberté avec une convocation pour une comparution sur
reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Hier
matin, place des Aires, à l’endroit même de l’altercation, deux
conductrices, qui
venaient d’apprendre la nouvelle, la commentaient
d’un ton fataliste:
"Le rappel du port du masque, c’est tous les jours… Sur le nombre de
gens qu’on transporte, il y a toujours des récalcitrants". Si la
conductrice n’a pas été blessée, elle a été fortement choquée,
comme le reconnaissait hier le directeur du réseau de transports.
La procédure judiciaire entamée, Martine Vassal, présidente de la
Métropole, en charge des transports urbains, a confié sur les
réseaux sociaux être "scandalisée", et apporter
"tout son soutien à cette conductrice». L’Etat doit être
pleinement mobilisé pour faire respecter la loi, appuyait-elle, et
le Ministre de l’intérieur doit prendre toute la mesure du rôle des forces de
l’ordre auprès des autorités organisatrices de la mobilité pour que force reste
à la loi et que les agents du service public soient davantage protégés."
Toute la
journée d’hier après-midi, les réactions se sont
multipliées sur les
réseaux sociaux, particulièrement sur la
page Facebook et le site
internet de La Provence qui avait révélé l’affaire. Le retour des
contrôleurs dans les bus y était régulièrement demandé.
E G
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